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KHL |
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L’initiale offensive étatsunienne est pleinement consommée par la défensive allemande (1
e). C’est tout de même la Germanie qui tire la première (2
e). L’attaquant arizonien Tage Thompson relance ses coéquipiers et calme le jeu (3
e). Maximilian Kastner se fait scotcher derrière la cage du portier Calvin Petersen, mais cette action est sans conséquences (4
e). Dominik Kahun et Marco Nowak sèment le doute en zone offensive (5-6
e), John Peterka suit également, seul face à Petersen. En réponse, Thompson fait à nouveau parler la poudre et Felix Bruckmann doit intervenir une première fois dans cette partie (6
e). Le repos du premier power-break du match est bénéfique aux protégés du Président Biden. Dès l’engagement suivant, l’assistant-capitaine, Colin Blackwell tente de forcer le verrou Bruckmann (7
e). Jack Drury cherche ce que Ryan Donato ne trouve pas, seul Eric Robinson va réellement inquiéter le portier des Adler Mannheim (10
e).
Une discussion s’amorce à côté de la cage allemande et les deux numéros 21 vont sur le banc, Kevin Rooney et Nicolas Krammer. Les deux équipes jouent à quatre, à compter du temps 09:54. Une fois le retour des deux joueurs confirmé, Felix Bruckmann doit à nouveau intervenir (12
e). Markus Eisenschmid parvient à aller déranger le portier iowien des Los Angelers Kings Petersen (14
e). En zone médiane, le jeu américain est de plus en plus physique et il reste souvent peu de place pour porter correctement l’offensive allemande (16
e). Le jeune Leon Gawanke sort correctement de la zone, mais se fait sécher à la ligne rouge (18
e). Dans les dernières secondes, c’est le Team Germany qui prend le plus de risques. Si tant est que l’un de ses risques est l’accrochage du Californien Jason Robertson sur Stefan Loibl (19:49).
L’Allemagne débute donc le T2 en supériorité numérique. Dominik Kahun allume Petersen (21
e) pour bien démarrer. Eisenschmid et Gawanke doublent les tentatives, mais se font surprendre par le pressing des joueurs de Coach Jack Capuano, entraîneur-associé des Sénateurs d’Ottawa. Forcément, les Allemands comptent profiter de ce léger ascendant. Deux avertissements sont donnés à Kevin Rooney sur ses engagements et Conor Garland va la purger, pour « retard le jeu » (23:10). Une nouvelle fois en supériorité numérique, les forces germaniques ne parviennent pas à être réellement dangereuses (24
e). Les Nord-américains semblent de plus en plus pressés de prendre l’avantage (26-30
e). Bruckmann et Petersen sont également mis à contribution de manière plus intense (32
e). Thompson et Blackwell, puis Kahun et Kuhnhackl notamment, essaient à tout prix d’inscrire la première marque, aucun ne trouve le gardien adverse.
En bon protecteur du puck, Eisenschmid parvient à se défaire de son opposant, en zone offensive, mais manque une passe qui aurait pu conduire à une réussite. C’est finalement le défenseur et capitaine du ERC Ingolstadt, Fabio Wagner qui met fin aux débats sur Petersen, permettant un power-break très attendu (34
e). Le duo Nöbels-Gawanke trouve la mitaine du portier du Team USA (35
e). Le genou gauche du Capitaine Justin Abdelkader est touché, suite à un malencontreux accrochage avec Korbinian Holzer. Il est raccompagné au vestiaire (36
e). Holzer justement, s’en va sur le banc pour un accrochage sur Drury (37:08). Thompson est stoppé par Nowak, mais la patience paie.
Jason Robertson profite du seul rebond accordé par la défense de Bruckmann et permet aux siens de prendre l’avantage 1-0 à 38:56, entre les jambes du portier de Mannheim. Ce n’est pas le moment de s’oublier, la réponse européenne survient un instant plus tard, mais ne rentre pas (40
e).