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Nicolas Leleu (archives) |
Sans public et sans sourciller, la Finlande s'est payé l'Italie |
La première offensive finlandaise s’arrête sur une rapide récupération à l’arrière de la cage de Justin Fazio. Phil Pietroniro n’est pas étranger à cette reprise, mais le défenseur Oliwer Kaski finit tout de même par inquiéter le portier de Bolzano à deux reprises (1
e). Ivan Deluca, joueur des Foxes également, parvient à suivre un bon revirement et adresser un premier tir au portier de Novosibirsk Harri Säteri (3
e). Les joueurs de Jukka Jalonen, ex-entraîneur-chef du SKA St-Pétersbourg, tentent l’ouverture du score, Peter Hochkofler répond (5
e). Miika Koivisto manque la reprise de son palet à la ligne bleue italienne et est forcé de se replier. Suite à cette action, la Team Finland s’offre sa première supériorité numérique (05:43). Daniel Frank était en retard sur son opposant.
Tony Sund (nouveau au HC Davos) ne se fait pas prier pour allumer Justin Fazio, bien aidé par la construction de Petri Kontiola et Innala, depuis la ligne bleue. C’est donc 1-0 après 6 minutes et 50 secondes.
Le second but arrive en 2 contre 0, 90 secondes plus tard exactement. La récupération et la rapidité de Niko Ojamaki sèche le défenseur Daniel Glira, la passe est toute faite pour Arttu Ruotsalainen. Le portier Säteri reste stable sur la double-tentative de Daniel Glira (11
e). Anton Lundell, conserve l’avantage en se libérant au second poteau de Fazio (13
e). La défense italienne s’organise, mais ne parvient pas à couper les lignes de passes, chaque puck est distribué à son destinataire. Souvent stoppés à la ligne rouge, les attaquants de Giorgio de Bettin ne peuvent s’installer et réellement se jouer de Säteri. La Finlande mène clairement les débats. Justin Fazio se fait peur avec l’un de ses défenseurs (17
e) et l’Italie se trouve à nouveau en infériorité numérique (17:53). Fazio s’interpose sur Ruotsalainen et sur le tir écrasé de Lundell, dans le slot (19
e). Le seul 2 contre 1 italien, mené par le pénalisé Luca Frigo, arrive trop tard, dans les dernières secondes du T1 (20
e).
La partie reprend sur une incursion italienne, rapidement évacuée par la défensive des joueurs vêtus de bleu (21
e). Un one-timer surprise de l’ex-Luganais Atte Ohtamaa atterrit sur la barre transversale du gardien canado-italien de 24 ans (22
e). Ce dernier reste toujours aussi solide sur les essais suivants (23
e). À total contre-courant du jeu, l’Italie parvient à marquer, sur un tir de la ligne bleue du Sud-Tyrolien Peter Spornberger, dévié trop haut, par Luca Frigo. Ce but est vérifié et invalidé par les officiels (24
e). Coach de Bettin accepte cette décision sans discussion et cela offre un coup de boost que les Italiens peuvent exploiter. Peu de temps ne s’écoule avant que la défensive des Azzurri soit à nouveau submergée (25-26
e). Cependant, les Azzurri n’hésitent désormais plus à terminer leurs charges, avec le risque de prendre une nouvelle pénalité.
Laissé pour compte sur le côté droite de la zone, Tony Sund reçoit un caviar du NHLer Saku Maenalanen a le temps de contrôler et de tripler l’avantage à 28:33. Intelligemment, Ruotsalainen force Spornberger à l’accrocher, devant J. Fazio (31
e). Celui-ci prive Lundell d’une certaine réjouissance (31
e), mais aucune des deux unités spéciales ne trouvent l’issue. La Finlande mène, mais se fait quelques frayeurs, sur le troisième retour italien (33
e) notamment. Un peu plus agressifs sur le puck, les joueurs alpins font tout de même entendre leur voix sur la glace (36
e). Koivisto ne l’entend d’ailleurs pas de cette oreille, et force la défensive adverse à céder et Fazio à intervenir (37
e). Dans les derniers instants, tout ne sera que constructions mal menées des deux côtés. Seul Ruotsalainen et Lundell (39
e) font très bonne impression. Le premier par son agressivité, le second par son opportunisme. L’Ontarien Fazio répond à chaque occasion. Le point positif pour la formation méditerranéenne reste de finir le tiers sur un tir, en zone offensive.