L'occasion était donnée aux Bleus d'écarter l'Autriche pour la course au maintien.
Les Autrichiens, surprenants qualifiés pour les JO de Sotchi et face aux USA, allaient-ils jouer un mauvais tour aux Français ?
Les Bleus devaient s’imposer face à l’Autriche pour s’éviter une pression supplémentaire dans l’optique du maintien. On peut dire qu’ils ont bien fait les choses puisque les hommes de D. Henderson n’ont pas donné l’occasion aux Autrichiens de croire à une possible victoire.
Bon départ.
Empêchant les Autrichiens de débuter comme ils avaient débuté leur match face au USA, l’équipe de France allait rapidement mettre à mal une équipe autrichienne imprécise dans son jeu de passes.
Pressant inlassablement les relances autrichiennes, les joueurs français récupéraient bon nombre de palets dans la zone neutre. Fleury envoyait la première alerte sur le but de Starkbaum(1’). Première occasion d’ouvrir la marque pour l’attaquant français qui ne manquera pas la seconde. Récupérant un palet mal sorti par l’équipe autrichienne, le joueur de Sodertalje se faisait la malle et battait entre les jambes l’infortuné cerbère, 1-0(3’36).
Mis en confiance par cette ouverture du score, les Français, poussés par leurs nombreux supporters, allaient doubler rapidement la marque. Récupérant le palet dans un coin, Henderson transmettait à Roussel qui voyait T. Da Costa sur le côté gauche, le palet arrivait rapidement dans la crosse de celui-ci et, à hauteur du cercle, il décochait un lancer du poignet qui faisait mouche, 2-0(4’17, assist Roussel, Da Costa).
Treille, dans la foulée, était bien près de renvoyer Starkbaum sur le banc mais le palet frôlait la lucarne (5’). Janil mettait une nouvelle fois le portier autrichien à contribution. Les Autrichiens tout près du KO allaient réagir après une dizaine de minutes et C. Huet devait s’employer pour stopper les tentatives. Il frustrait Lakos en repoussant de la jambière un lancer ras la glace. Les hommes de M. Vivieros se montraient dangereux en plusieurs occasions et plus particulièrement sur une infériorité numérique suite à une faute de Da costa. Le palet passait au milieu du trafic devant la cage mais le portier lausannois repoussait sans qu’aucun adversaire ne puisse reprendre (18’). Les Français rentraient aux vestiaires sur cet avantage de deux buts.
Tirs : 10 pour la France, 14 pour l’Autriche
Puissance trois
Photographe Laurent Lardière
Desrosiiers pour le 3-0
Lors de la deuxième période, les Bleus continuaient leur pressing sur les relances adverses. Un surnombre autrichien donnait la possibilité aux Bleus d’augmenter leur capital mais, cette fois-ci, il y avait moins de réussite dans les tentatives tricolores. T. Da costa obligeait Starkbaum à un arrêt (22’).
De nouveau à égalité numérique, l’équipe autrichienne se montrait fort dangereuse devant le filet français. Il fallait tout le talent du gardien tricolore pour s’interposer devant les tentatives de Vanek et Koch (23’35).
C. Huet était sauvé par son poteau dans la minute suivante (24’34). L’Autriche pressait encore et l’équipe de France, telle un roseau, pliait mais ne rompait pas. Mieux, Fleury sonnait de nouveau la charge mais il butait sur le gardien du Modo Ornsköldsvik (27’). Cela avait l’effet de redonner du cœur à l’ouvrage aux Français qui repartaient au combat.
Un nouvel avantage numérique leur donnait la possibilité de faire trembler une troisième fois les filets mais, là encore, ils tombaient sur une bonne défense qui limitait la casse (30’46).
Les Bleus, s’enhardissant de plus en plus, laissaient quelques espaces dans leur défense, ce dont profitaient les Autrichiens pour venir porter le danger devant C. Huet qui multipliait les sauvetages. Il frustrait une nouvelle fois l’attaquant des Sabres de Buffalo, T. Vanek qui perdait son face à face (33’44).
Le duo Da Costa-Roussel était bien près d’offrir un premier but au jeune T. Bozon mais l’attaquant drafté par le CA ne pouvait convertir dans le filet désert. On respirait mieux du côté des supporters qui donnaient de la voix comme le septième homme. Ils allaient être récompensés de leur ferveur à moins de trois minutes de la fin du tiers médian. J. Desrosiers, bien servi par son capitaine, s’offrait un un-contre-un. Il se servait du défenseur pour lancer un tir croisé qui faisait scintiller la lumière, 3-0 (37’10, assist Meunier). C. Huet gardait sa cage inviolée après avoir de nouveau pris le dessus sur la tentative autrichienne, (39’20).
Tirs : 11 pour la France, 9 pour l’Autriche
Cristowall is back
Photographe Laurent Lardière
Cristowall is back
Les Autrichiens, obligés de remonter le score, n’avaient plus d’autre choix que de venir porter le palet en zone offensive. Poussant de plus en plus les Français à reculer, T. Vanek trouvait enfin la faille dans la cuirasse du portier français, 3-1(47’23).
Moins de treize minutes à tenir pour les Bleus, et Bellemare trouvait le poteau (48’17). On sentait les Français bien en place, les attaques désordonnées de leurs adversaires ne les faisaient guère trembler. Huet multipliait les arrêts et, de l’autre côté, Starkbaum devait conserver le maigre espoir autrichien devant le duo Bellemare-Fleury (55’40). Se découvrant de plus en plus, les Autrichiens laissaient des espaces dans leur défense.
L. Meunier était bien près d’en profiter, suite à un jeu à deux avec son compère Y. Treille, mais le lancer finissait dans les bottes du portier autrichien, (57’28).
Sur l’action, l’attaquant du Red Bull rejoignait la prison pour une cinglage peu évident.
Aubaine pour le coach Vivieros qui allait jouer son va-tout en sortant son gardien.
Mais, une fois encore, l’équipe de France se montrait solidaire et empêchait tout retour de leurs adversaires.
Y. Auvitu était tout près d’ajouter un quatrième but en cage vide mais le palet passait à quelques centimètres du poteau droit, (59’).
La France tenait sa première victoire. Victoire ô combien importante dans l’objectif du maintien, avec un C. Huet des grands soirs
Total Tirs : 26 pour la France , 34 pour l'Autriche