Avant-dernier match dans ces championnats du monde pour l'Equipe de France. A moins de 24 heures d'un match qui sera probablement déterminant pour le maintien en élite. Ce n'est jamais simple même si sur le papier la Grande-Bretagne n'est pas meilleure que la France sur le papier.
Face à Kaapo Kakko la France jouera avec Hardy pour le partant, Buysse en back-up. Hugo Gallet toujours gêné par des pépins physique n'est pas sur la feuille de match tout comme Guillaume Leclerc et Sebastian Ylonen.
Cédric di Dio Balsamo réintègre l'effectif.
Lankinen est le partant côté Finlandais.
La France débute le match avec de bonnes intentions. Mais une mauvaise passe en défensive nous arc-boute devant nos buts. Il y a une mêler sur Hardy avec Janil et Manninen (1ère minute). La France s'en sort pour le moment.
La France subit cette entame et a du mal à sortir le palet de sa zone. Manninen puis Mikkola alertent Hardy.
Dame Malka et Thiry tentent de tirer de la bleue défensive et de la rouge. Ce sont les deux premiers tirs de la France.
Pour le moment la France sort de sa zone et envoie au fond. Nos bleus attendent patiemment les attaques Finlandaises.
Elles ne sont pour le moment pas trop intenses.
A force de subir nous commettons des fautes. Alexandre Texier est chassé pour une crosse haute à 7'19''.
La Finlande gagne la mise au jeu, Kaski se signale mais Hardy est dans le coup ce soir.
Peu après Hardy fait l'arrêt, le palet rebondit sur l'arbitre et revient dans le slot, ça bataille sévère mais cela ne rentre pas.
Après dix minutes de jeu, il y a 13-2 aux tirs… Alors que la pénalité d'Alexandre Texier se termine la Finlande repart à l'attaque. Kiviranta dévie une passe de Lindbohm à la bleue et ça passe sous les jambières de Florian Hardy c'est 0-1 Finlande à 9'24''.
Crédit : Michel Bourdier
Ce but concrétise une domination Finlandaise depuis le début du match.
L'ouverture du score n'a semble-t-il pas réveillé nos Français. Une nouvelle pénalité est appelée contre la France, cette fois-ci Thomas Thiry est chassé pour accroché à 11'43''.
Sur une belle remontée de palet des Suomi, le palet atterri sur la barre. Dame-Malka est chassé pour faire trébucher à 12'55''.
Ce sera un 5vs3 pendant quarante-six secondes. Les pénalités sont toutes les deux écoulées sans frais.
Hardy a été bombardé pendant près de deux minutes. En fin de séquence Jokiharju trouve le montant droit de Hardy.
Il reste cinq minutes dans la période ; 18-3 aux tirs pour les Suomi.
Lindbohm lance de la pointe, Hardy sort la jambière gauche. Le dernier rempart Français fait un excellent début de match et pour le moment permet à son équipe de rester dans le match au moins au tableau d'affichage.
A la 17ème Rech et Texier combinent bien ensemble. Texier lance en pivot de la pointe à droite. Lankinen facile. Sur le rebond Manavian tente également. Lankinen fait aussi l'arrêt.
En ce fin de tiers, les Bleus semblent enfin capable de jouer leur hockey. Charles Bertrand lance de la bleue entre les cercles, Lankinen encore.
Cette première période se termine, la Finlande n'a qu'un seul but d'avance au tableau d'affichage bien qu'ils ont bombardés Hardy. A retenir une défensive et un gardien en feu, bien aidés par les montants : une barre transversale et deux poteaux. Le duo Rech / Texier semble bien fonctionner encore ce soir.
Il faut continuer sur la lancée de cette fin de première période pour espérer quelque chose de ce match.
Tirs : 5/20
FO : 6/14
PIM : 6/0. Bis repetita…
En début de seconde période alors que la France souhaitait montrer un autre visage, elle n'arrive pas à dégager le palet de sa zone. Pesonen décale parfaitement pour Mikkola côté gauche, il se retrouve seul face à Hardy et l'ajuste parfaitement dans le petit filet opposé c'est 0-2 à 21'51''. (Oliwer Kaski a une assistance sur le but).
Nos bleus se montrent plus entreprenant en début de période, mais la souffrance reste la même.
Valentin Claireaux est chassé pour charge à retardement à 25'27''. C'est à nouveau une situation d'avantage numérique pour la Finlande.
Sur la séquence di Dio Balsamo intercepte un palet et s'en va en échapper, Lankinen sort le palet de la jambière gauche (27ème). En toute fin de désavantage numérique ça brasse devant la cage. Hardy est solide ce soir malgré tout.
Sur une rare mise au jeu gagnée, Treille et Bertrand partent en contre. Sacha lance du cercle droit mais c'est facile pour Lankinen. A la mi- match il y a 27-8 aux tirs pour la Finlande.
Le rythme n'est pas des plus soutenu. Chacune des deux équipes semblent en garder sous le pied pour les matchs à suivre. Sur la glace il semble y avoir comme un Gentlemen's agreement.
A 31'46'' Sallinen est chassé pour une obstruction. Voyons ce que nos bleus peuvent faire en avantage numérique ce soir…
Ils mettent du temps pour s'installer, Bertrand et Bozon combinent bien mais Lankinen bloque les angles.
Sur un revirement d'Alexandre Texier en zone défensive, Hardy doit s'employer alors que les deux équipes sont revenues à 5vs5.
L'arbitrage ne laisse rien passer ce soir, Peter Valier est chassé pour une obstruction à 34'20''.
La France fait le dos rond sur cette infériorité, Thiry lance di Dio Balsamo dont le lancer est dévié par une crosse Finlandaise. La pénalité est écoulée. Peu après Dame-Malka tente un lancer de la bleue sorti par Lankinen.
C'est au tour de Rech de buter face à Lankinen.
A 38'33'' Hakanpaa est chassé pour avoir retenu. La France joue bien son powerplay. Le lancer de Texier est dévié au-dessus des cages.
La France débutera la dernière période en avantage numérique pour trente-quatre secondes.
La possession est à l'avantage des Suomi 58% vs 42% pour la France.
Nos bleus rentrent aux vestiaires avec un retard de deux buts. Le match semble se jouer sous un faux rythme. La Finlande se préservant pour la suite, la France pour le match de demain crucial face à la Grande-Bretagne.
Nos Bleus pourrait nous offrir un beau troisième tiers s'ils marquaient sur la fin de l'avantage numérique.
Tirs : 6/12
FO : 4/13
PIM : 4/4. La Finlande gère tranquillement sa fin de match.
Le début de troisième tiers ressemble aux deux précédents. L'avantage numérique ne donne rien.
Les Finlandais ont une bonne séquence. C'est au tour des Français de se présenter face à Lankinen, Rech entre les cercles en pivot mais Lankinen sort la jambière à nouveau.
Sur ce début de période le palet va d'un but à l'autre. Sur une belle séquence Suomi Hardy doit s'employer à trois reprises pour repousser les assauts des Finlandais.
A 47'04'' Anthony Guttig s'en va sur le banc des pénalités pour avoir retenu.
Le première action sur la séquence est une échappée de Berthon qui contourne Lankinen mais ne trouve pas le filet.
La Finlande est pénalisée sur la même séquence, Manninen pour avoir fait trébucher à 47'41''.
C'est un quatre contre quatre pendant 1'23'', puis un avantage numérique pour la France pendant trente-six secondes.
Chakiachvili de la pointe mais le palet est contré par un Finlandais.
La fin de match se déroule sur un faux rythme. Savinainen gratte un palet à la bleue, lance Sallinen qui vient battre Hardy du revers lucarne gauche à 52'31'', c'est 0-3 Finlande.
Ce soir nous pouvons renir un Hardy des grands soirs et une très belle défense Bleue, cela n'aura pas suffit.
Sallinen est chassé pour faire trébucher à 56'31. Le powerplay ne donnera rien côté Français.
Fleury se fait contrer alors qu'il tente de prendre un rebond laissé par la défense Suomi.
Pour terminer le match Sacha Treille est envoyé au banc pour un surnombre Bleu à 58'46''.
Nous en resterons là.
La France s'incline à nouveau sur le score de trois buts à zéro. Florian Hardy nous fait un très très gros match ce soir. Cela n'a pas suffi tellement nos Bleus se sont mis sur un semblant de réserve pour le match crucial de demain. Le match face à Grande-Bretagne sera un all-in pour rester dans l'élite mondial coûte que coûte.
Tirs : 10/15
FO : - / -
PIM : 4/4. Zone Mixte : diDioBalsamo Cédric (attaquant de l'Equipe de France) : C'est le sixième match d'affilée, la fatigue s'accumule il y avait moins d'intensité ça peut se comprendre.
On a fait un bon match défensivement. C'est sur des petits détails que ça se joue.
On répète à chaque match qu'il ne faut pas prendre de pénalités et on en prend encore. Ces moments de relâchement nous coûte cher. Tes impressions sur ce premier mondial ? C'est pas compliqué sauf sur les grosses. Ça va vite, c'est intense ça joue bien. Pour moi c'est une expérience incroyable. J'adore, je prends de l'expérience, j'apprends et je me donne à fond. L'idée c'était d'en garder sous le pied pour demain ? Pas du tout !
On prend chaque match les uns après les autres. On est pas là pour se retenir. On était là pour gagner. Tout le monde a travaillé sur la glace ce soir.
Philippe Bozon (Selectionneur de l'Equipe de France) : Oui on a décidé de jouer. On voulait rester très compact en début de match et bien organisé en zone neutre. On l'a bien fait. Le scénario est un peu le même que contre les Slovaques, les USA… C'est une pénalité qui débloque un peu le match et nous coupe le momentum. De toute façon que ce soit 1-0, 2-0… On a continué à travailler pour rester dans le rythme.
Jouer la Finlande avec ce rythme-là cela nous servira pour demain. Hardy a fait un gros match ce soir ? Oui. On a pris la décision de le mettre en partant. Il fait souvent de gros matchs face aux grosses Nations. Il a été chercher la Finlande déjà. L'idée c'était de voir si on ne pouvait pas voler un match aussi. Stratégie de les contrer en désavantage ? On a des joueurs qui ont de la vitesse en PK, ils l'ont utilisé quelque fois malheureusement sans succès.
On a été meilleur dans ce secteur-là par rapport aux matchs précédents. Le partant pour demain ? On ne sait pas encore. On avait une idée au début du match mais on va voir. Il faut qu'on en discute. Hugo Gallet ? Le staff médical travaille fort là-dessus. On va essayer mais ce n'est pas garanti à 100%. Les Britanniques vous les avez vu jouer, qu'en pensez-vous ? faut-il en avoir peur ? C'est une équipe qui travaille très fort à chaque présence. Ils sont très, très regroupés devant la cage. Ils lancent des contres dès qu'ils le peuvent. Ils jouent à la Nord-Américaine en lançant à la cage.
Il faudra mettre une intensité et la bonne vitesse dès le début du match. Le premier but décisif ? Oui. Après on va voir qui sera le partant demain.
Les Danois ont vite fait sauter la bulle rapidement. Il faudra faire pareil demain.
Il ne faudra pas paniquer si on a pas le début de match qu'il faut.
Eliot Berthon (attaquant de la France) : "Dans l'ensemble, nous avons été plus solides défensivement que les matchs précédents. Mais nous ne gagnerons pas beaucoup de matchs en prenant autant de pénalités. Le match se joue là-dessus. On l'avait dit avant le match... Du coup, nous avons passé trop de temps à défendre. Nous avons tout de même montré notre caractère et travaillé fort, sans penser à demain.
La Grande-Bretagne : Il faudra être fort mentalement, et ne pas se mettre trop de pression. Mettre du tempo, de l'intensité. On a prouvé par le passé que nous avions la force mental sur ces matchs et nous devrons jouer en patron, dicter le rythme du match. Il faudra mettre du patinage, ils ont des faiblesses et à nous de les exploiter. Et ne pas manquer nos chances en supériorité, être aussi solides que ce soir en infériorité. Ce soir, nous avons eu des occasions en infériorité, c'est assez rare d'en avoir autant. Nous aurons besoin d'une grande performance défensive, de beaucoup de solidarité : nous devons gagner ensemble."
Jonathan Janil (défenseur de la France) :"Oui, nous avions la Grande-Bretagne dans un coin de la tête, mais nous croyions vraiment à l'exploit ce soir et nous n'avons pas joué en pensant au match d'après. Faire un bon match ce soir était la meilleure façon de préparer celui de demain. La Finlande, on sait ce que c'est, mais nous avons tenté nos chances sans réussir à les convertir.
Les pénalités, c'est notre pêché mignon contre les grosses nations malheureusement. On perd de l'énergie à les tuer, ce qu'on a bien fait ce soir, et cela n'aide pas ensuite à avoir l'énergie à cinq-contre-cinq. Maintenant, nous avons essayé ce soir et échoué, il faut tourner la page.
La Grande-Bretagne : cela fait quoi, dix, onze ans qu'on est en élite ? On a vécu pire que ça, je pense au match contre la Lettonie à Prague. A nous de leur montrer qui est le patron, et leur montrer qu'une place en élite se paie chèrement. Il ne faudra pas se précipiter, ne pas jouer avec la peur au ventre. Nous avons assez d'expérience et de talent. Maintenant, il faut penser à la récupération."