La Pologne remporte la première au jeu et part à l'assaut, les premières secondes donnent lieu à un round d'observation jusqu'à une première pénalité sévère sifflée pour les visiteurs. Une fois de plus, le powerplay français est très inefficace et rentre bredouille. L'intenable Jeziorski s'infiltre et, pour l'arrêter, les tricolores sont contraints à la faute.
Les Polonais poussent à leur tour et forcent le verrou, Bednarz lance, Gautero repousse, le rebond file jusqu'à Dawid Duzy qui n'a plus qu'à pousser dans l'angle ouvert (0-1 à 02'25).

Photographe : Karel Maticka

Kévin Tassery troue le but polonais

Les Slaves restent dangereux, à l'image de Jarosz qui s'offre un contre solitaire, mais qui voit son tir terminer dans la mitaine de Gautero. Théophile Miquelot va lui répondre par une action similaire, et c'est également la mitaine polonaise qui évite le but.
Le match est équilibré et les deux équipes s'offrent un duel intéressant. La France, sur une action bien menée, va revenir au score. La défense polonaise sombre brutalement, Pierre Robert, bien décalé, parvient à faire trembler les filets et rugir le public (1-1 à 05'54).
Mortel égarement pour les joueurs de l'Est qui se ressaisissent rapidement, la France, sous pression, est une nouvelle fois sanctionnée. Les Polonais forcent le verrou et vont repasser devant sur un but qui se veut le remake du premier. Rzekanowski lance, le portier repousse, le puck file au second poteau où Patryk Krezolek est à l'embuscade et met au fond (1-2 à 10'59).
La France, malmenée, manque de sombrer, Tomasz Skokan s'infiltre et remet un tir dangereux, mais Théo Gautero parvient à le repousser de justesse dans le coin.
Les Bleuets, inquiets, réussissent à relancer la machine et  commencent doucement à aller mieux mais Lewartowski reste vigilant devant son filet. Les Français, comme la veille, peinent à profiter de leurs supériorités et le score reste figé. Une contre-attaque rouge manque de s'avérer mortelle, Pas et Rzekanowski font le une-deux mais la passe du premier est trop puissante et le palet va mourir contre la bande. La machine "Polska" est lancée et bombarde, Fraszko lance, le portier dévie, le puck part de l'autre côté et Rafalik reprend de volée mais Gautero vole et repousse le tir par un arrêt époustouflant.

Tirs cadrés : 9 / 8 pour la Pologne
Engagements : 8 / 5 pour la Pologne

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Le Coq claironne :

La France revient sur la glace très vite et obtient une supériorité d'entrée de jeu mais, une fois encore, les cinq Français ne peuvent battre l'ultime carré polonais ni le gardien. Les visiteurs tentent d'inverser la tendance mais sans véritablement de succès.
Les Français contrôlent le palet et verrouillent le match mais se heurtent encore une fois à Kamil Lewartowski, dernier rempart slave et héroïque sous les coups de boutoirs. Il virevolte autour de son filet avec aisance pour éviter à son équipe d'être rejointe au score.

Photographe : Karel Maticka

Kamil Lewartowski au four et au moulin

Skokan est violement projeté contre le bande, il ne se relève que difficilement et doit quitter la glace, sans y revenir. Après cette mésaventure, comme un malheur n'arrive jamais seul, les Polonais vont perdre leur avantage. Théophile Miquelot remonte la glace à grands coups de lames et, sur le côté, expédie le palet dans l'angle opposé pour une bien belle égalisation (2-2 à 27'46).
La machine bleue, lancée, va être instoppable, dans la foulée Miquelot signe le doublé sur une chevauchée solitaire et permet à la France de mener pour la toute première fois (3-2 à 28'25).
La Pologne vacille et ne parvient pas à juguler l'hémorragie, sa défense vole en éclat sous le rythme infernal des jeunes tricolores. Louis Petit, à mi-zone, enroule un tir et place la rondelle juste sous la barre (4-2 à 31'20).
Les Français monopolisent le jeu mais les rouges lancent toujours des contres dangereux que Gautero gère sans trop de difficulté.
Le match s'accélère encore et se débride, on va d'une cage à l'autre dans un rythme infernal. Ces "coast to coast" vont finir par profiter aux locaux. En effet, la Pologne est pénalisée et, pour une fois, la supériorité numérique va être bien menée. Le puck tourne dans les palettes et, finalement, Petit loge la rondelle en pleine lucarne (5-2 à 35'07).
La France, impériale, continue son bombardement mais, cette fois-ci, Lewartowski a le dernier mot jusqu'à la fin d'un deuxième tiers parfaitement contrôlé d'un bout à l'autre par les Bleuets.

Sans incidence :

Les Français reviennent à toute allure dans ce dernier tiers mais cette vitesse ne donne pas de véritables occasions, à cause d'une précipitation trop grande et d'un manque de collectif en attaque.

Photographe : Karel Maticka

Les Bleuets triomphent

La Pologne joue toujours sa chance en contre et se montre de plus en plus entreprenante, cherchant logiquement à revenir au score. Mais Théo Gautero s'interpose à de nombreuses reprises.
A force de tentatives, l'effort des gars de l'Est va être récompensé, Fraszko lance, un rebond concédé par le portier permet à Barthomiej Jeziorski de faire trembler les filets (5-3 à 50'43).
Les Français, poussés par le public local, contrent rapidement mais sont pris par la patrouille, le powerplay polonais, stérile, ne donne pas de quoi inquiéter les tricolores qui tiennent bon et repartent bien vite à leurs affaires.
Sur une combinaison parfaite, les Bleuets vont reprendre leurs trois longueurs d'avance, Badinier sert idéalement Kévin Tassery qui reprend de volée (6-3 à 55'00).
La messe est dite, semble-t-il, mais l'Aigle Blanc n'a pas encore perdu toutes ses plumes et, d'un ultime coup d'aile, repart à l'assaut. Les minutes défilent en faveur des Bleuets qui tuent efficacement le temps. La Pologne s'affole mais ne parvient pas à réduire la mise, la sirène offre la première victoire française sur le glaçon bisontin. Les Bleuets peuvent se congratuler, applaudis à tout rompre par le public conquis par ces jeunes pousses.

Tirs cadrés : 11 / 11
Engagements : 7 / 5 pour la Pologne


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Théophile Miquelot
** : Kévin Tassery
* : Louis Petit

 

La France, battue au premier match, s'est bien rattrapée lors de la deuxième rencontre. Devant un public très présent, les Français ont une nouvelle fois mal commencé la partie et, sans les bons arrêts de Gautero, leur portier, la note aurait pu être plus sévère à l'issue des vingt premières minutes. Comme la veille, les Bleuets ont su mettre un coup d'accélérateur dans le second mais, contrairement au match 1, ils ont, cette fois-ci, fait voler en éclat leur adversaire et pu prendre un avantage décisif. La défense a été bien plus resserrée mais le powerplay reste encore un peu faible.
En face, les joueurs de l'Aigle Blanc n'ont pu confirmer, après un départ de bon aloi ils ont complètement déjoué dans la deuxième période, passant très près de la correction. Leur retour en dernier vingt n'a pas été suffisant pour faire douter une très bonne équipe de France.
La belle aura lieu dès cet après-midi, toujours sur la glace de La Fayette.