Les Français remportent la première mise au jeu et se ruent vite à l'assaut. Le jeu local est un peu brouillon mais la Pologne, absente, ne parvient pas à en profiter. Une pénalité vient briser l'offensive française mais elle ne réveille pas pour autant les visiteurs qui ne font pas grand-chose pour ouvrir leur compteur.
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| Photographe : Karel Maticka |
| La France s'impose au bout du suspense |
Les Polonais finissent enfin par sortir de leur torpeur et, comme à leur habitude, s'appuient sur la vitesse et le contrôle du palet de leurs éléments pour bousculer le bloc français. Duzy, isolé au second poteau, ne parvient pas à déjouer Timothée Cachard.
Les Coqs prennent les choses en main et s'installent en zone offensive, ils rivalisent de talent mais butent sur Karol Buczek. Leurs adversaires, bien que dominés, parviennent toujours à lancer des contres qui restent dangereux. Fraszko s'illustre sur un break mais Cachard ne bronche pas et repousse au loin.
La partie se retourne alors et ce sont les Slaves qui se retrouvent à l'offensive et se mettent à presser de tous côtés, la défense, débordée, peine à s'en sortir mais Cachard multiplie les parades et reste impérial malgré le bourdonnement de l'Aigle Blanc.
Les Polonais contrôlent le match mais sans parvenir à débloquer leur compteur, le tir de Podlipni est capté au vol par un impeccable coup de mitaine du portier tricolore.
En toute fin de tiers, les Français se reprennent un peu mais sans succès, Miquelot voit son tir terminer dans la mitaine de Buczek.
Tirs cadrés : 14 / 11 pour la Pologne
Engagements : 8 / 5 pour la Pologne
La porte rouge et blanche s'entrouvre :
Les Polonais reprennent sur un bon train et attaquent d'entrée, Krezolek lance dans un angle fermé. La contre-offensive française est enrayée avec efficacité.
Les visiteurs confirment leur bonne forme du premier tiers et tiennent le match, contrairement aux deux précédentes parties ils ne s'écroulent pas dans cette période et au contraire forcent le portier bleu à repousser de nombreuses tentatives.
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| Photographe : Karel Maticka |
| Timothée Cachard impérial dans ce match |
La France, qui a bien résisté, réussit à inverser la tendance avec autant d'efficacité, elle réussit même à obtenir une supériorité mais, au lieu d'en profiter, se met même en difficulté face aux contre-attaques de leurs rivaux de la semaine.
Le jeu est équilibré mais les deux offensives restent stériles, les arrêts des gardiens y sont pour quelque chose mais n'expliquent pas tout, les erreurs, les mauvaises passes et quelques placements défectueux font qu'on commence à s'ennuyer ferme dans ce match 3.
Une superbe combinaison française manque de peu d'offrir le premier but de la partie, Robert sert Tassery au second poteau, mais Karol Buczek vole littéralement et capte d'un coup de mitaine désespéré.
Les Français continuent de pousser et commencent à faire mal à leur adversaire qui prend l'eau, sur un puissant tir de
Maxime Ritz, Buczek repousse encore une fois, le palet retombe devant le portier qui plonge dessus pour le couvrir mais Pierre Robert est plus rapide et pousse au fond (1-0 à 34'28).
Electrochoc pour les Bleuets qui se ruent à l'assaut comme la misère sur le pauvre monde, la pression monte sur la cage polonaise que Buczek défend tant bien que mal. La marée monte mais sans parvenir à noyer l'Aigle Blanc.
En fin de période, les Polonais, qui ont laissé passer l'orage, tentent de revenir au score mais Timothé Cachard en a décidé autrement et bloque tous les tirs proposés.
Tirs cadrés : 13 / 12 pour la Pologne
Engagements : 8 / 8
Rien n'est fait :
Le dernier tiers reprend mollement, les deux équipes commencent à accuser la fatigue, après trois matchs consécutifs dans la capitale comtoise.
Robert trouve, une fois encore, la mitaine de Buczek, les tirs s'enchaînent mais le score n'évolue pas. La Pologne, sous pression, commet une faute, le powerplay tricolore, bien placé, met à mal le carré polonais qui résiste tout de même et parvient à tenir.
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| Photographe : Karel Maticka |
| Le but de la victoire signé Tassery |
La team Polska renverse la vapeur et s'installe bien vite, la défense bleue est secouée par l'assaut blanc.
Le tir de Podlipni heurte la bande derrière le but et revient sur l'angle droit, Patryk Krezolek, à l'embuscade, pousse entre le patin du portier et le poteau pour égaliser (1-1 à 46'30).
Les Bleuets tentent alors de récupérer le contrôle de la partie mais Buczek reste intraitable sur sa ligne. L'assaut français est de courte durée et ce sont les Polonais qui reprennent la mainmise sur le jeu.
La pression change de camp et Cachard doit s'employer, mais les pénalités pleuvent sur le dos des Français qui se retrouvent à trois. Le powerplay polonais balbutie, les rares tirs sont efficacement bloqués par la défense. Malgré ce très long double avantage, le danger n'est pas véritablement présent.
Puis ce sont les Slaves qui ploient sous les fautes mais les Bleuets, tout comme leur adversaire, ne parviennent pas à tuer le match dans cette situation.
Le temps mort pris par le coach polonais ne donne rien, la sirène retentit et, une fois encore, il n'y a pas de vainqueur à l'issue du temps réglementaire.
Tirs cadrés : 13 / 9 pour la Pologne
Engagements : 9 / 8 pour la Pologne
La France arrache la belle :
Pour une seconde fois en trois matchs, il faut une prolongation de 5 minutes pour déterminer le nom du vainqueur. Les deux équipes espèrent remporter cette "finale".
Les Polonais démarrent pied au plancher pour briser leur adversaire et rééditer leur succès au premier match. Le tir puissant de Rafalik est bien repoussé par le gardien bleu.
Les Français parviennent à remettre la crosse sur la rondelle et mènent la charge. Ritz temporise à la bleue, il remet pour Petit qui lance, Karol Buczek repousse, le puck traîne devant la cage, Tassery récupère, se décale et fusille le cerbère polonais malgré son coup de jambe désespéré (2-1 à 61'57).
Les Bleuets et le public explosent de joie, pendant que les Polonais enragent et laissent exploser leur déception.
Tirs cadrés : 2 / 1 pour la France
Engagements : 1 / 1
Etoiles Hockey Hebdo :
*** : Timothée Cachard
** : Karol Buczek
* : Maxime Ritz
Equipe type du stage par Hockey Hebdo :
Gardien : Timothée Cachard (France)
Défenseurs : Maxime Ritz (France), Tomasz Skokan (Pologne)
Attaquants : Kévin Tassery (France), Rafal Podlipni (Pologne), Pierre Robert (France),
Les Français arrachent donc, au bout du suspense, la belle dans cette série de trois matchs. Ils ont peiné à se défaire d'accrocheurs polonais. Dans cette partie, les Bleuets ont souffert pour une fois d'une frigidité offensive, contenue notamment par le portier slave en pleine forme. La défense a encore une fois peiné pour freiner la rapide offensive adversaire. Heureusement pour les tricolores, Timothée Cachard, impérial tout le match, a réussi à bloquer les très nombreux tirs. En prolongation, l'unique offensive locale a été la bonne et les Bleuets repartent avec deux victoires de la cité bleue.
La Pologne aura montré un bien beau visage durant ces trois jours, vainqueur au premier match, le second tiers du match deux les a complètement enfoncés. Mais aujourd'hui, ils ne sont pas passé loin de la victoire. Ils se sont heurtés à un excellent gardien et leur powerplay, qui a complètement dévissé, leur a coûté cher !
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