Arbitres : Michael Tscherrig, Mikko Kaukokari et Stany Gnemmi, Benjamin Francey
Buts : Genève : Davos :
Pénalités
2x2' contre Genève
5x2' contre Davos
Catarina de Freitas (archives)
Mercredi soir, le champion en titre accueillait Davos. Les visiteurs ont réalisé un coup parfait grâce à une performance de haut niveau d’Aeschlimann.
Davos fort en réalisme
Servette monopolise la rondelle pendant les deux premières minutes. Le premier shoot longue distance est de Berni, imité dans la foulée de Pouliot. Ce dernier va au contact d’Egli qui va être sanctionné pour l’avoir fait trébucher à 2:44. Nous avons l’impression que les tirs de loin ont été travaillés, car Winnik refait la même tentative et au même endroit que ses partenaires. Aeschlimann doit intervenir deux fois avec l’aide de ses défenseurs. Après ce premier power play, Davos respire un peu en ayant une phase de possession dans le camp genevois. C’est une bonne intention mais cela ne met pas Descloux en danger. Aeschlimann doit encore s’opposer aux tirs lointains de Le Coultre, Hammerer s’opposera même en sacrifice pour son équipe. Barandun retient Filppula qui allait au but à 09:49. Les hommes d’ Holden défendent bien et sortent bien sur le porteur du palet. La première occasion pour les visiteurs est l’œuvre d’Heinen sur un tir lointain après treize minutes de jeu !
Juste après, les Grenats vont ouvrir la marque. Pouliot lance en profondeur Bertaggia dans la zone neutre. Il patine fort vers la cage et bat Aeschlimann entre les jambes (13:33 ; 1-0). Tanner va être pénalisé à 16:22 et c’est sur le troisième et dernier tir de la période que les Davosiens vont égaliser. Näkyvä mise dans l’axe pour Nordström. Il profite que Descloux se replace vers le centre de sa cage pour contrôler la rondelle. Descloux anticipe trop son déplacement sur un côté pour que l’ancien de Boston et de Carolina puisse égaliser tranquillement (17:28 ; 1-1). Prassl, auteur d’une crosse haute prendra quatre minutes de pénalité à 18:19. Genève pousse mais l’ultime tentative de Filppula est repoussée par le gardien adverse.
Tirs : 10 / 03 Stransky offre la victoire
Malgré les 2’20 de pénalité en début de période, le GSHC n’a pas pu profiter de la supériorité numérique, ce qui est un tournant dans cette rencontre. La faute à Aeschlimann, auteur d’un arrêt sur un revers de Filppula. Prass se permet même un tir de loin qui passe de peu à côté. Praplan est vite sanctionné à 21:59 pour avoir accroché Egli dans la zone neutre. Vont-ils refaire le coup du premier tiers ? Le « 4 contre 4 » durant 20 secondes ne profitera a aucune des formations. On bascule donc sur le power play de Davos où Descloux doit dévier un tir de Rasmussen. Cette supériorité numérique est mal jouée où il y a beaucoup d’imprécisions dans les passes. Frehner bien servi dans l’axe mais trop sur le portier genevois. Nordström va même trouver le poteau gauche de Descloux sur un tir croisé. La VAR va intervenir à septième minute de jeu où Bertaggia pensait avoir marqué. Visuellement tout le monde le pensait mais c’était un effet d’optique. Dahlbeck retient un adversaire à 29:18.
L’indiscipline peut faire perdre le match à Davos mais c’est leur gardien qui les maintient en vie grâce à une autre parade sur un tir entre les jambes d’Hartikainen. Son geste technique était louable mais pas efficace. Alors que les deux gardiens se répondent avec de beaux arrêts, Davos va surprendre le champion. Egli tente de loin dans la zone d’engagement gauche, Karrer contre du bas du corps. Nussbaumer est présent, le palet est statique devant la cage. Descloux ne prend pas la bonne décision et reste bloqué sur sa ligne. Servi par son partenaire, le Tchèque inscrit le second but (35:49 ; 1-2).
Aeschlimann, prestation haut de gamme
Le troisième tiers va être un copié collé du premier avec une domination locale important mais avec moins de pénalités. Davos est bien concentré sur la défense, moins porté sur l’attaque. Descloux n’interviendra que trois fois au lieu de douze pour le portier adverse. Genève va donc s’incliner à la maison pour la première fois dans le temps réglementaire, mais la seconde défaite consécutive aux Vernets.