Le match débute par l'intermédiaire des Dragons qui sont les premiers en action suppléés par les Amiénois qui coupent cette première offensive et manquent d'en profiter. Le match est bien engagé et les Normands assènent un nouveau slap en direction de la cage de Sopko qui voit ses coéquipiers répondre par une même action.
Les offensives sont plus nombreuses du côté des Rouennais qui, par l'intermédiaire de Lampérier, manquent la cage de quelques centimètres.
Amiens revient à la charge sans succès et c'est au contraire Rouen qui récupère et contre-attaque par l'intermédiaire du duo Lampérier-Guenette trouvant Léveillé seul face à la cage et transformant l'occasion. Leveillé ouvre ses compteurs sur les bords de Seine et donne l'avantage aux Dragons bien rentrés dans ce match (1-0/3'07/Léveillé ass. Guenette et Thinel).
Rouen contrôle très bien la rondelle et, sur un bon décalage en direction de Benoit, Sopko, qui sent le danger s'intensifier sur ses filets, dégage cette nouvelle occasion hors de la glace.

Pascal Longuemare

Une première pénalité contre Amiens laisse un peu plus de place aux locaux qui en profitent pour asseoir leur domination et doubler la mise sur une très bonne reprise de Lacroix (2-0/6'24/Lacroix ass. Charland).
Le jeu repart et le même Lacroix part seul face à la cage picarde mais rate le coche face à Sopko qui déplace la cage.
Le match est en sens unique et Lacroix trouve Desrosiers qui envoie un tir en direction de la cage amiénoise, celui-ci est dévié par Cunningham et termine une nouvelle fois au fond des filets de Sopko désabusé par cet écart rapidement creusé par les Rouennais (3-0/10'18/Cunningham ass. Desrosiers et Lacroix).
Le public a à peine le temps de se remettre de ses émotions et une nouvelle offensive rouennaise, emmenée par Coulombe qui joue la passe avec Charland, est transformée par le défenseur canadien qui vient placer son tir entre les jambières de Sopko (4-0/12'44/Coulombe ass. Charland et Desrosiers).

Rouen confisque le palet à ses adversaires et continue d'appuyer sur l'accélérateur par l'intermédiaire de Lacroix qui envoie un slap en direction de Sopko, celui-ci vient repousser de peu cette lourde frappe mais le portier des Gothiques est totalement délaissé par sa défense et voit Charland venir pousser la rondelle au fond des filets presque vides (5-0/16'26/Charland ass. Lacroix et Desrosiers).
Le premier tiers se termine sur cette nette domination des Normands dont la mécanique semble bien huilée face aux Amiénois qui n'ont pas montré de réelle réaction pour panser les brèches qui ont entraîné la déconvenue traduisant ce lourd écart dans ce premier chapitre.
 

Le second volet débute et Rouen repart comme il a fini le premier mais c'est Amiens qui se procure la première occasion mais tombe sur le gardien nouveau gardien rouennais déjà surnommé "Rio" par le public et qui réalise un superbe arrêt sur la première réelle occasion picarde.
Les Rouennais font immédiatement oublier ce tir amiénois par un nouveau point inscrit par le jeune Mony assisté d'une autre partie de la jeune garde normande (6-0/22'22/Mony ass. Guillemain et Lubin).
Le contrôle du palet est toujours normand et Leveillé accélère pour se retrouver devant la cage de Sopko qui tombe dans le piège tendu par le Rouennais qui transmet la rondelle en retrait pour Koudys qui vient alourdir encore la marque (7-0/24'20/Koudys ass. Léveillé et Manavian).
Les Amiénois, orgueilleux, décident de se remettre au travail pour rééquilibrer les débats mais le gardien rouennais compte bien garder ses filets inviolés et vient avorter la nouvelle attaque picarde qui entraîne une échauffourée mais surtout l'infériorité des locaux qui répondent aux provocations adverses.

Pascal Longuemare

Cette différence numérique ne change rien et le coach amiénois décide alors de changer son gardien pour limiter les dégâts mais il n'en est rien car Guenette, sur une nouvelle action et tournant autour de la cage du nouvel entrant, trouve Thinel qui se joue de Duquenne et score une huitième fois pour le camp normand (8-0/32'42/Thinel ass. Guenette).
Les Normands écopent de nouveau d'une pénalité et Amiens vient s'installer enfin autour de la cage de Riopel, la défense rouennaise récupère pourtant le palet mais, sur relance dans l'axe et dans les airs, Belanger intercepte la rondelle avec le gant et ajuste le gardien rouennais en croisant sa frappe pour enfin débloquer le compteur des Gothiques (8-1/34'35/ Belanger sans ass.).

Rouen est toujours en infériorité et se bat contre des Amiénois opportunistes sur cet avantage puisque, sur une passe de Stockton, Champagne trouve une seconde fois la faille pour le camp picard qui souffle un peu (8-2/36'39/Champagne ass. Stockton et Belanger).
Les Gothiques pensent être sur la pente ascendante après avoir retrouvé le chemin des filets et après avoir renversé la vapeur mais ça n'est qu'illusion puisque Leveillé vient ajouter le neuvième point rouennais sur un décalage de Coulombe (9-2/39'30/ Leveillé ass. Coulombe et Thinel).
La seconde partie se termine sur ce lourd avantage des Dragons qui ont continué ce qu'ils avaient commencé au premier tiers face à des Amiénois qui ont su profiter de leur supériorité pour réduire l'écart et se rassurer un peu.
 

Le troisième et dernier chapitre recommence par une nouvelle attaque de Rouen en supériorité mais l'euphorie des deux premiers tiers semble retombée malgré la domination offensive des Normands qui font un peu plus tourner leur jeune garde.
Le seul éclair de ce troisième tiers vient des Amiénois qui profitent d'une nouvelle supériorité numérique pour transformer leur troisième point du match grâce à Champagne, bien aidé de Stockton (9-3/51'21/Champagne ass. Stockton).
Ce tiers semble s'équilibrer et les deux camps se répondent coup pour coup avec un net retour de forme des Amiénois mais les deux camps restent muets pour cette fin de match où les locaux finissent donc en infériorité. Le score reste inchangé et vient clôturer un second match de préparation en faveur des Normands qui ont fait parler la poudre.

Pascal Longuemare

Ce score peut malgré tout être trompeur car les Rouennais qui semblent déjà bien en jambes, ont rencontré des Amiénois qui, eux, étaient diminués par les absences dans leur effectif. Le point positif à néanmoins noter côté rouennais est le réalisme offensif retrouvé et dû à l'apport de ses nouvelles recrues tandis que les Gothiques pourront se consoler avec la concrétisation des attaques en supériorité.
On ne peut encore réellement déterminer le niveau de ces deux équipes qui sont encore en rodage et il faudra attendre le début du championnat avant de juger ces deux effectifs.