Premier match de la saison 2022/2023 pour les dragons sur leur glaçon avec les réceptions des boxers de Bordeaux. Si pour les visiteurs c’est le premier, pour les locaux c’est le quatrième en cinq jours. C’est dans une patinoire relativement bien fournie que va se dérouler cette rencontre. Les dragons sont privés de Chakiachvili (remplacé par le jeune Tournier) tandis que Bordeaux affiche complet.
Buts : Rouen : 02.13 Joris Bedin (ass Aleksi Elorinne et Kelsey Tessier) ; 09.50 François Beauchemin (ass Christophe Boivin et Alexandre Mallet) ; 61.22 François Beauchemin (ass Sacha Guimond et Alexandre Mallet) Bordeaux : ; 55.47 Peter Valier (ass Axel Prissaint) ; 57.58 Massimo Carozza
Rouen pied au plancher.
Sur leur dynamique du tournoi de Cergy, Roue débute fort cette rencontre et imprime un pressing très haut qui met les boxers en grosse difficulté par leur absence de rythme. La pression est trop forte pour que les locaux et Fouquerel ne baissent pavillon.
Photographe : Marine Romain
Sur un palet récupéré par Tessier en zone défensive, il lance le jeune Tournier sur la gauche qui déborde et trouve plein axe Bedin qui fructifie le cadeau (01.13 / 1-0 / Bedin ass. Tournier et Tessier).
Galvanisé par cette ouverture rapide, Rouen ne baisse pas de rythme et exerce toujours un gros pressing même si Bordeaux sort de temps en temps de l’étreinte.
A mi-tiers, les dragons double la mise par son nouveau trio d’attaquant canadien. Mallet travaille fort dans le « coin gauche » du but des boxers et en sort vainqueur pour trouver esseulé Beauchemin dans l’axe qui ne se prive pas pour fusiller Fouquerel (09.50 / 2-0 / Beauchemin ass. Mallet et Boivin).
Avec deux unités d’avance, Rouen éprouve quelque peu le besoin de souffler ce qui profite à Forsblom d’adresser le premier tir dangereux que Pintaric vigilent détourne du bouclier (11.44). Les débats s’équilibrent et chaque formation à ses occasions pour faire trembler les filets mais les cerbères cette fois font bonne garde.
Le tiers s’achève avec deux buts d’avance au tableau d’affichage en faveur des locaux. Avantage mérité puisqu’une équipe est déjà en rythme alors qu’une autre en cherche.
Dos à dos
Photographe : Marine Romain
Changement de physionomie pour ce second acte de la rencontre, avec une reprise à l’avantage des boxers qui trouve du rythme et se montre très menaçant mais Pintaric est concentré.
Rouen joue alors en contre et la jeunesse se met en action. Hervé, bien lancé par Tomasino, perd son face à face contre Fouquerel (23.31).
Pintaric se montrera aussi face à un missile à la bleue de Warner (25.36) et surtout en réalisant un big arrêt devant Jevpalovs qui le voyait déjà au fond (27.57).
Arrive la mi-match, moment que choisit les coachs pour changer de gardien. Ainsi Richard prend place pour Bordeaux et Caubet pour Rouen.
La situation ne change guère avec toujours une meilleur présence bordelaise face à des dragons qui baisse peu à peu, mais qui mène toujours au score.
Un tiers sans but, d’abord parce que les gardiens ont fait leur job et aussi par une équipe des boxers qui se cherchent encore et des rouennais qui accusent le coup suite aux matchs à répétition. Bordeaux revient à hauteur.
Dès l’entame de ce troisième tiers, Bordeaux qui retrouve ses jambes met le jeune Caubet à contribution mais qui s’impose à chaque fois avec autorité sur des tentatives de Forsblom (51.26) Warner (51.49) et Spinozzi (52.29). Richard lui rend l’appareil face à Leborgne qui lui adresse un tir très vicieux.
Photographe : Marine Romain
L’emprise bordelaise grandit au fil du temps et Rouen accuse la fatigue et c’est tout logiquement que Bordeaux va faire trembler les filets. Prissaint s’échappe sur la gauche et trouve Valier démarqué dans l’axe, la déviation du nouveau bordelais fait mouche (55.47 / 2-1/ Valier ass. Prissaint).
Bordeaux pousse sentant les dragons en souffrance tandis que Rouen recule afin de conserver son maigre avantage. On arrive dans les deux dernières minutes moment que choisi Carozza pour sortir de sa boite. Il récupère un palet côté droit, feinte le centre et glisse le palet petit filet lors du replacement de Caubet, imparable (57.58 / 2-2 / Carozza).
Ça sera donc la prolongation de 5 minutes à 3 contre 3 et en mort subite.
Un ultime tiers complètement à l’avantage et à l’initiative des boxers qui n’ont rien lâché. L’égalisation en fin de rencontre est totalement méritée tant les joueurs du coach Dimet auront été dominateur. Rouen pour finir.
Contrairement au troisième tiers, c’est Rouen qui prend la main sur cette prolongation et Beauchemin côté droit se demande encore comme Richard à capter la rondelle dans sa mitaine avec un plongeon à faire pâlir un gardien de football (60.54).
Photographe : Marine Romain
Comme souvent les prisons coutent chères, bordeaux va s’en rendre compte. Le 4 contre 3 est bien négocié par le quatuor canadien (Guimond, Boivin, Mallet et Beauchemin), le palet circule de crosses en crosses et c’est celle de Beauchemin sur la droite qui a le dernier mot (61.22 / 3-2/ Beauchemin ass. Guimond et Mallet).
Rouen remporte donc cette première à domicile non sans souffrir. Nul doute qu’une fois encore les bordelais seront difficile à manœuvrer. Côté rouennais difficile de bien juger, car en pleine préparation enchainer 4 rencontres laissent forcement des traces sur le physique et sur la prestation d’ensemble. Mais le potentiel est là tout comme à première vue la qualité aussi.
Fabrice Lhenry en conférence de presse d’après match est dans l’ensemble satisfait de la prestation de son équipe. Que sur le gros week-end il y a eu des hauts et des bas tout à fait légitime. Pour le moins celui d’avoir concédé beaucoup du buts et côté positif d’en avoir marqué beaucoup. Il concède qu’il n’y avait plus trop d’essence dans le moteur rouennais dès la mi-match mais avec tant de rencontres en peu de temps c’est logique. Il ajoute que la victoire fait beaucoup de bien au moral du groupe.