Les Dragons prennent dès l’entame du match le contrôle du palet et alertent aussitôt Papillon via Caron en solo, puis Dusseau de la bleue par deux fois sans inquiéter le cerbère Caennais.
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Photographe : Marine Romain |
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Il faudra quelques égarements dans la relance pour que de son côté Pintaric ne se refroidisse sur la glace après 5 minutes à sens unique.
Et s’est d’ailleurs sur une relance derrière le but de ce dernier que Langlais viens battre en face à face Papillon après avoir enrhumé la défense adverse. (06.56 / 1 - 0 / Langlais ass Thinel Lampérier).
Rouen poursuit son match à sens unique où Brodeur, Deschamps puis Aléardi manquent sur la finition de creuser l’écart, ou font face à des arrêts reflexes du backup de Rouen qui se met en lumière, valant reconnaissance du public qui scande plusieurs fois son nom en signe d’approbation.
Papillon ne pourra toutefois rien face à une attaque de près de Caron qui l’oblige à se décaler devant le but.
Le rebond profite à Lampérier qui esseulé au 2e poteau n’a plus qu’à pousser le palet (18.55 / 2 – 0 / Lampérier ass Caron Thinel).
Le second tiers redémarre comme avait commencé le premier, sauf qu’une pénalité contre Rouen offre l’opportunité aux Caennais de prendre un peu possession du palet.
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Photographe : Marine Romain |
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Mais Pintaric et sa défense veillent au grain et ne laissent que peu d’opportunités de cadrer.
De retour à égalité Le Dragon reprend l’ascendant sur le match et aggrave le score sur une passe à trois rondement menée avec Thinel à la conclusion (17.15 / 3 – 0 / Thinel ass Miklik Lampérier).
Loin de se montrer condescendants envers leurs cousins Normands,
les Dragons portent l’avance de quatre unités sur un contre rapide amenant un deux contre un permettant à Ritz sur passe de Miklik de scorer (31.34 / 4 – 0 / Ritz ass Miklik Bedin).
Il faudra finalement aux Caennais d’une largesse des Dragons leur offrant une pénalité (alors que les Rouennais étaient en supériorité)
pour qu’à quatre contre quatre les Drakkars ouvrent leur compteur à quelques secondes de la fin du 2e tiers (37.27 / 4 – 1 / Aurard ass Menard Colotti).
Si les Rouennais reprennent sur les chapeaux de roues le troisième tiers, peut être suite à recadrage de leur coach, le score n’évoluera plus, tombant rapidement dans un faux rythme où les deux équipes ne montrent plus de volonté que cela à faire évoluer le tableau d’affichage.
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Photographe : Marine Romain |
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Le cerbère Caennais œuvrant à stopper les palets les plus dangereux. Du coté Normand, Caron se montre le plus percutant sur ce dernier tiers.
Rouen s’est montré serein sur ce match face à une équipe ne pouvant rivaliser avec le talent aligné coté Rouennais. Cependant, certains égarements dans la relance et la défense ne seront pas pardonnés face aux clubs de la CHL.
D’un autre côté, les petits nouveaux, tels Caron et Miklik, semblent avoir déjà pris leurs marques et notons une complicité déjà présente avec les cadres Rouennais, de bonne augure…