Photographe Laurent Lardière

But américain

Les Américains gagnent le premier engagement et vont vite à l'attaque mais la Russie suit le rythme et met la main sur la rondelle. Le jeu russe se déploie et les nombreuses passes mettent à mal la défense américaine, contraignant Ben Bishop à faire le métier. Il doit plonger face à Petrov, oublié au second poteau.
Le rythme est bon et rapide, la Russie est à l'affût et profite des erreurs américaines pour mettre la pression sur la cage US. Anton Belov, à la bleue, envoie un missile qui nettoie la lucarne des Etats-Unis (1-0 à 05'23).
Pour une fois, les Russes s'en sortent très bien sur le premier vingt et ouvrent la marque, ils sont en contrôle et cherchent pour marquer de nouveau mais les hommes de l'Oncle Sam contrent. Une échauffourée devant la cage envoie un joueur de chaque équipe se calmer en prison. A quatre contre quatre, la Mère Patrie accélère encore et met à mal le carré américain qui résiste tant bien que mal.
Les Etats-Unis repartent de l'avant et profitent d'un cafouillage pour égaliser. Bryzgalov repousse le tir de Smith derrière lui, mais ce dernier parvient à récupérer la rondelle et la dévier devant le filet, Stastny n'a plus qu'à pousser dans le but (1-1 à 10'58).
Les Américains accélèrent le rythme et les rouges sont pénalisés, le powerplay US a bien du mal à se mettre en place, Radulov en break met le feu, Bishop décalé de son but l'angle est grand ouvert, mais deux défenseurs américains plongent et sauvent la baraque.
Les USA repartent au feu, alors que le portier russe est masqué, Paul Stastny le captain America se faufile à toute allure et expédie un tir imparable dans la cage russe (1-2 à 13'28).
La Russie revient vite à l'assaut et contrôle la rondelle, les passes sont de nouveau lumineuses. Nikulin, le capitaine de la Sbornaya, sert Ilya Kovaltchuk sur un plateau, il fonce à l'assaut et fusille Bishop d'un tir rasant. (2-2 à 14'04).
Les Russes accélèrent alors le rythme et forcent leurs adversaires à la défensive. Mozyakin, à toute allure, trouve Bishop, le portier américain livre la marchandise et s'offre de bons arrêts. Les Américains reculent et sont contraints à la faute, la Sbornaya force le verrou mais sans succès.

Tirs cadrés : 9 / 8 pour la Russie

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Les inséparables :

Photographe Laurent Lardière

Bryzgalov reste vigilant

Les Etats-Unis reviennent vite dans la partie, Mozyakin s'offre un contre mais échoue sur Bishop. Les Russes sont pénalisés, puis une seconde fois. A cinq contre trois les USA doivent scorer, le coach demande son temps mort immédiatement. Les Américains s'appliquent mais Bryzgalov tient bon sur sa ligne, la pression est infernale mais la première pénalité est finalement tuée, puis c'est au tour de la seconde. 
Les Etats-Unis, frustrés, restent à l'offensive et poussent, ils vont être finalement récompensés, Hunwick, à la bleue, expédie un puissant tir et fait trembler les filets slaves (2-3 à 27'09).
La Russie cherche à revenir mais Ben Bishop, impérial sur sa ligne, préserve l'avance de son équipe. La Sbornaya patiente, déploie son jeu et force, Tyutin, parfaitement décalé, slape mais son tir est bien contré par le portier du Lightning. Le jeu est rapide et agréable mais les Russes restent à l'offensive et accélèrent encore. Mozyakin lance au but, Tereshtshenko, qui passe devant la cage, dévie la rondelle entre les jambes du gardien (3-3 à 31'19).
La Russie reprend le contrôle de la partie et se met à pousser de toutes ses forces, Bishop repousse le tir de Radulov, alors que ceux de Medvedev et Petrov heurtent les poteaux du gardien américain, pas malchanceux dans l'affaire. Sous la nette domination des Rouges, les Nords-Américains sont pris par la patrouille et font le dos rond. Une fois de plus, le powerplay russe est bien isntallé, il fait de nombreuses passes mais trop peu de shoots pour prendre à défaut Bishop en excellente forme dans ce match.

Tirs cadrés : 9 / 8 pour la Russie

 

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L'Ours russe dévore l'Aigle américain :

Photographe Laurent.Lardière

Medvedev met les USA à genoux

Le match est équilibré pour la reprise et les deux rivaux se rendent coup pour coup. La rencontre se joue toujours à 100 à l'heure et la vitesse de patinage est astronomique des deux côtés. Mozyakin et Tereshtshenko, en duel mortel, mènent une bien dangereuse offensive mais le second rate le contrôle de la passe du premier.
Petit à petit, les Russes reprennent le contrôle de la rencontre, Perejogin, à toute allure, bute sur Bishop. Les Slaves poussent pour faire sauter le verrou, encouragés par une arena largement acquise à la cause rouge, mais Ben Bishop multiplie les sauvetages. La défense américaine, mise à contribution par la Big Red Machine, répond bien présent et arrive à tenir le choc. La Russie, malgré un impressionnant contrôle de la rondelle, fait preuve d'un peu de maladresses dans la dernière action et le portier de la team US bloque les tirs.
Les Etats-Unis résistent bien, à l'image de leur gardien mais ils subissent complètement le jeu de la Sbornaya qui fait, une fois encore, démonstration de tout son talent. Soin et Kokarev, comme au Dynamo, tentent de percer le coffre-fort mais ils échouent, Svitov, en solitaire, n'a pas plus de chance. La Mère Patrie rivalise d'ingéniosité pour trouver l'ouverture et va enfin être récompensée de tant d'efforts. Tereshtshenko contourne la cage et remet dans l'angle, mais Bishop repousse, le palet est cafouillé par la défense américaine, Mozyakin reprend de volée mais le portier au sol parvient encore à repousser, mais pas à geler, la cacophonie est indescriptible devant le but, Evgeny Medvedev récupère le puck et lance dans le but ouvert (4-3 à 53'35).
Les USA, à genoux, doivent vite revenir dans la partie, ils foncent à l'assaut et jouent des coudes pour passer le rideau défensif russe. Ils sont sanctionnés, une pénalité qui tombe au pire moment pour les Américains. La défense US tente de sortir le palet, mais le défenseur est plus pressé de charger Tereshtshenko que de dégager, Kovaltchuk récupère la rondelle et sert idéalement Aleksandr Radulov, seul au second poteau, "l'homme qui valait dix millions" n'hésite pas une seconde et fusille Bishop pour faire rugir l'arena (5-3 à 55'27).
Les Etats-Unis, touchés au coeur, sont proches de l'agonie sur la glace d'Helsinki mais, bravement, ils redescendent à la mine et font de leur mieux pour contrer l'armée rouge. La Russie défend son bien avec efficacité et sape le jeu de l'Oncle Sam qui voit les secondes défiler à toute allure. Le portier américain sort mais le surnombre final est très mal géré, Medvedev, qui dégage au loin vers la cage vide, fait tinter le poteau, Radulov tire à côté, la défense dévie le tir de Kovaltchuk alors que l'intégralité de l'équipe US plonge devant la cage pour dévier le slap de Tyutin. La sirène retentit offrant un logique troisième succès au champion du monde en titre.

Tirs cadrés : 12 / 6 pour la Russie


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Ilya Kovaltchuk
** : Ben Bishop
* : Alekseï Tereshtshenko

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La Sbornaya remporte son troisième match consécutif dans le mondial et reste invaincue et en tête du groupe H. Ce match était le premier gros test de la sélection de Bilyaletdinov. Les Russes ont parfaitement répondu présents avec cette fois-ci un match plein et aucun passage à vide dans le premier vingt. La Russie continue de s'appuyer sur ses recettes qui font merveille, un jeu extrêmement rapide et technique, des passes lumineuses et des actions impressionnantes. Les Russes ont réalisé un hockey propre et sans défaut dans ce match, du vrai travail d'orfèvre !
En face, les Etats-Unis ont su résister pendant deux tiers et demi à ce déferlement rouge, ils ont été collectifs et intelligents défensivement. Leur offensive a pourtant péché, trop individualiste elle n'a pas vraiment pu renverser la tendance au moment où le champion du monde en titre a accéléré. L'impérial Ben Bishop aura longtemps retardé l'échéance en sauvant la maison de l'Oncle Sam à de très nombreuses reprises et sur des actions dangereuses.
Dans un match vraiment éblouissant, l'armée rouge, meilleure techniquement durant tout le match, l'a logiquement emporté face à son vieux rival américain dans un remake de la guerre froide.