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Le match démarre en force, sur un premier tir biélorusse et un début de pression sur la cage de Magnus Hellberg, les Suédois ne pouvant « que » sortir de leur zone et provoquer un hors-jeu durant les 3 premières minutes. Cela dit, Ivan Kulbakov est rapidement mis au travail, par Rickard Rakell, et force un second arrêt de jeu. Les champions en titre se réveillent gentiment. Aussitôt dit, aussitôt fait, le duo Platt-Gavrus en 2 contre 1 force Hellberg à intervenir. Les forces s’équilibrent et vient l’heure du premier power break. John Klingberg et Mika Zibanejad y mettent aussi leur grain de sel et imposent le jeu suédois à la défense biélorusse.
Sur le coup de la minute 9:17, Lias Andersson, aidé par Kempe, profite de se faufiler devant le but et d’inscrire le 1-0, très rapidement (38 secondes plus tard) suivi par l’attaquant de Detroit, Gustav Nyquist pour le 2-0, assisté par John Klingberg. Kulbakov est constamment sous pression. Janmark, Klingberg, Rakell tentent, mais Yevegni Kovyrshin et ses collègues sont vaillants et tiennent la cadence, malgré 2 buts concédés en peu de temps. La 1e pénalité tombe en faveur du Belarus à la 15e minute, mais cela ne leur sera pas profitable. Les tentatives d’Alexander Materukhin et Pavel Vorobei ne suffisent pas. Restent 2 minutes, Kulbakov sauve du casque, le Belarus cède, mais ne rompt point, Yevgeni Lisovets forçant le respect à la défense de la Tre Kronor. Fin du T1, rendez-vous dans 15 minutes.
Le jeu reprend, Kulbakov se fait des frayeurs et les Suédois vont pouvoir profiter d’un power-play. Ekman-Larsson, Janmark. Zibanejad, Klingberg et Rakell font le nécessaire pour troubler la défense, cela ne fonctionne qu’à moitié, puisque celle-ci s’est montré intraitable.
Mattias Janmark tire profit d’une longue passe de Zibanejad en travers de la zone pour inscrire le 3-0, dans le courant de la 24e minute. Le jeune Yegor Sharangovich reçoit aussi sa part de travail devant le portier Hellberg, sans grand succès. Pavel Razvadovski également prend sa chance, provoquant un autre engagement dans sa zone d’attaque. 2 minutes sont sifflées contre Adrian Kempe à la 28:26. Les Suédois font le job en tout tranquilité et ne concède qu’un tir cadré, celui de Capitaine Pavlovich, durant ces 120 secondes à 4.
La mi-match est passée, le duo arbitral envoie Rakell en prison. Nouvelle occasion biélorusse, le trio Platt-Vorobei-Materukhin fait circuler le palet, mais ne tire pas dans le but, mais sur le filet extérieur.
Rickard Rakell revient on ice, file sur le puck, laissé pour compte en zone neutre et score le 4-0, temps: 33:45. Ivan
Kulbakov laisse la place à Mikhail Karnaukhov. La BLR se retrouve une fois de plus en situaion de supériorité numérique, mais n’en profite pas. Ni Linglet, ni Vorobei, ni Pavlovich, ne forcent le verrou. Janmark ne parvient pas non plus à enfoncer le 5e goal en toute fin de tiers.
Décidément, la défense biélorusse n’a pas le droit à l’erreur. La Tre Kronor ayant choisi de ne pas baisser de rythme, seul Stepan Falkovski arrive à complètement donner du repos à ses coéquipiers, en 2 minutes. Capitaine Pavlovich arrive tout de même a inquiéter Magnus Hellberg. Le temps passe, Karnaukhov a réussi son entrée, mais le 28 Matherukin s’en va pour 120 nouvelles secondes sur le banc d’infamie, il reste un peu moins de 13 minutes. Klingberg attire Alexander Kitarov et consorts pour offrir à Ekman-Larsson trou béant devant Karnaukhov, celui-ci, plus rapide que la passe, s’impose nettemen. Encore 5 minutes dans le temps réglementaire, la SWE continue de pousser et cela finit par payer !
Zibanejad, attentif sur le premier poteau, score le 5e, aidé par Janmark et son adversaire Kitarov, à la 57e. Les Suédois ne lâchent pas le morceau. Kitarov non plus, d’ailleurs, mais il faudra montrer un autre visage dans ce tournoi si les hommes de Dave Lewis comptent jouer les 1/4 de finales. Fin du match, place à l’hymne national suédoise.
Gardien Hockey Hebdo
Mikhail Karnaukhov
Le second portier biélorusse a être entré sur le glaçon a livré la marchandise. Outre les 19 tirs en 26 minutes de jeu, auxquels il a fait face, Karnaukhov a surtout fait le job dans sa prestance et dans la rapidité d’exécution.