Dès l’entame la Nati maitrise la possession du palet. La Suisse marque un but rapide à 1 minute 37 secondes de jeu. Cela leur permet de retrouver confiance en leur hockey.
Cependant rapidement le match se complique et la défaite contre les tchèques la veille semble avoir marqué les esprits. Peu après la Nati a un power play suite à la pénalité de Denisov. Il est mal géré par l’équipe Suisse et ne donne rien.
A 5 minutes 54 de jeu, les Biélorusses égalisent. Dans le trafic devant la cage la passe de Charles Linglet trouve la crosse de Geoff Platt qui dévie le palet dans la cage.
A 10 minutes 46 de jeu la défense Suisse laisse Alexander Pavlovich tout seul devant Reto Berra. Pavlovich trouve le passe de son coéquipier et envoi le palet dans les filets de la cage Suisse (1-2).
Nicolas Leleu
A 1 minute 20 secondes de la fin du premier tiers, juste à la fin d'infériorité numérique Suisse, Timo Meier défie le portier biélorusse, Mikhail Karnaukhov avec le tir direct. Karnaukhov dévie le palet à droite de sa cage où Seven Andrighetto le trouve et marque le but dans le coin gauche de la cage des Biélorusses (2-2).
La Nati s’est fait surprendre sur ce premier tiers. Ils devront hausser leur niveau de jeu pour battre les Biélorusses.
Le deuxième tiers est assez stérile par rapport au premier de la part des deux équipes. La fatigue des Suisses du match de la veille qui s’est fini aux tirs aux buts, commence à se faire sentir. Les Biélorusses ne sont pas non plus dans leur grande forme. A la 10ème minute de jeu Sven Andrighetto part en break, mais Karnauhov est très vigilant. Cette action n’apporte rien à l’équipe Suisse.
A 17 minutes 42 secondes de jeu les équipes restent à 4 contre 4 sur la glace suite à une indiscipline qui amène une bagarre sur la glace. Même si les équipes à 4 ont plus d’espace pour pouvoir construire leur jeu, cette unité spéciale laisse le score de parité entre la Suisse et la Biélorussie. En revenant à égalité numérique, Joel Vermin donne à son équipe un but d’avance juste avant de rentrer aux vestiaires.
Le score à la fin du deuxième tiers : Suisse 3-2 Biélorussie. Malgré un tiers en demi-teinte la Nati s’est rassurée.
Très rapidement dans le troisième tiers, Enzo Corvi marque, en envoyant le palet entre les jambes de Karnaukhov (4-2). Décidément, rien ne va pour l’équipe de Biélorussie dans ce championnat du monde. Les Biélorusses commencent à sentir le danger de la défaite, alors que ce match est très important pour eux, vu qu’ils n’ont pas gagné une fois depuis le début du ce mondial. Cette situation leur met de la pression.
De plus, les Suisses sont plus rapides et plus techniques que les Biélorusses.
La seule possibilité qui reste à l’équipe slave c’est de faire des fautes et de défier les Suisses en bagarres. Mais les arbitres sont là pour les calmer rapidement.
Les Suisses marquent leur 5ème but en supériorité numérique suite à une faute d’Alexander Pavlovich pour crosse haute.
Le staff des Biélorusses demande un replay vidéo. Le but est accordé et de plus l’équipe de Biélorussie prend une pénalité pour le retard de jeu.
La victoire logique de l’équipe Suisse 5 buts à 2. Les Biélorusses doivent réfléchir et trouver rapidement la solution s’ils veulent rester en élite du hockey mondial pour l’année prochaine. A noter que le changement de sélectionneur n’aura pas apporté l’effet escompté.
Zone mixte :
Gaetan Haas : On avait fait un bon match hier, on a dépensé pas mal d’énergie hier, mais je pense qu’on a récupéré comme il fallait. Dans tout les cas on savais que ça n’allait pas être facile. Ils ont changé le coach. Souvent quand on change le coach tout le monde veut montrer qu’il sait jouer au hockey. Ça a été compliqué pendant tout le match, mais je pense qu’on a su rester dans notre plan du match. On ne s’est pas excité quand on a reçu les deux buts. Je pense que la victoire est méritée.
Ce soir je pense qu’on a fait du bon job. C’était pas facile, ils étaient sur les 3 défaites. Ils savaient que ça allait être compliqué. On ne s’est pas compliqué la tâche, on a juste essayé de sortir plus vite de notre zone. Je pense qu’on a beaucoup d’occasions qu’on peut encore mettre au fond.
On a remarqué le relâchement au deuxième tiers. Pourquoi ce tiers était-il si compliqué?
C’est dur à dire. Je pense qu’on s’est un peu compliqué la tâche derrière. On a voulu un peu peut-être tricoter. On n’était pas assez sur la ligne droite, on a essayé de faire des passes d’un côté à l’autre pour sortir de la zone et puis c’est pas ce qu’il fallait faire. Il fallait vite sortir de la zone pour après aller mettre de la pression sur leur défense.
Timo Meier qui met un but et fait 2 assistance, est un ajout du poids pour vous?
C’est bien pour nous, c’est bien pour lui. C’est jamais facile de faire un voyage et de jouer après, on a des jambes lourdes. Je pense qu’il a montré qu’il est prêt physiquement à aider l’équipe, il a bossé fort. Ils ont une ligne qui est jolie à voir jouer. C’est cool pour nous et pour eux.
Denisov :
On se prépare pour chaque match et pour chaque adversaire. Je pense que vous avez vu nos matches et notre jeu. Et ce n’est même pas la question de la défaite. C’est qu’on perd avec des gros scores à chaque match. . Il faut qu’on trouve la solution pour gagner et pour ne pas être relégué.