Gap remporte la première mise au jeu et démarre à tombeaux ouverts. Richter dévie au second poteau pour Bostjan Golicic, il se retourne et envoie un missile dans la lucarne de Buysse qui n'a pas bougé d'un iota (0-1 à 00'20).
Dijon, glacé d'entrée, le public est lui aussi refroidi tandis que les "Eagles forts" se font entendre. Les retardaires n'avaient qu'à être à l'heure, Gap continue de pousser. La défense sombre complètement et Trabichet alerte Buysse.

Photographe : Guillaume Meurisse

Arrossamena glisse pour Radim Valchar, dans le slot, qui fusille Buysse entre les jambes d'un tir décroisé (0-2 à 02'26).
Deux buts en deux minutes, Dijon est déjà dans les cordes. Luciano Basile peut mieux apprécier sa sucette, sourire aux lèvres. Les Gapençais continuent de forcer et obtiennent un powerplay, il y a péril en la demeure bourguignonne. Mais les Rapaces ne parviennent pas à s'installer et, finalement, n'offrent que peu de situations dangereuses.
Dijon contre enfin, mais s'empêtre dans la défense alpine. Mielonen canonne de la bleue mais Fouquerel dévie. Gap contrôle le palet et laisse venir, les contres ducaux menés par Rech sont enrayés par le portier visiteur. Dame-Malka, à la bleue, n'a pas plus de chance, sur son tir de brute, Fouquerel s'offre un magnifique arrêt mitaine.
Les Ducs semblent beaucoup mieux mais la défense gapençaise et son gardien, encore un peu chamoniard (du moins dans les coeurs des fans), font le métier pour maintenir le score.
Le jeu est agréable et rapide et plus équilibré en fin de premier tiers.

Tirs cadrés : 13 / 11 pour Gap
Engagements : 8 / 7 pour Gap

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Dijon pas encore décroché :

Les Ducs sont pénalisés dès la reprise mais la supériorité numérique est plutôt mal faite par les Gapençais. Valchar, en solitaire, voit son tir bloqué.
Dijon tente de forcer le verrou, sans succès, mais les Bourguignons tiennent la rondelle et font le métier.

Photographe : Axel Schanen

Quessandier lance de loin, Gutierrez est bien placé pour dévié entre les pads du gardien visiteur (1-2 à 27'05).
Gap, touché, revient immédiatement à la charge et tente de se redonner un peu d'air, mais une pénalité vient rebattre les cartes. Le powerplay dijonnais, si fébrile durant tout l'année, pourra-t-il donner satisfaction et effacer l'avance des Rapaces ? Que nenni, Messire le Duc ! La supériorité numérique est complètement vendangée et un seul tir atteint la cage de Fouquerel en deux minutes.
Dijon est pénalisé à son tour, mais Gap n'a pas plus de succès. Les Rapaces commencent à accélérer le rythme et font mal à la défense locale qui commence à paniquer. Perez, devant la cage, sert idéalement Radim Valchar qui décale Buysse et le fusille à bout portant (1-3 à 36'19).
La messe semble dite, mais Dijon n'a pas encore abdiqué. Les Ducs tentent de renverser la vapeur, sans succès. Ils reprennent alors leur tactique du contre et, sur l'un d'entre eux, Gauthier parvient à se faufiler dans la défense gapençaise pour battre Fouquerel et ramener les siens à une longueur juste avant la sirène (2-3 à 39'35).

Tirs cadrés : 11 / 10 pour Dijon
Engagements : 10 / 10
 

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Ca plane pour les Rapaces :

Gap est pénalisé rapidement en début de tiers. Dijon n'arrive pas à s'installer et n'arrive pas à mettre en danger l'arrière-garde haut-alpine. Langlais est sanctionné alors qu'il reste cinq secondes à tenir en infériorité. Gap enfile donc une deuxième série d'infériorité numérique. Sedlak fait tinter le poteau, mais c'est bien la seule véritable alerte sur la cage des Rapaces.
Un épisode à quatre contre quatre donne une énorme occasion pour les Ducs, Rech a été oublié par la défense gapençaise, il fonce à la cage seul face à Fouquerel, mais son tir passe complètement à côté du cadre. Dijon n'arrive pas à cadrer ses tentatives et beaucoup de palets vont mourir dans la bande.

Photographe : Guillaume Meurisse

Pourtant les Ducs poussent encore et toujours, mais Fouquerel tient la porte fermée à double tour.
Mickaël Perez récupère une perte de palet dijonnaise et part seul dans le dos de la défense bourguignonne, il ajuste Buysse, nettoie la lucarne et fait se lever le banc visiteur (2-4 à 52'08).
Les choses se compliquent drastiquement pour les locaux qui semblent au bord du point de rupture. Basile l'a bien vu et il donne ses ordres, Gap appuie sur l'accélérateur de nouveau et emporte ce qui reste des Dijonnais. La tête sous l'eau, Dijon court après le palet. Pourtant Gascon s'échappe, seul, mais son tir passe complètement au-dessus du but. Nicolas Arrossamena, à toute allure, fait exploser la défense locale et s'offre, lui aussi, un but en pleine lucarne (2-5 à 55'41).
Les carottes sont cuites et sans moutarde pour faire passer le goût amer de la défaite. Pourtant, le calvaire dijonnais n'est pas encore terminé. Les Ducs, complètement dépassés, font une nouvelle faute, les Rapaces s'installent et ouvrent une nouvelle brèche. Arrossamena met en retrait pour Valchar qui fusille Buysse pour la troisième fois de la soirée (2-6 à 56'45).
Dijon repart bravement de l'avant, l'occasion pour Clément Fouquerel de s'offrir un arrêt réflexe de la jambière sur la tentative lointaine de Salmivirta, sous les yeux atterrés de Mulle. La partie se termine sur un quatre contre quatre anecdotique.

Tirs cadrés : 15 / 12 pour Dijon
Engagements : 11 / 9 pour Gap


Etoiles Hockey Hebdo :

*** : Radim Valchar
** : Nicolas Arrossamena
* : Clément Fouquerel
 

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Les Gapençais ont remis les pendules à l'heure dans cette série de demi-finales, en réendossant parfaitement leur costume de favoris. Compétents dans tous les domaines, les hommes de Luciano Basile ont livré une bien belle copie sur la glace de Trimolet. Rapides, précis et tranchants, ils se sont mis d'emblée à l'abri, résistant au retour des Ducs grâce à leur défense et un Fouquerel en pleine forme. En fin de partie, Gap a donné l'ultime coup de collier pour emporter son adversaire dans la tourmente. Les Rapaces ne sont plus qu'à un seul coup d'aile de la finale et, au vu de leur jeu, ils semblent de plus en plus favoris.
Dijon, solide la veille, n'a pu rééditer sa performance et chute lourdement sur sa glace. Ses errements défensifs de la veille avaient été compensés par un Buysse tonitruant mais, dans ce match, ils ont coûté très cher et le gardien n'a pas pu rééditer l'exploit de la veille. Durement battus, les Ducs doivent rebondir au plus vite et remporter tous les matchs qui restent. Première étape mardi, dans les Hautes-Alpes, où les Bourguignons devront l'emporter dans une enceinte où personne n'a pu le faire durant les playoffs, Dijon doit gagner pour revenir à domicile et pour éviter l'élimination.