ACBB : UN « MONUMENT » EN DANGER DE MORT !

 
L’information s’est propagée sur la glace comme une traînée de poudre provoquant la stupéfaction générale. En effet, on a appris au début du mois de mai que la célèbre patinoire de Boulogne-Billancourt devrait fermer définitivement ses portes dès le début du mois de juin ! Cette information inattendue, rendue publique par la mairie des Hauts-de-Seine, a suscité immédiatement un émoi considérable.
En effet, cette patinoire, située au numéro 1 de la rue Victor Griffuelhes, est un véritable « monument » dans le monde des sports de glace et en particulier dans le hockey sur glace français au même titre que le « Temple » de Chamonix l’autre piste emblématique de notre patrimoine historique.
De nombreux médias, pourtant peu enclin à parler en général de notre discipline, se sont d’ailleurs fait l’écho de cette menace de fermeture irrémédiable à l’image du journal Le Parisien qui a publié dans son édition locale un long article avec un titre en forme de jeu de mots « La fermeture de la patinoire jette un froid ».
Il est vrai que cette annonce, à deux mois seulement à peine du coup d’envoi des Jeux olympiques d’été organisés cette année à Paris et dans la double perspective d’un Mondial de hockey sur glace prévu en 2028 (à Paris et à Lyon) ainsi que des JO d’hiver de 2030 organisés également en France, est vraiment dure à avaler !

 

Même si de nos jours le club de l’ACBB est rentré dans le rang et ne joue plus sportivement les premiers rôles (Les Tigres évoluent en Division 3), l’Athlétic Club de Boulogne-Billancourt a incontestablement marqué l’histoire du hockey sur glace français la raison pour laquelle il fut élu au Temple de la Renommée de la FFHG en 2019, tout comme d’ailleurs l’ancien directeur de la patinoire « fédérale » le regretté Jean Tarenberque, élu également dans le panthéon en 2011 car il fut non seulement le président inoubliable de l’ACBB mais aussi un dirigeant très célèbre du hockey sur glace français à l’époque.
Si l’ACBB est un « monument », c’est non seulement pour avoir remporter avec panache trois titres de champion de France élite (1957, 1960, 1962), mais surtout en réussissant l’exploit retentissant à l’époque de gagner également à trois reprises et de façon très impressionnante la Coupe Spengler (1959, 1960, 1961). Pour preuve, au lendemain de ce troisième triomphe, totalement inédit du club français, un journal helvétique publia un article très élogieux dont le titre resta fameux puisqu’il disait : « ACBB quatre lettres qui font trembler la Suisse ! » Si le club de l’ACBB tient une place à part dans notre pays, c’est aussi parce que de nombreux hockeyeurs très connus ont évolué dans son équipe senior avant que certains d’entre eux participent par la suite activement à l’essor du hockey sur glace français au sein de l’équipe de France, soit comme joueurs ou comme entraîneurs. Ce fut notamment le cas des légendaires canadiens Pete Laliberté, Camil Gélinas et Gaston Pelletier, puis plus tard de trois anciens capitaines tricolores : Christian Rayon, Philippe Lacarrière et Gilbert Itzicsohn sans oublier leurs coéquipiers internationaux qui ont disputé les Jeux olympiques d'hivers organisés à Grenoble en 1968 : Joel Godeau, Claude Blanchard, Gilbert Lepré et Gérard Faucomprez.
De plus, Patrice Pourtanel, Sylvain Beauchamps, Thierry Monier, Michel Vuilly ou encore Paul Lang furent des coaches emblématiques du club de l’ACBB. Quant à Luc Mainfray, il fut l’un des présidents de renom à Boulogne avant d’avoir des responsabilités fédérales au sein du Comité directeur de la FFHG. J’ajoute que l’ancien trésorier de l’ACBB Axel Escalle est également désormais le responsable de l’organisation des compétitions au sein de la FFHG depuis plusieurs années et collaborateur aussi avec l’IIHF.

Sur la photo ci-dessus, l’ex-capitaine de l’équipe de France Christian Rayon montre le trophée de la Coupe Spengler remporté à trois reprises par le club de l’ACBB, une récompense qui reste un exploit unique dans l'histoire du hockey sur glace français.

Pour que les nouvelles générations mesurent l’énorme impact que provoqua la patinoire de Boulogne-Billancourt dès sa création, à la fin du mois de décembre 1955, il faut rappeler qu’à l’occasion d’une tournée inédite organiséeau mois de mai 1959 en Europe par la NHL, deux clubs professionnels américains, les Bruins de Boston et les Rangers de New York, ont fait escale à Paris pour disputer ensemble deux matches exhibition sur la patinoire de Boulogne-Billancourt surnommée familièrement la « fédérale » car son adresse resta également pendant quatorze ans (de 1955 à 1969) celle du siège de la Fédération française des sports de glace autrement dit de l’acronyme FFSG.
J’ajoute que plusieurs matches de préparation de l’équipe de France ont été organisés sur la piste de glace francilienne ce qui m’a permis, pour l’anecdote, de commenter pour la télévision (Antenne 2 et FR3) au milieu d’un public parisien particulièrement enthousiaste devant les évolutions des Tricolores. Bref, la Fédérale fut une patinoire trés attractive. C’est la patinoire de Boulogne qui fut également le fief et le lieu permanent d’entrainement de nombreux noms célèbres du patinage artistique comme l’ancienne entraîneur Jacqueline Vau decrane (morte à 104 ans) mais aussi un impressionnant groupe de champions du monde ou d’Europe comme Jacqueline Dubief, Alain Calmat, Alain Giletti, Philippe Pelissier, Patrick Pera, Robert Dureville, Didier Gailhaguet, Surya Bonaly ou encore le couple Christiane et Jean-Paul Guhel. Même l'ancien juge international de danse sur glace Daniel De Paix De Coeur, historien de ces disciplines, fréquenta assidûment ce lieu mythique.
Sans parler que plusieurs émissions de divertissement de la télévision française (une seule chaîne à l'époque) intitulées à l’époque « Télédimanche sur glace » furent organisées en direct de la patinoire fédérale avec des chanteurs très célèbres à ce moment-là comme Frank Alamo (ancien hockeyeur), Claude François, France Gall, Sheila, Johnny Hallyday, Sylvie Vartan ou encore Demis Roussos et le groupe des Charlots « que les jeunes hockeyeurs de l’ACBB poussaient sur des chariots car ils ne savaient pas patiner ! » raconte avec humour l’ancien joueur et dirigeant Didier Provost.
Dans les années 1980 la patinoire de Boulogne-Billancourt fut même transformée provisoirement en « Palais d’hiver » pour organiser des concerts de musique mémorables (plus de 6000 spectateurs) avec à l’affiche Stevie Wonder, Lou Reed et le groupe You Too (U2). Bref, il est incontestable que si la patinoire de Boulogne-Billancourt venait à disparaitre, ce serait véritablement à coup sûr une perte considérable à la fois mémorielle et sportive.

 

Le lundi 13 mai dernier un communiqué fut cosigné par cinq clubs sportifs concernés, à savoir l’ACBB hockey sur glace, l’ACBB sports de glace, l’école de glace de la ville, le Paris hockey club ainsi que les Vikings Hockey Boulonnais 92 pour s’alarmer de cette fermeture brutale et ils ont donc lancé une pétition commune avec pour objectif de recueillir 20 000 signatures. En seulement trois jours, on comptait déjà 8 000 signatures et plus de 17 000 à la fin de la semaine ! Depuis le cap des 20 000 a été franchi.
Une décision incompréhensible car un budget avait été voté en 2003 pour une remise en état de la patinoire annoncé par le maire lui-même Pierre-Christophe Baguet ! Une intervention sur les aérocondenseurs et leurs ventilateurs aurait permis de régler le problème. Malheureusement, ces travaux n’ayant pas été réalisés, cela a conduit à une surconsommation énergétique et à un gaspillage d’eau qui furent maintenant mis en avant pour justifier cette décision.
« La patinoire est devenu une véritable passoire énergétique » explique Pierre-Christophe Baguet, Maire de Boulogne-Billancourt (Les Républicains). Ces décisions douloureuses s’imposent malheureusement à nous. Nous avons tout fait pour maintenir, ces dernières années, notre soutien financier à notre équipe professionnelle de basket-ball et à la patinoire. La Ville, en responsabilité, cessera donc à la fin de cette saison de financer l’équipe professionnelle de basket-ball des Metropolitans 92 et fermera la patinoire pour maintenir un budget du sport pour tous en général (fonctionnement, mise à disposition des équipements, investissements) à hauteur de 28,2 millions d’euros en 2024 ».  

Le vote du conseil municipal prévu initialement le 23 mai a été reporté au 6 juin. Le Maire explique : « Les coûts de fonctionnement et d’entretien ne cessent de croître. Un audit général vient d’être réalisé par Inddigo, un bureau d’étude spécialisé en génie climatique et ses conclusions sont sans appel. Vieille patinoire donc réhabilitation trop complexe et coûteuse estimée au moins à 8,5 millions d’euros sans garantie absolue de régler le problème ! »
La fermeture de la patinoire « fédérale » serait un coup fatal porté à une communauté de 1200 adhérents. Mais également à une très grande fréquentation du public local car 120 000 personnes y patinent tous les ans ! Ouverte tous les jours de 7 heures du matin à 23 heures sauf le 25 décembre et le 1^er janvier !

Dans un livre luxueux publié en 2004 et intitulé « Histoire d’un club de légende », le palmarès du club omnisports de l’ACBB, tous sports confondus, est très impressionnant avec au total : 28 médaillés olympiques, 50 champions du monde et 47 champions d’Europe ! Dans cet ouvrage, on peut lire notamment concernant la patinoire de Boulogne-Billancourt : « Créée en 1955 grâce à un mécène boulonnais Philippe Potin qui a investi un prêt-relais de 10 millions de francs (environ 200 000 euros) et avec le concours très actif de la Fédération française des sports de glace, la patinoire est devenue un des centres névralgiques incontournable du sport de la capitale. La « Fédérale » est considérée par tous les franciliens comme une institution historique. On ne compte plus les nombreuses stars du sport français qui ont franchi les portes de cette patinoire soit par simple curiosité ou pour venir se détendre en patinant. »

C’est pour cette raison que plusieurs de nos grands champions français, issus d’autres disciplines, se sont ému et mobilisé dès l’annonce de la fermeture de cette patinoire emblématique à l’image du célèbre judoka Teddy Rinner. Ce dernier a apporté son soutien public aux sports de glace de Boulogne-Billancourt et a demandé aux élus locaux dans les réseaux sociaux de sursoir à la fermeture de la piste de glace.
Sans oublier que cette patinoire symbolique fut rénovée en 2004, il y a donc vingt ans tout juste et devait fêter ses 70 ans d’existence l’an prochain ! Pour tourner la crosse dans la plaie des hockeyeurs et la lame des patineurs, la municipalité de Boulogne-Billancourt ne cache pas son intention de changer complètement de cap puisque la ville qui se trouve aux portes de la capitale se verrait bien investir dans…le padel !

 

Champion du monde de patinage artistique à Colorado Springs en 1965, Alain Calmat, ancien ministre des sports et maire de Livry-Gargan, qui avait eu l’honneur d’allumer la vasque lors de la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver de Grenoble en 1968, a très vivement réagi en s’adressant directement aux élus boulonnais : « Cette décision doit dépasser largement un vote de quelques conseillers municipaux. On s’attaque là à un monument du sport français ! Le remplacement des sports de glace par du padel est ridicule voire humiliant Monsieur le Maire ! Oubliez cette funeste décision et surtout prenez votre temps pour trouver la solution qui préservera la réputation de Boulogne-Billancourt comme temple des sports de glace qui est connu dans beaucoup de pays. »
Même Olivier Ménard journaliste sportif et présentateur à la télévision de « L’équipe du soir » sur la chaine l’Equipe a expliqué dans une vidéo publiée sur tweeter : « Boulonnais depuis 17 ans, je trouve cette décision totalement saugrenue car notre patinoire est un lien social et sportif indispensable. Je suis donc solidaire de tous ceux qui protestent. » La légende du hockey sur glace français Philippe Lacarrière, ancien président de la Commission des équipements à la FFHG (mais aussi à l’IIHF), confie de son côté son désarroi : « C’est une décision dramatique ! Ironie du hasard, l’ouverture de la patinoire fédérale en 1955 c’est aussi la date de naissance du maire actuel de Boulogne-Billancourt ! A cette époque, c’est dans cette ville que la fédération a eu l’idée d’investir dans une patinoire devenue culte pour développer les sports de glace. Une construction qui a permis, grâce à ses revenus des séances publiques et aux heures réservées aux patineurs locaux en hockey, en artistique et en vitesse, de lancer un mouvement très important. L’ouverture de la Fédérale a fait exploser le nombre des patinoires dans l’hexagone avant même l’impact des JO d’hiver de Grenoble en 1968. Le président de la FFSG à l’époque, Georges Guérard, ainsi que mon père, Jacques Lacarrière, qui était son secrétaire général, ont été, avec la construction de la patinoire de Boulogne-Billancourt, des bâtisseurs grâce à un emprunt garanti par la ville. A mon niveau, j’essaye de rameuter tout le monde mais aussi le président de l’IIHF Luc Tardif que j’ai vu à Prague récemment. »

 

Président du club de hockey sur glace de l’ACBB depuis 2021, Mouloud Menceur, cadre informatique dans une grande entreprise nationale, qui fut également un dirigeant local depuis longtemps, ne cache pas son grand étonnement et son incompréhension totale : « Une annonce pareille, on ne s’y attendait vraiment pas du tout ! Surtout qu’au mois de juillet 2023 la Mairie de Boulogne-Billancourt avait annoncé l’attribution des travaux de rénovation de notre patinoire à la société Dalkia ! La fermeture définitive, si elle a lieu, est une décision injuste et brutale qui ne correspond pas à ce qui avait été décidé il y a moins d’un an. Au niveau des seniors notre club ne brille certes pas sportivement, mais nous concentrons tous nos efforts sur la préformation et le hockey mineur. Rendez-vous compte que l’ACBB est le deuxième club de l’Île de France juste derrière Cergy-Pontoise avec 421 licenciés qui risquent de se retrouver sans patinoire du jour au lendemain ! Or, l’ACBB est unanimement reconnu pour être un club formateur. Nous avons notamment quatre joueuses qui évoluent en équipe de France U16 et U18. C’est l’avenir de cette discipline ! Nous sommes par ailleurs un vivier pour des grands clubs comme Rouen, Angers, Grenoble, Angers et Amiens. L’ACBB, c’est certes une grande histoire dans le passé, mais notre club c’est aussi le présent et l’avenir et ce n’est pas anodin ! Alors, que va-t-on faire de tout notre travail si on ferme définitivement les portes de notre patinoire ? Je n’ose pas croire que maintenant c’est fini car je suis persuadé qu’il existe des solutions sur le long terme. »


 

Les fédérations de hockey sur glace (FFHG) et des sports de glace (FFSG) ont appelé le Maire de Boulogne Billancourt à sursoir à son projet de fermer sa patinoire et ont proposé leur aide pour explorer toutes les solutions possibles afin de maintenir et revitaliser cet équipement sportif qui bénéficie à quelques 1200 licenciés des sports de glace et du hockey mais aussi à tous les pratiquants loisirs de la ville.
Dans un communiqué commun, la FFHG et la FFSG (qui sont soutenues dans leur démarche par Yann Pesando, président du syndicat des patinoires et par Philippe Aubertin président du groupe Synerglace), ont fait savoir : « Des solutions sont possibles. L’avenir des patinoires n’est pas la fermeture. Il pourrait être même vertueux. D’autres municipalités ont mené des rénovations avec succès comme Poitiers ou Amiens. Les prochaines patinoires à voir le jour, comme celle de Chamonix, visent la neutralité carbone et énergétique. Grâce à la mobilisation de tous, un premier échange constructif a eu lieu entre les clubs et Monsieur le Maire de Boulogne-Billancourt. Deux réunions sont prévues pour aborder les aspects financiers et techniques de ce dossier crucial. Dans ce contexte, une décision au prochain conseil municipal serait trop précipitée et il apparait plus que raisonnable de laisser le temps nécessaire à la recherche de solutions pérennes et concertées avec les clubs pour maintenir cette infrastructure essentielle à la pratique de nos sports. »

 

Les médias locaux de l’audiovisuel, notamment France Bleue et France 3, mais aussi BFMTV, ont relayé l’information selon laquelle les adhérents des clubs réunis en collectif se battent de toute leur force pour maintenir ouverte la piste de glace de Boulogne avec le mot d’ordre « Sauvons la patinoire de Boulogne Billancourt ». Les familles, constituées en collectif #PatinerABoulogne se sont mobilisé avec tractage, pétition en ligne ou encore réunions avec la mairie.
Laurence, maman de deux jeunes hockeyeurs de 9 et 13 ans a déclaré à la presse : « Mes enfants n'envisagent pas la fermeture de la patinoire, pour eux c'est impossible, c'est une passion, ils y consacrent tous leur temps libre, ils y ont des amis, c'est comme une famille. » Laurence pointe aussi l'absence de solution alternative : « On n'a pas de plan B car la patinoire de Meudon est saturée. Ils ne pourront jamais absorber la totalité de notre club de hockey. Moi je ne pourrai jamais emmener mes enfants aux entrainements le mardi soir après mon travail à l'autre bout de l'Ile-de-France, c'est ingérable pour moi. Je vais donc devoir dire à mes enfants qu'on arrête le hockey ? C’est terrible, j'en ai les larmes aux yeux.»

Le jeune hockeyeur Martin, 11 ans, qui est en classe à horaires sports aménagés hockey à l'ACBB, a confié de son côté : « Je suis incapable de porter un autre maillot que celui de l'ACBB. Pour moi c'est impossible ! Parce que c'est là que je patine depuis mes trois ans, j'ai disputé facile 60 tournois ici, c'est une bonne partie de ma vie ce club ! Sans lui, je vais être très malheureux. »
De son côté, la jeune Chloé, âgée de 12 ans, a expliqué également son désarroi devant les micros tendus : « Si ça ferme, ça va dissoudre les équipes qu'on a créé et la super ambiance dont on bénéficie à Boulogne, surtout avec les potes sur la glace. Et à Meudon, ils ne pourront pas accepter de reprendre tous les joueurs de la même équipe. »
L'association #PatinerABoulogne demande donc un moratoire d'un an avec le maintien des activités, en faisant, pendant cette année, les rénovations nécessaires, à hauteur de 300 000 euros. « Nous avons deux mécènes boulonnais qui sont d'accord pour financer ces réparations, la Ville n'aura donc rien à payer », ajoute Matthieu Bossu, le trésorier de l'association. Reste à savoir quelle sera prochainement la sentence des élus locaux.

 

Depuis plus de quarante ans Tristan Alric a été l’acteur et le témoin privilégié de l’évolution du hockey sur glace en France. D’abord comme joueur puis comme arbitre. Ensuite, en devenant le journaliste spécialiste du hockey sur glace dans le quotidien sportif L’Equipe pendant plus de vingt ans. Auteur de nombreux livres et d’une récente encyclopédie qui font référence, Tristan Alric a marqué également l’histoire du hockey français en étant le créateur de la Coupe Magnus et des divers trophées individuels. Avec un tel parcours, il est donc bien placé pour avoir une analyse pertinente sur notre sport favori. Le site Hockey Hebdo est donc heureux de lui permettre de s’exprimer régulièrement dans cette rubrique.