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Hockey sur glace - Hockey en France |
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| Amicaux : L'Etoile Noire au finish |
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| Après des débuts encourageants (défaites honorables face à Ravensburg 4-3 TAB et 2-4, victoires face à Bale 3-4 et Mulhouse 0-2), l’Etoile Noire n’a pas vraiment confirmé lors du tournoi d’Epinal. Elle a bien résisté à l’armada kazakhe (défaite 4-3), fait le boulot contre Mulhouse (victoire 5-3), mais s’est sèchement inclinée face aux Dauphins d’Epinal (5-2), un potentiel adversaire direct au classement lors de la saison à venir. De son côté, Dijon a débuté sa préparation avec deux pensionnaires de LNB, Ajoie qu’ils ont dominés 3-5, et la Chaux De Fonds contre lesquels ils ont concédé deux défaites (0-3 et 4-3 TAB). Par ailleurs, les Ducs sont déjà rentrés en lice en Coupe de la Ligue avec deux victoires contre l’Equipe de France U20 (2-8 et 7-5). |
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| Strasbourg, l'Iceberg, Hockey Hebdo |
Thomas Gathy le 04/09/2013 à 19:17 |
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 Strasbourg - Dijon 
5- 4 TAB
(0-2 ; 2-1 ; 2-1 ; 0-0 ; 1-0)
Lignes Strasbourg
1ère ligne : Trudeau/Dufournet/Pardavy
2ème ligne : Cibula/Lyall/Correia
3ème ligne : Michel/Marcos/Bourgaut
Strasbourg a le palet, Dijon le met au fond :
La rencontre démarre à tombeau ouvert. Pas de doute, les esprits sont tous en Ligue Magnus. Après 35 secondes de jeu, Trudeau tente déjà de convertir un palet mal dégagé par la défense dijonnaise dans le slot. Deux minutes plus tard, c’est son camarade de ligne Dufournet qui vient tâter le bout de la botte de Buysse. Strasbourg est agressif d’entrée de jeu et monopolise le palet grâce à sa supériorité dans les combats contre la bande. C’est donc un peu contre le cours du match qu’Aram Kevorkian ouvre le score. Sur un engagement, son tir rebondit sur Hiadlovsky, le lobe, et franchit la ligne (0-1, 5’25 assisté de Mulle ).
Suite à une pénalité pour retenir de Cesnek, les Ducs ne tergiversent pas longtemps pour doubler leur avance.  | | Photo : Christophe Moreau | |
Eriksson fait le tour de la cage et remet à Andersson au premier poteau qui ajuste le portier bas-rhinois (0-2, 5’52).
L’Etoile Noire retourne à l’assaut et de bonnes occasions sont créées, comme ce bon shift de la première ligne (7’49) ou ce shoot plein axe de Cruchandeau (9’16). Les locaux jouent de leur physique pour faire la différence, mais quelques relances ou passes hasardeuses d’une ligne bleue à l’autre sont immédiatement contrées. Lyall rentre en zone, passe à Correia à gauche qui redonne immédiatement à Cibula mais ce dernier ne parvient pas à reprendre alors que le plus gros était fait (11’49).
Sous la pression, Stephen Dugas concède une pénalité pour faire trébucher (12’00). Le palet circule bien chez les locaux, mais les tirs du poignet de Turcotte (13’22) ou de Cibula (13’45) sont sans danger pour le gardien bourguignon. Les deux premières lignes strasbourgeoises font tout pour réduire le score avant la pause. Toutefois, le dernier geste manque systématiquement, à l’image de ce jeu de passe infructueux du premier bloc (16’12) ou de ce centre à l’aveugle de Dufournet derrière le but.
Une première manche au goût amer pour les jaunes et noirs qui dominent en zone offensive, mais qui pèchent dans la finition. Dijon, à l’inverse, a été d’un grand opportunisme.
L’Etoile Noire revient doucement…
Strasbourg retourne tout de suite au charbon, confiante en son potentiel. Buysse repousse de l’épaule droite un tir à mi-glace de Correia (21’40).  | | Photo : Christophe Moreau | |
Quessandier part en prison pour deux minutes (21’45), et le power play local procure quelques sueurs froides à la défense dijonnaise, notamment grâce à Cesnek. L’orage passé, les Ducs se procurent un 3 contre 1 avec Ahsberg, Ritz et Andersson mais Hiadlovsky voit bien venir la feinte (24’30). Peter Valier tente également dans un angle vraiment trop improbable (25’35).
Les efforts des locaux vont enfin payer. Michael Cesnek transforme un rebond laissé par Buysse après un tir puissant de Trudeau (1-2, 28’14).
Dijon essaye alors de regagner sa double avance avec ce bon shoot de Kevorkian (29’19), ce rush de Gauthier, Eriksson et Decock qui forcent le cerbère alsacien à se mettre à plat ventre (29’33), ou encore ce lancer du même Eriksson qui longe le poteau droit. Sous la poussée ducale, Stritz empêche illégalement Andersson de rentrer en zone et écope de 2 minutes pour accrocher (31’10). La pénalité est cependant parfaitement tuée. Ahsberg tente le wrap around et se fait intercepter irrégulièrement par Hoehé (34’40). Cette fois-ci, comme sur leur première supériorité, les Dijonnais seront mortels et très rapidement. Sur l’engagement, Boudreau passe à Ritz qui crucifie Hiadlovsky d’une superbe lucarne (1-3, 34’48).
Les locaux réagissent néanmoins très vite, et Marcos fonce à l’autre bout de la glace et convertit son propre rebond (2-3, 36’21).
Thomas Decock se rend coupable d’une crosse haute (36’38) mais le tir de l’extrémité de la ligne bleue de Cesnek est trop lointain (37’19) et l’Etoile Noire laisse passer l’opportunité de revenir dans ce tiers.
Strasbourg parvient à recoller d’un but dans cette période grâce à des constructions beaucoup moins élaborées.
…mais sûrement !
Au bout de 40 secondes dans le dernier tiers, Dijon amène le danger dans le camp strasbourgeois. Robichaud transmet à Eriksson pour le une-deux presque parfait. La réplique ne se fait pas attendre et la seconde ligne alsacienne met le feu à la brigade défensive adverse sans parvenir à trouver le bon décalage. Pardavy pénètre ensuite seul en zone offensive mais son tir est bloqué de la botte (43’52).  | | Photo : Christophe Moreau | |
Sur un lancer à priori anodin, Hiadlovsky, à cause d’un problème de crosse, rate totalement sa sortie. Eriksson n’hésite pas à mettre le palet dans la cage désertée (2-4, 44’57).
Les efforts strasbourgeois semblent ruinés sur ce malheureux événement et les esprits commencent à s’échauffer entre Suchanek et Andersson, tous deux envoyés deux minutes sur le banc des pénalités pour dureté (48’14). A quatre contre quatre, le jeu tourne en faveur de l’Etoile Noire qui s’enflamme. Correia profite d’un coup de mou des visiteurs pour faire le tour de la cage et atteindre la lucarne opposée sur un beau mouvement solitaire (3-4, 48’53).
Les shoots de Cesnek (51’27) puis de Turcotte (52’26), mal captés par la mitaine de Buysse, témoignent de cette bonne agressivité. Maxime Robichaud se voit obliger de retenir. Le power play qui suit permet aux Strasbourgeois d’imiter l’efficacité dijonnaise. Stritz fusille Buysse au second poteau, aidé de Correia, dès le début de la supériorité (4-4, 53’22).
Le public se réveille et concurrence le joyeux vacarme de la dizaine de sympathiques supporters dijonnais ayant fait le déplacement. Correia, en tentant de retenir le palet en zone offensive fait trébucher un adversaire, mais la défense de Turcotte et Suchanek est rugueuse et attentive et ne laisse que des miettes aux attaquants. Strasbourg pousse en fin de temps réglementaire mais les Ducs sont tout autant vigilants, comme sur ce centre-tir de Cruchandeau dans la dernière minute.
Une prolongation crispante mais stérile
Pardavy alerte Trudeau qui force Buysse à se coucher sur le flanc pour le stopper (60’37). Une vingtaine de secondes plus tard, c’est Suchanek qui se signale par un beau tir du poignet, attrapé d’une mitaine difficile. Robichaud répond en ne passant pas très loin de la barre transversale. Suite à une obstruction de Bourgaut, Ritz touche le montant gauche depuis la ligne bleue (63’24). Ce même jeune attaquant organise le power play à 4 contre 3 depuis la pointe, mais si le palet circule facilement, le jeu est trop crispé et l’unité spéciale locale est impeccable. Revenu à égalité numérique, Trudeau temporise pour Cruchandeau sans succès (68’24). Enfin, Gauthier, dans un ultime essai, effleure l’épaule de Hiadlovsky. Une échauffourée éclate entre Turcotte et Eriksson dans les dernières secondes, sans importance.
Les Ducs fusillés
Ritz patine doucement mais ajuste la lucarne gauche sans trembler. (V)
Correia feinte légèrement à gauche et met au fond. (V-V)
Ahsberg stoppe devant Vlad mais son tir violent heurte la botte de son vis-à-vis (V-VX)
Trudeau voit son lancer arrêté par la jambière de Buysse. (VX-VX)
Andersson fonce mais son tir n’est pas dangereux et s’écrase contre la botte (VX-VXX)
Pardavy, après quelques détours par la droite et la gauche, plante le palet là où il faut, du revers. Net et sans bavure (VXV-VXX)
Au bout d’une rencontre au fort parfum de Ligue Magnus, l’Etoile Noire a fini par prendre le dessus, peut-être grâce à une meilleure réserve physique sur la fin. Elle a globalement monopolisé la possession du palet, mais les Ducs ont été plus réalistes sur leurs occasions. Un dernier match de préparation de bon augure pour les deux équipes, à quelques jours de la reprise.
Etoiles Hockey Hebdo :
*** Jakub Suchanek
** Mikael Eriksson
* Julien Correia
300 spectateurs
Strasbourg : 38 tirs cadrés. Arrêts de Hiadlovsky : 86,67%. 24’ de pénalités.
Dijon : 30 tirs cadrés. Arrêts de Buysse : 86,84%. 12’ de pénalités.
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