Duel de Ducs au Haras pour les Ducs angevins qui reçoivent les Ducs dijonnais ! Un duel alléchant et prometteur entre la meilleure attaque (Dijon) et la meilleure défense (Angers). Malheureusement, l’ancien Dijonnais et portier international français, Florian Hardy, est blessé et absent de cet affrontement et rejoint Tomas Baluch à l’infirmerie alors que pour les visiteurs, Thomas Decock est en phase de reprise.
Buts : Angers : 10"32 Eric Fortier (ass Cody Campbell et Jeff May) ; 21"31 Robin Gaborit (ass Eric Fortier) ; 4"04 Jonathan Harty (ass Marc Belanger et Jonathan Bellemare) ; 57"47 Jonathan Bellemare (ass Brian Henderson) ; 57"57 Cody Campbell (ass Pavol Mihalik et Eric Fortier) Dijon : ; 15"09 Tim Crowder ; 27"30 Peter Valier (ass Vincent Kara)
Pénalités
10 minutes (5x2) contre Angers
8 minutes (4x2) contre Dijon
A peine la rencontre entamée, l’intensité et l’engagement des deux équipes promettent une belle rencontre. A ce jeu, les Angevins sont les rois des débuts de match, avec un pressing important et une forte intensité physique sans aucun voyage qui ne se termine avec une mise en échec, le palet devient rapidement le précieux des joueurs de Varady. Si Fortier et Hendersson ne trouvent pas le cadre sur leurs premiers lancers, Harty ne rate pas son 1er tir. Après un gros travail de Marc Belanger et une remise en retrait plein axe pour son défenseur, le Canadien d’origine allemande ouvre son compteur but, d’un tir puissant et précis dans la lucarne de Tillanen côté mitaine (1-0 à 4’04).
Photographe : Franck Salot
Mis en confiance par cette ouverture du score rapide, les locaux enchaînent les occasions en zone offensive. Les nouveaux changements de trio offensifs sont concluants, notamment pour Marc Belanger qui retrouve son jeu aux côtés de Jonathan Bellemare pendant que Brendan Walls travaille dans l’ombre. C’est ainsi que, sur une récupération de Walls, ce dernier lance Bellemare pour décaler idéalement Belanger, mais le tir de ce dernier heurte le poteau. Tillanen est mis sous pression mais enchaîne également les arrêts de talent, un arrêt mitaine grand écart lorsque Hendersson accepte la passe de Julien Albert. Ou encore un double arrêt jambière plus épaule devant Bellemare et Belanger.
Il ne peut néanmoins rien faire lorsqu’Eric Fortier, qui réalise un très beau début de saison avec la responsabilité de créer désormais le jeu sur son trio, inscrit le second but angevin. Pour cela, le grand centre angevin est bien lancé dans le dos de la défense dijonnaise par Jeff May, Fortier feinte le tir pour lancer du revers un palet qui sera seulement freiné par le cerbère adverse (2-0 à 10’32).
Les Angevins font enfin preuve de réalisme et prennent un avantage non négligeable à la moitié de ce 1er tiers. Ils seront néanmoins punis à l’issue d’une supériorité numérique qu’ils ne concluront pas et cela malgré plusieurs situations de tirs, lorsque le meilleur pointeur du championnat ira défier le jeune Alexis Neau. Sur une erreur de Harty à la ligne bleue dijonnaise, qui ne parvient pas à arrêter le palet, Tim Crowder en vitesse récupère le palet et vient défier le jeune portier angevin (1er match en championnat après avoir découvert la coupe de la Ligue mardi !), le Dijonnais inscrit son 10ème but d’un tir du poignet en lucarne après avoir feinté la passe au centre pour Ritz arrivé en renfort (2-1 à 15’09).
Photographe : Franck Salot
Le second tiers est moins intense que les 20 premières minutes. Le jeu dijonnais est assez brouillon dans ses sorties de zone tout comme le jeu en supériorité numérique angevin qui manque de présence devant le but.
Pourtant, tout avait idéalement commencé pour les Angevins. Gaborit, désormais associé à Campbell et Fortier, profite du travail de ce dernier. Bien servi par son coéquipier, le jeune international ne se prive pas d’un tir limpide : précis et puissant dans la lucarne, toujours côté mitaine, de Tillanen (3-1 à 21’31).
Mais la sérénité angevine est quelque peu affectée suite à deux rebonds maladroits laissés par le jeune gardien angevin. La défense angevine, habituellement calme, abuse de dégagements interdits et se met seule en difficulté. Face à l’attaque la plus prolifique du championnat, la sanction peut être immédiate, Nicolas Ritz en vitesse vient tester le gardien angevin. L’expérimenté Dugas n’a pas plus de succès. C’est finalement Peter Valier, bien aidé par Kara, qui se joue de Mihalik en faisant un tour sur lui-même avant de lancer du revers un palet qui se loge entre les jambières d’Alexis Neau (3-2 à 27’30).
Le retour au score semble encore possible pour les Dijonnais qui jouent leur chance à fond mais se découvrent également. Henderson, décalé, touche le casque de Tillanen alors que le jeu derrière la cage de Michel manque de soutien lorsque le palet passe devant la cage. Enfin que dire des occasions non cadrées de Walls et Fortier.
Le dernier tiers sera donc décisif pour des Ducs qui, une nouvelle fois, semblent avoir du mal à gérer le résultat. La preuve en est la pénalité inutile de Valentin Michel sur la sirène de fin de tiers qui donne une supériorité numérique aux Dijonnais pour débuter le dernier vingt. Une situation dominée par les Angevins qui se procurent l’occasion la plus dangereuse sur un contre mené et conclu par Jeff May.
Photographe : Corinne Deconihout
La pression monte au fur et à mesure et les gestes de fatigue se font sentir. Ainsi Short et Gaborit laissent tour à tour leurs coéquipiers en infériorité sans conséquence direct sur le tableau d’affichage. En situation d’infériorité, Mihalik réalise un vilain tampon sur Vincent Kara qui n’avait pas vu venir le défenseur angevin. Le Dijonnais en sang regagne difficilement son banc avant de rentrer aux vestiaires groggy. Tillanen, de son côté, continue à faire son travail bien aidé par des Angevins qui ne cadrent plus leurs tentatives.
Le côté physique du jeu angevin va finalement porter ses fruits en fin de rencontre. Dans une défense fatiguée, Cody Campbell fait jouer sa technique pour se défaire de ses vis-à-vis avant de glisser le palet sur Tillanen et faire chavirer le Haras en proie aux doutes malgré la présence d’une fanfare originale et bruyante dans l’enceinte (4-2).
Quelques instants plus tard. La sortie du gardien à 3 minutes du terme n’est pas concluante pour Jarmo Tolvanen puisque Campbell va presser haut et récupérer le palet pour le transmettre à Bellemare qui lance en cage vide (5-2 à 57’32).
La victoire angevine est scellée et donne aux Ducs angevins le fauteuil de leader.
je m'étonne de ta remarque, il n'y pas de fautes dans les noms propres je crois ?
moi je me tiens au courant des différents championnats grâce aux comptes rendus des correspondants de HH et je vis ma passion en attendant le prochain match à la patinoire par le biais de HH, donc de Damien Bougeais et des correspondants HH. Alors pourquoi cette remarque ??. Je crois que Hockey Hebdo recrute des correspondants n'hésites pas à postuler...
gauffixxx a écrit
le 22/10/2012 à 13:19
bon article mais un peu gacher par les fautes dans les noms de familles
TALVONEN= TOLVANEN
Guillaume KARA= Vincent KARA
TAILANEN= TILLANEN
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