Hockey sur glace : Hockey dans le Monde - Hockey dans le Monde - Australie, le hockey des antipodes

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Hockey sur glace - Hockey dans le Monde

Australie, le hockey des antipodes

Présentation du championnat national de hockey Australien

Perth, Australie, Hockey Hebdo

Yann Conseil le 26/04/2013 à 07:15

Pour les aficionados du hockey, il est difficile de devoir finir une saison en mars ou avril, et d’attendre septembre pour la reprise des compétitions, même si la période des transferts est un exutoire qui fait maintenir un intérêt certain pour les échéances à venir. Quoi qu’il en soit, Hockey Hebdo vous propose de suivre un championnat exotique lors des prochains mois, à savoir l’AIHL, ou encore Australia Ice Hockey League, que disputent neuf équipes pour la Coupe Goodall.

La formule actuelle du championnat remonte à l’an 2000, mais le trophée en question fut attribué pour la première fois en 1910, ce qui en fait un des titres les plus anciens au monde, surprenant quand on y pense car, dans le pays où le rugby et le football australien sont rois, difficile d’imaginer un quelconque intérêt pour notre sport de prédilection. Disputé d’avril à septembre, c’est un championnat semi-professionnel qui rassemble, pour la grande majorité, des joueurs australiens avec des rajouts généralement nord-américains même si, cette saison, nous pourrons voir un Français à l’œuvre, nous parlons bien entendu de Maxime Suzzarini. Cette saison, nous pourrons voir également à l’œuvre certains joueurs ayant officié par le passé en France, à l’image de Mikko Jortikka (ex Epinal), de l’éphémère Montpelliérain Jack Wolgemuth , ou encore du fantasque Matt Puntureri (ex Morzine-Avoriaz).

Photo hockey Hockey dans le Monde - Hockey dans le Monde - Australie, le hockey des antipodes

Alex Juillet (archives)

Maxime Suzzarini, le Français des antipodes

Nous suivrons plus attentivement le parcours des Perth Thunders, la petite dernière qui a intégré la ligue depuis deux saisons, mais qui ambitionne à terme, après développement, de remporter le titre de champion. Cette équipe, qui est la seule de l’ouest australien, se trouve éloignée de plusieurs milliers de kilomètres des régions plus peuplées du Sud-Est, endroit où se situent les clubs restants. Il est à noter que, pour des raisons logistiques évidentes, les matchs se disputent, en tout cas pour Perth, en recevant deux fois la même équipe en deux jours, afin de diminuer les frais de déplacement. Pour de telles distances entre chaque ville, nous ne parlons pas de bus-couchettes, mais de

y. Conseil

déplacements en avion et que, dans un pays où la vie est extrêmement chère, il convient de faire en sorte de limiter les frais. N’ayant pas encore eu le loisir d’observer un match de cette ligue, nous nous abstiendrons donc d’émettre un jugement sur le niveau de jeu, mais on note que certains imports ont des CV qui ne feraient pas tache en ligue Magnus, tels Michael Forney, Britt Ouellette ou encore John Gordon, ce qui indique clairement que les clubs font des efforts pour attirer de bons joueurs, certainement dans le but d’attirer du public, mais aussi d’avoir des joueurs capables d’encadrer les jeunes pousses du pays, dans un but certain de progression.

Ce samedi, Hockey Hebdo se rendra à la Perth ice arena pour assister à la rencontre entre les Perth Thunder et les Melbourne Ice pour une affiche haut de gamme de cette compétition, les visiteurs étant triple champions d’Australie en titre.