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Hockey sur glace - Hockey dans le Monde |
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Benoît Niclot...tout va bien |
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Mont-Blanc, Genève Servette, et maintenant Central Penn Panthers en MetJHL, on retrouve le jeune gardien français à l'interview |
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Montréal, Hockey Hebdo |
Nicolas Thibeault-Dallaire le 25/08/2012 à 21:44 |
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| Credit BN | | Benoît Niclot a vu le jour le 20 janvier 1993 à Boulogne-Billancourt, ville située à un peu moins de 30 minutes de Paris.
C’est dans le salon familial que tout a commencé et qu'il va prendre un virus que vous connaissez bien.... Alors qu’il était encore qu’un petit garçon, c’est en regardant un dessin animé portant sur les Mighty-Ducks d’Anaheim qu’il eu, pour la première fois, la piqûre pour ce sport communément appelé... le Hockey. Depuis, son amour pour ce sport n’a jamais cessé et surtout il n'a plus compté ses heures sur la glace...et devant la cage car Benoît est, vous l'aurez compris, gardien de but.
Actuellement âgé de 19 ans seulement, j'en imagine certains qui l'ont connu tout petit penser "déjà, bon Dieu comme le temps passe...", il est actuellement aux États-Unis pour y poursuivre sa carrière sportive. On le retrouve dans une interview réalisée par téléphone depuis Montréal.
HH : Qu’est-ce que le hockey pour toi ?
BN : C’est la chose la plus importante pour moi. Je mets toutes les chances de mon côté. Je suis d’ailleurs toujours en bonne relation avec mes coéquipiers dans les clubs où je joue, surtout avec l'autre gardien de but. Je crois que c’est très important d’avoir une bonne relation entre deux gardiens.
HH : Quel est le parcours de Benoît Niclot ?
BN : J’ai évolué pour plusieurs organisations en Europe dont celles de Mont-Blanc, Genève-Servette et aussi pour l’équipe de France des moins de 16 ans en 2008-2009. J’ai donc dû déjà parcourir des kilomètres. Partir de la maison (Paris) vers Mont-Blanc pour ensuite évoluer en Suisse, ce n’est pas à la porte tout de même. J’ai aussi eu des contacts avec des organisations en Amérique du Nord. Tout d’abord, il y a eu Rivière du Loup, je m'y suis rendu, mais évoluer pour eux était assez cher financièrement. J’ai donc pris la décision de laisser tomber. Il y a ensuite eu une autre équipe, celle du Collège Harrington situé à Oka au Québec. Malheureusement, ce fut le même résultat. Mon agent et moi avons donc décidé d’envoyer une vidéo de moi à une équipe des États-Unis, afin de me faire connaître. Cette équipe ne cherchait pas de gardien, mais une autre personne, qui connaissait bien l’entraîneur de l’équipe en question, elle, en cherchait un. C’est ainsi que j’ai reçu l’appel des Central Penn Panthers en MetJHL. Je suis actuellement en plein camp d’entraînement avec ces derniers.
| Credit BN | Sous le maillot de Genève | HH : Est-ce que tes parents t’appuient dans ce que tu entreprends professionnellement ?
BN : Certainement, ils sont derrière moi à 100%. Ils m’ont toujours suivi dans les arénas. Sans eux, je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui. Ca c’est certain !
HH : Comment s’est déroulé le voyage de la maison à Lancaster ?
BN : Très bien, j’ai dû quitter l'Europe il y a une semaine environ. Ma famille m’a accompagné à l’aéroport et, lors de mon arrivée aux USA, ce sont les entraîneurs et quelques joueurs de l’organisation des Penn Panthers qui m’attendaient.
HH : Comment t’adaptes-tu à la vie nord-américaine ?
BN : Assez bien, je me suis fait de bons amis par ici. Ce que j’ai remarqué par contre, c’est que le jeu nord-américain est beaucoup plus rapide, robuste et il y a beaucoup plus de trafic devant le filet. C’est beaucoup plus difficile pour un gardien de but de faire son boulot ici, qu’en Europe. Cela prend beaucoup plus de concentration. C’est beaucoup de travail, physiquement, et mentalement.
HH : Comment se déroule le camp d’entraînent des Penn Panthers ?
BN : Ca se passe bien. Nous avons 2 entraînements par jour ainsi qu’un match intra-équipe. J’ai d’ailleurs rencontré quelques joueurs et des dirigeants de l’organisation, mais sans plus.
HH : Combien penses-tu jouer de matchs l’an prochain ?
BN : On parle ici d’une saison de 70 matchs et on m’a parlé d’un poste de titulaire. Alors, peut-être bien que 30 ou 40 matchs serait raisonnable.
HH : Quand tu connais de mauvaise sortie ou bien que tu veux tout simplement te sortir le hockey de la tête, que fais-tu ?
BN : J’aime bien jouer au foot avec mes amis ou bien penser à eux. Cela me fait du bien.
HH : Qu’est-ce qui a été le plus difficile à quitter lors de ton départ de la France ?
BN : Ma famille et mes amis. Même si cela faisait plus de 4 ans que j’étais loin d’eux en raison du hockey, Ca n’a pas été facile. Quitter l’organisation de Genève-Servette fut aussi très difficile.
| Credit BN | | HH : Quels sont tes plans pour le futur ?
BN : Me faire connaître aux États-Unis serait très plaisant. Me faire un nom et avoir la chance de me faire une place. C’est aussi un peu pour ça que je suis venu ici ! J’aimerais bien aussi retourner à la maison et avoir la chance de participer à un camp d’entraînement de l'équipe de France pour montrer de quoi je suis capable. Ca fait quand même un petit bout que je n’y suis pas retourné.
HH : La LNH serait-elle un objectif ?
BN : Sans hésitation. La LNH est le rêve de tout hockeyeur.
Ugo Bélanger, entraîneur privé de Benoît :
"Benoît est un vrai passionné de hockey, il possède à mes yeux les trois qualités les plus importantes pour passer au niveau supérieur, à savoir la persévérance, l'attitude et la discipline. Benoît s'adapte très bien aux différents environnements qu'il rencontre."
Benoît Niclot pourra montrer de quoi il est capable cette saison en évoluant dans la Metropolitan Junior Ligue, MetJHL, une
ligue d’assez bon niveau, suivie par des recruteurs américains. Niclot s’alignera avec les Penn Panthers pour la saison 2012-2013.
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