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Hockey sur glace - Division 1
Bordeaux - Dunkerque avec le Plexicrew
 
Après avoir créé la surprise lors du premier match de playoff contre Bordeaux à domicile la semaine dernière, les Corsaires de Dunkerque partaient déterminés pour remporter la série et ainsi atteindre la demi-finale. La date et l’horaire représentant un lourd désavantage pour les supporters dunkerquois (ndlr : vendredi à 17h), c’est seuls, mais avec l’envie de donner à Raffoux un autre match à domicile, que les joueurs nordistes ont fait le déplacement. Ne pouvant donner de la voix à Mériadeck, ce sont sur les réseaux sociaux que les encouragements se sont faits : Twitter, Facebook... Sans aucun doute, nous n’étions pas là physiquement, mais notre cœur était à Bordeaux.
 
Bordeaux/Dunkerque, Hockey Hebdo Plexicrew : http://vp.plexicrew.free.fr/spipplexicrew le 20/03/2014 à 08:00

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LE MATCH A GAGNER !

Le deuxième match à Bordeaux commence dès les premières minutes avec une première pénalité pour Bordeaux contre Paquin. Première opportunité pour les Dunkerquois de prendre l’avantage dans ce match. Premier tir qui est bien arrêté par le gardien bordelais. La défense dunkerquoise se laisse surprendre, mais pas Marc-André Martel qui montre son talent lors d’un bel arrêt. Dans ce début de match, les occasions sont plus nombreuses pour Dunkerque, Ylonen est sauvé par sa transversale. Les deux équipes subissent l’arbitrage de la soirée. Mais, alors que Dunkerque ne sait profiter des supériorités numériques pour marquer le premier but, c’est Paquin qui trouve enfin la faille d’un tir de la bleue (1-0 ; 15:44). Les esprits s’échauffent de nouveau entre les deux équipes : Clément Thomas ne calme pas ses nerfs et prend 10 minutes pour méconduite. À quelques secondes de la fin du premier tiers, nos Corsaires ont de nouveau la possibilité de revenir au score grâce à une pénalité donnée à Dratzen pour obstruction. Mais c’est à ce moment-là que le sort s’acharne sur les Dunkerquois : Brendan Martial est à terre. Le jeu est arrêté alors que Paquin et Brodeur se dirigent vers la cage de Marc-André.

Photo hockey Division 1 - Division 1 - Bordeaux - Dunkerque avec le Plexicrew
photo: Murielle Gaston
Dans ce deuxième tiers-temps, les deux équipes augmentent la vitesse. Elles provoquent des occasions sans réellement concrétiser leurs actions. C’est sans compter sur l’envie des Bordelais d’amener leur équipe à un troisième match le dimanche : d’abord Savage, puis Mariage donnent de l’avance aux Boxers en quelques minutes (2-0 ; 28:25) (3-0 ; 30:24). Le score est sans appel : si les Corsaires veulent gagner ce match, il faut réagir tout de suite. Une double supériorité numérique peut aider les Nordistes à revenir au score. Mais pourtant, il n’en est rien. Ylonen reste infranchissable. Ce genre d’occasions, les Bordelais ne les laissent pas passer : Obuch récupère le palet, dribble deux corsaires avant de marquer du revers lors d’une supériorité numérique à leur avantage (4-0 ; 31 :12). La fin de ce tiers ne changera pas le tableau des scores.

Le troisième tiers a débuté depuis quelques secondes avant que Bordeaux ne prenne de nouveau une pénalité, que les Dunkerquois n’exploitent pas. Les pénalités tombent à Mériadeck, mais ne profitent pas aux deux équipes. Et pourtant, c’est Bordeaux par Savage, en infériorité numérique, qui alourdit l’écart entre les deux équipes (5-0 ; 47:21). Mathieu Cyr et Tommy Latouche-Gauvin impressionnent mais tombent sur le mur Ylonen. Le score restera inchangé jusqu’au coup de sifflet final, malgré les nombreuses pénalités données de part et d’autre lors de cette fin de match.

LE MATCH DE LA DERNIERE CHANCE.

Tout est à refaire dans ce troisième match. Une seule équipe pourra accéder à la demie-finale du championnat. Les compteurs sont remis à zéro. Mais les blessés s’accumulent côté dunkerquois tandis que le coach Carl Michaelson regagne le banc après ses deux matchs de suspension. L’espoir est mince, mais l’envie le surpasse. La bataille sera rude, il ne faudra rien lâcher. L’obscurité gagne la patinoire bordelaise, nos Corsaires se tiennent par les épaules, alignés, prêts à affronter les Boxers. Tout un symbole « C’était quelque chose qui t’explique les valeurs que les joueurs ont pour les uns et pour les autres. Mais cela montrait également le fait qu’on n’allait rien lâcher durant cette série. C’est quelque chose qui peut permettre à n’importe qui de savoir qui nous sommes : Dunkerquois !  »
À Dunkerque, les supporters ne tiennent plus en place, s’arrangent un maximum pour suivre le match. Les mots d’encouragement se comptent par dizaine. En ce moment précis, on ne peut qu’être fier d’être dunkerquois.

De nouveau, le match commence par une pénalité pour Bordeaux. Les Corsaires n’ont pas de réussite malgré une grosse action menée en début de supériorité. La défense maritime est fortement sollicitée mais reste imperturbable. Les deux gardiens font un beau match en arrêtant des tirs dangereux. C’est pourtant Marc-André Martel qui subit : but de Zidan, assisté de Tromeur (1-0 ; 14:16). La tension est trop grande pour les deux équipes, les esprits s’échauffent de nouveau. Dans ce premier tiers, le rythme est imposé par les Dunkerquois qui manquent de réussite.

Rien n’est perdu ! Les premières minutes vont être éprouvantes : Bordeaux commence par prendre de l’avance par Cedren (2-0 ; 20:17). Mais c'est sans compter sur la paire canadienne qui finit par conclure, but de Mathieu Cyr assisté de Tommy Latouche-Gauvin (2-1 ; 21:42). Martel est de nouveau fort sollicité mais fait un match remarquable. Le buteur dunkerquois ne veut pas en rester là et a plusieurs occasions non abouties. Mariage profite d’une déviation devant la cage dunkerquoise pour reprendre deux buts d’avance, alors que son équipe évolue de nouveau en supériorité (3-1 ; 25:07). Une nouvelle déviation en supériorité surprend Martel. La sentence est lourde (4-1 ; 39:37). Mais « à coeur vaillant, rien d’impossible ». Nous savons les bleus et blancs capables du meilleur.

Le troisième tiers débute par un 10min donné à Esben Nielsen. On sent Dunkerque gonflé à bloc : c’est finalement Daniel Pettersson qui fait renaître l’espoir, assisté de Latouche-Gauvin (4-2 ; 41:26). Les Bordelais restent dans leur zone : peur d’un « déjà vu » ? Pourtant, le « déjà vu », c’est encore Dunkerque qui le vit : de nouveau en infériorité numérique, ils ne peuvent que subir la pression bordelaise... But de Mariage, encore une fois sur une déviation (5-2 ; 50:21). Le sort semble s’acharner sur le gardien canado-dunkerquois : sur 5 buts, 3 sont dus à des déviations... Mais avec plus de 89% d’arrêts, Marc-André Martel est logiquement élu l’homme du match au coup du sifflet final qui voit s’envoler l’espoir d’une demie, tant espérée après le premier match de la série, la semaine précédente à Raffoux. Mais, élire UN seul homme du match est illusoire car c’est toute une équipe qui s’est donnée corps et âme pour prétendre à une demi-finale, significative d’un possible « dernier match » offert au fidèle public de Raffoux.

Photo hockey Division 1 - Division 1 - Bordeaux - Dunkerque avec le Plexicrew
Photo: Plexicrew
Bien que les deux scores paraissent assez sévères, la vérité en est toute autre : «  Il est important de savoir que les matchs étaient plus proches que ce que disait le score. Et surtout que vous devez être fiers de votre équipe parce qu’ils se sont battus comme des guerriers. Pour le match 2, on a eu 2 à 3 fois plus de chances de marquer durant la première moitié du match. Il nous manquait notre touche magique pour mettre le puck dans le net, et après ce bout de temps c’était 2-0 pour eux. Je pense qu’on voulait tellement marquer que les joueurs ont pris des risques, et ces risques nous ont coûté aussi. Le match 3 était mené par Bordeaux, au niveau de la possession du jeu. Mais cela faisait partie de notre plan de jeu. On a eu des occasions, et on était dans le match presque tout le long. La différence dans ce match c’est qu’ils marquent 3 buts en supériorité numérique, et ce sont tous des buts qui dévient plusieurs fois avant de rentrer, précise Carl Michaelson. À 4-1 on y croyait toujours. Alors quand on met le but au début de la période, c’est sûr qu’on se dit « un de plus et c’est 4-3 », on ne sait jamais ce qui peut arriver. On a eu l’expérience cette saison d’être derrière dans le score, et de revenir pour gagner. La croyance dans ce vestiaire a débuté en septembre, et je pense que, arrivé mars, c’était quelque chose qui faisait partie de notre identité. »

CLAP DE FIN.

La saison est désormais terminée pour les Corsaires. Difficile de ne pas ressentir une pointe de nostalgie car les faits sont là : malgré les hauts et les bas, ce n’est pas une équipe de hockeyeurs qui a évolué dans cette division, mais de véritables guerriers. Savoir se défendre contre les meilleures équipes du championnat en comptant plusieurs blessés, cela impose le respect. Le travail et les efforts fournis pour remplacer ce vide. Sans compter la communion entre les joueurs et leurs supporters. Alors la nostalgie fait place à la fierté. Cette fierté d’être dunkerquois !
 
 
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