La foule était présente très tôt pour cette affiche. Sûrement un réflexe acquis aux entames rapides des bordelais à domicile. Ce soir c'est le leader qui rend visite aux boxers devant une patinoire comble. L'albatros poursuivra t-il son vol au dessus de cette division ou se fera t-il mordre par le boxer girondin ?
Bordeaux Mériadeck, Hockey Hebdo
Patrice Villey, murielle Gaston le 20/02/2011 à 12:12
Arbitres : Mr Garbay assisté de Mrs Herrault et Baccot
Buts : Bordeaux : 11:33 Nicolas Courally (ass François Paquin et Jan Majercak) ; 17:59 Romain Masson (ass Cyril Lambert) ; 38:28 Raphaël Larrieu (ass Jan Majercak et Dmitri Lavrov) ; 50:35 Jean-François Savage (ass Alexandre Gagne) ; 56:14 François Paquin Brest : ; 41:46 Alexandre Lefebvre (ass Tristan Lemoine et Sébastien Gauthier) ; 59:03 Vladimir Holik (ass Michal Dian)
Pénalités
24' contre Bordeaux
49' contre Brest
Gardiens de buts en jeu :
#29 M. Gasnier pour Bordeaux
#35 L. Macrez pour Brest1° Tiers :
Pas de round d'observation pour le lancement de cette partie où les boxers mettent la pression dans le camps des albatros dès l'engagement. La préoccupation des girondins est de jouer chez l'adversaire et les palets vont directement au fond de la zone où ça bataille ferme pour s'imposer. Les premiers lancers ne se font pas attendre et la grosse occasion intervient dès la deuxième minute quand Mariage en débordement à droite laisse Cadren au centre pour prendre sa chance au premier poteau sur Macrez qui concède un rebond que Lavrov ne peut que remettre sur le portier qui fait bloc sur la seconde chance.
Les brestois absorbent les assauts les uns après les autres, leur repli et leur solidité défensive est mis à rude épreuve mais leur homogénéité et le travail de soutien des attaquants leurs autorisent quelques relances propres et des solutions de tir certes encore lointain mais néanmoins cadrés où Gasnier devra déjà sortir la mitaine. Les ailes restent le chemin préférentiel pour Gascon et Vargas-Dias tandis que Petricko prend l'axe.
Mais ces quelques banderilles ne suffisent pas à contenir la marche en avant des bordelais. Chaque infiltration chez les brestois est ponctuée d'un lancer ou à minima d'une alerte sur Macrez qui à fort à faire. Son intervention est déterminante sur une passe de derrière la cage de Cadren à Mariage au poteau droit qui recentre Lavrov à l'enclave et dont encore une fois le palet est stoppé à bout portant par le gardien qui a bien suivi et fermé l'angle.
Murielle Gaston
Mickaël Gasnier, l'homme du match
De même il s'interposera de fort belle manière sur les lancers excentrés, qu'ils viennent de Gagné, Larrieu ou Savage. Chaque alignement bordelais amène sa ration de munitions et les distille dès que l'occasion s'en présente.
Mais Brest bien que contenu à la bleue girondine assez régulièrement, n'en reste pas moins très dangereux dès la ligne franchie. La capacité à installer leur système une fois en zone est efficace et permet après une circulation de palet rapide de prendre quelques lancers. Dans ce schéma, on retrouve pour la plupart du temps Lefebvre ou Dian selon les blocs pour créer l'espace et Cintala ou Ballet à la frappe de la bleue. Le jeu au près est bien contenu par la défense girondine qui laisse très peu d'espace et si par cas il en reste, Mickaël Gasnier se charge de les combler efficacement.
Il faudra attendre la mi-tiers pour que soit sifflé la première faute. Elle sera en faveur des bordelais qui installent immédiatement leur jeu à cinq. La défense brestoise navigue bien devant Paquin qui distribue sur les côtés mais Gascon et Petricko ferment mal devant lui lorsqu'il reçoit le palet de Majerçak plein axe et prend son lancer. Le palet file à la cage où Courally dévie dans le but en plein trafic, 1-0 à 11:33.
La poussée bordelaise n'en devient que plus forte, et les joueurs réitèrent leur pression et acculent Brest. La triplette Larrieu, Gagné, Savage repasse une couche sur la cage de Macrez décidément sollicité mais très réactif et bien présent. La défense des albatros est à la hauteur. Le placement, l'intensité, le déplacement tout y est. Simplement les attaques des girondins sont menées avec une telle envie qu'elles prennent bien souvent le revers de l'édifice brestois qui ne tient que sur les épaules de son portier à cet instant.
Il faut attendre la toute fin de tiers pour revoir une once de danger sur les buts bordelais. Brest n'a pas changé de rythme d'où cette entame pénible pour eux, mais celui-ci suffit maintenant à porter plus le jeu chez les girondins. Vargas-Dias permet de passer la bleu adverse plus souvent Tout comme Dian. Invariablement ce sont les côtés qui sont visés et cela offrira quelques solutions de tirs au loin. Toujours peu de jeu au près de la cage de Gasnier car celui-ci est aussi habile au bouclier et mitaine qu'au puck-check. Vargas-Dias tentera bien de le surprendre en lançant de la rambarde gauche, le rebond concédé échoue dans la crosse de Toukmatchev mais sa reprise manque le cadre et la lucarne gauche voit s 'éloigner un palet promis à meilleur sort.
Les tentatives brestoise sont repoussées les unes après les autres. Régulièrement renvoyés chez eux ils sont toutefois plus aptes à revenir rapidement en offensive. Lefebvre est le catalyseur en attaque et son activité sur la glace libère des espaces. Gauthier tentera d'utiliser un décalage de cette manière, mais sa frappe plein axe voit de nouveau Gasnier intervenir, des jambières cette foi-ci avant que le jeu ne reparte chez les albatros.
Toukmatchev tente la relance, mais il est contré en défensive par Lambert. Masson en soutien récupère le palet, avance et lance. Le palet est à moitié contré-dévié par un retour défensif tardif et prend Macrez à contre-pied pour mourir dans les cages brestoise, 2-0 à 17:59.
Le break est fait avant la pause. Majerçak prendra deux minutes et laisse une occasion au collectif armoricain de réduire l'écart. Mais ni Gascon ni Vorobel ne sauront installer le power-play. A contrario c'est Cadren qui a le contre et oblige Macrez à sortir un gros arrêt de la mitaine. Brest ne reviendra pas avant la pause et démarrera en supériorité le second tiers.
Tirs : 18 – 12 pour Bordeaux
Mises en jeu : 12 – 11 pour Bordeaux2° Tiers :
Le fait de la supériorité numérique brestoise va changer un peu la donne. Même si elle n'est pas convertie elle relance le leader de la division qui occupant mieux la neutre va porter beaucoup plus le jeu chez l'adversaire. Vargas-Dias est toujours aussi actif sur les ailes et alimente Cormier ou Gauthier aux lancers.
La circulation est plus fluide et l'arrière des buts de Gasnier voit souvent un brestois s'imposer à la bataille pour le palet. Lefebvre ne pourra conclure un joli mouvement initié par Gauthier et relayé au poteau droit par Lemoine la faute encore à un gardien attentif et ayant bien anticipé.
La pression brestoise est constante et Masson commet la faute. Le second jeu de puissance brestois s'installe et Ballet démarre une série de frappes qui ont pour mérite d'être toute marquée d'un engagement certain. L'application du défenseur brestois est visible mais l'efficacité n'est pas au rendez-vous. Lefebvre reste le plus actif dans ces phases. Son sens du jeu amène des opportunités que ni Vorobel, ni Gauthier ne sauront convertir.
Bordeaux efface tant bien que mal son désavantage et reste cantonné de force dans sa zone. Les relances sortent cahin-caha mais de l'approximation sur une de celles-ci envoie Cormier en break qui face à Gasnier bégaie totalement son crochet droit et échappe le palet au slot. Cette maladresse de plus n'aura pas laissé insensibles les quelques supporters brestois ayant fait le déplacement.
Bordeaux plie mais ne rompt pas. Tel est la physionomie de cette période. Le bloc défensif tient bon, à l'image de celui de Brest dans les moments durs du premier tiers. Sur un palet pris à Dian à sa bleue, Gagné s'échappe. Poursuivi par la défense il esquive Vorobel mais c'est Cintala qui commet l'irréparable pour offrir un tir de pénalité au canadien.
Macrez planté sur sa ligne n'offrira que peu de solutions au bordelais qui tentera la lucarne gauche des buts d'un portier tellement statique sur ce lancer que c'en était sûrement déconcertant et la mitaine rapide écartera le palet de la zone. Une occasion ratée pour Bordeaux d'augmenter l'avantage.
Pour autant Brest n'est pas stoppé dans son élan. Gascon, qui peine à se défaire du marquage des girondins, montre un regain d'activité, Vorobel et Dian sont toujours aussi prolixes à asséner les frappes sur la cage de Gasnier qui est obligé de passer toute la panoplie de gestes techniques à sa disposition pour garder sa cage inviolée.
Une nouvelle supériorité pour Brest suite à une faute de Lavrov. Une nouvelle série d'assauts sur le but bordelais. Avec plus de variété toutefois car Lefebvre commence à trouver les espaces au près que la défense des boxers ne permettait pas plus tôt dans la partie. Malheureusement Lemoine se heurte toujours au mur Gasnier intraitable sur sa ligne. Brest reprend alors la piste Ballet mais sans plus de succès qu'auparavant malgré que plus les frappes s'enchaînent plus elles paraissent prendre de la puissance.
Murielle Gaston
Paquin, défenseur assidu et buteur d'un soir
Bordeaux sans avoir été complètement immergé est toujours à l'affût. Les quelques incursions dans le camp adverse ont toujours amené une part de danger. Moins saignantes qu'au premier tiers elles ont toutefois permis de maintenir l'écart et une menace réelle sur la maison brestoise qui à tendance à se tendre un peu. Les contacts s'alourdissent, les petits écarts se multiplient en fond de zone, et Gauthier commet une faute qu'on peut qualifier d'inutile sur une relance de Paquin depuis sa défensive alors que tout son bloc est en place amenant ici et là quelques explications de joueurs à joueurs.
Si la mise en place en offensive est compliquée pour les boxers, l'exploitation une fois installée est un modèle d'efficacité. Une première cartouche de Majerçak du rond gauche sur la cage où Macrez détourne, Lavrov récupère sert à nouveau le slovaque qui réitère un lancer que Larrieu vient jouer dans le trafic au slot pour tromper Macrez, 3-0 à 38:28.
Les bordelais finissent leur tiers sur une belle dynamique. Lefebvre qui croise trop sa reprise sur le décalage de Gascon ne peut réduire le score et fera quand même frissonner les supporters bordelais qui ont soutenu bruyamment leur équipe durant cette période.
Les derniers instants sont pour les Karafiat, Lambert et Cadren. L'énergie dépensée au mouvement, la récupération, l'apport du palet en offensive et la création du jeu laisse entrevoir un dernier vingt mouvementé avec un handicap de trois buts pour le numéro e la division.
Tirs : 16 partout
Mises en jeu : 15 – 12 pour Bordeaux3° Tiers :
C'est Lefebvre qui donne le ton de cette reprise. Brest veut revenir. L'offensive est guidée par Lemoine au fond qui sert Gauthier excentré sur la ligne rouge et dont le centre parfait prend la défense et son gardien de vitesse pour traverser l'enclave et trouver le dit Lefebvre au second poteau qui envoie le palet dans les cages grandes ouvertes, 3-1 à 41:46.
Murielle Gaston
La réduction du score brestoise
Les albatros peuvent ils revenir au score ? En tout cas ils ne ménagent pas leurs efforts. Mais la solidité du bloc bordelais contrecarre efficacement cette vague brestoise qui s'abat sur le camp bordelais. Mieux les bordelais relève le gant et provoque la faute. L'occasion pour chaque coach d'utiliser son temps mort à l'aube de la supériorité bordelaise.
Jusqu'ici le collectif girondin à fait un sans faute dans son jeu de puissance et ça passe tout près de faire un trois sur trois. Si Boubé qui joue un palet de récupération à la bleue avait été un poil plus chanceux sur son lancer du poignet, l'angle de la lucarne droite de Macrez ne l'aurait pas sauvé.
En revanche son équipe lui doit beaucoup sur la frappe lourde plein axe de Majerçak que le gardien bloque de son corps.
De même Gasnier aura une part importante dans le maintien à longueur des albatros. Il s'interpose avec brio sur les lancers lourds de Vorobel, gascon et toujours Lefebvre. Les palets claquent dans la mitaine du portier qui résiste encore et toujours son avantage résidant au fait que sa défense dégage bien les angles et nettoie efficacement les abords de sa zone.
Pris pour un surnombre assez peu flagrant et contesté assez vivement par le banc bordelais, Brest se retrouve de nouveau en supériorité. Dian se montre très inspiré et combinant avec Gascon provoque le décalage avant que celui ci ne le serve au poteau pour une reprise sans contrôle que Gasnier vient écarter.
Le contre démarre dans la foulée, Gagné met Savage en position idéale pour déborder tandis que son compatriote fixe Ballet au centre, hésitant celui lâche son attaquant pour fermer l'angle à Savage qui lance au but de la gauche et trompe Macrez entre les jambes et à moitié gêné par son défenseur en repli, 4-1 à 50:35.
On est à la moitié du tiers. Brest peine à revenir. Bordeaux maitrise son affaire. La neutre n'est plus la propriété exclusive des bretons et l'essentiel du jeu s'y concentre. On regrette à cet instant que Petricko se jette bras tendu et crosse en avant sur Lassalle le blessant ainsi au visage (avec une estafilade nécessitant une bonne dizaine de point de sutures). Le geste volontaire du brestois n'avait aucun lieu d'être et jette un voile sur ce match qui réunissait jusqu'ici tout ce qu'on attend de ce sport comme l'engagement, la vitesse, la qualité technique et les buts.
Cet événement amène tout naturellement son cortège de micros bagarres bien maitrisées par le corps arbitral et l'intervention du médecin pour Lassalle et du staff pour la glace rougie. Staff trop lent au goût de Lefebvre qui se fendra d'une remarque au préposé de glace qui lui expliquera gentiment « de lui parler meilleur parce que non ça se fait pas de parler comme ça... ».
Bref, Petricko avec une pénalité de match. Boubé en prison pour avoir voulu expliquer à l'intéressé ce qu'il en pensait, et l'on se retrouve avec Brest en infériorité pour cinq bonnes minutes alors qu'il n'en reste plus que huit à jouer.
Cette longue supériorité n'est pourtant pas la plus aisée que les bordelais auront géré ce soir. Difficilement mise en place, gênée efficacement par le collectif brestois, les boxers sont régulièrement renvoyés chez eux. On note aussi qu'à cet instant du match et avec trois buts d'avance la priorité n'est pas forcément l'attaque à outrance quand on joue le leader à domicile. Mais à jouer ce jeu les girondins manquent de se faire prendre et si Gasnier ne sort pas la jambière gauche sur un lancer de l'éternel Ballet venu de la droite, le bilan de cette supériorité aurait pu être encore plus mitigé.
C'est dans la dernière minute de la supériorité que Paquin achève définitivement les espoirs brestois qui étaient encore dans le camps bordelais. Le défenseur récupère le palet devant sa cage d'un mouvement lancé par Vorobel et Gauthier, sans attendre il entame une remontée plein champ pour s'infiltrer entre Gauthier au repli et Cintala au bloc, esquive Macrez et le trompe d'un lancer à contre-pied qui bien que freiné par une crosse échoue au fond de la cage et porte la marque à 5-1 à 56:14.
Il reste trois minutes à jouer, Brest attaque toujours en mouvement, produisant du jeu mais toujours avec un déficit d'efficacité dans le dernier geste. Lefebvre restera comme le joueur le plus significatif de cet état d'esprit de mouvement et d'envie. Il restera aussi celui qui a été le plus adroit de ses partenaires. Très peu de frappes hors cadre et un sens du jeu permettant à ses coéquipiers de se trouver en position à chacune de ses initiatives.
Holik réduira le score dans les tout derniers instants. Un très joli une-deux sur l'aile gauche où il démarque Dian qui le recentre pour marquer sur un but laissé ouvert par Gasnier qui commet là sa première et seule faute, 5-2 à 59:03.
Tirs : 14-20 pour Brest
Mises en jeu : 12 – 9 pour Bordeaux
Le jury bordelais a désigné les étoiles suivantes :
Pour Brest : #6 A. Lefebvre
Pour Bordeaux : 1°/ #29 M. Gasnier – 2°/ #55 F. Paquin – 3°/ #57 A. GagnéLes réactions :
A. Peloffy (Brest) :
"Il n'y pas d'excuses pour nous, on fait deux mauvais tiers contre un bon Bordeaux discipliné qui a bien démarré son match avec un très gros gardien en plus. On est venu avec à peine deux lignes, on est un peu maladroit, on se fait prendre sur un contre au second tiers et j'insiste qu'on tombe sur un très bon gardien ce soir.
Je suis quand même fier de mes joueurs, ils ont beaucoup donné, et maintenant la perspective pour nous c'est de récupérer nos blessés, de disputer nos cinq derniers matchs et de jouer les PO.
Concernant le moral, on nous annonçait à douter en cas de défaite ici, non il n'en est rien. L'objectif c'est de finir en tête même si je suis sceptique sur l'avantage que donne la formule actuelle."
S. Tartari (Bordeaux) :
"Je me suis régalé de la première à la dernière minute de cette rencontre, on a joué solide, Micka nous fait un match énorme, une rigueur défensive avec l'aide des attaquants exemplaire...on engrange une cinquième victoire d'affilée et on tombe le leader, je savoure.
On a assisté à un match avec deux belles équipes et un arbitrage de qualité, j'en profite de le dire car c'est pas souvent qu'on peut le souligner.
De notre côté on a bien entamé la partie, avec du trafic à la cage qui nous permet de scorer, c'est une grosse satisfaction car c'est l'accomplissement des entraînements.
Le fait qu'il n'y ait pas « beaucoup » de pénalité technique est en partie dû à la qualité des deux équipes ce soir. Ensuite l'arbitrage y est pour partie car ils ont géré intelligemment cette rencontre.
Après cette victoire on sait qu'on va être encore plus attendus."
M.Gasnier (Bordeaux) :
"Un gros match, défensivement et collectivement sûrement un des plus aboutis. Après la semaine écoulé où j'ai eu une alerte depuis mardi sans qu'on trouve vraiment l'origine je suis arrivé à ce jour frais et reposé. Comme j'avais vu avec Steph' je voulais et pouvais jouer. Si ça avait dû lâcher pendant le match ça aurait lâché mais je me sentais en état de jouer. Que A. Peloffy m'attribue pour part dans la défaite de son équipe...je trouve ça gentil mais le but c'est pas que de battre Brest en championnat. Si on les bats ce soir mais qu'on passe pas un tour de PO, mon boulot de ce soir il sert à rien. Là où je suis satisfait c'est que depuis le match de Garges j'ai beaucoup bossé car il m'était resté en travers de la gorge. L'aboutissement un peu du tout ce travail c'est ma contribution à la victoire de ce soir."
L.Garbay (Head du match) :
"On a eu ce soir deux belles équipes, très disciplinées. Elles voulaient toutes les deux jouer et bien jouer. Bordeaux a bien tenu son match, Brest était un peu en dessous et notre rôle sur des matchs comme ceux là étaient d'éviter tout dérapage et de siffler les grosses fautes.
Dans l'ensemble ça s'est bien passé. Reste le cas où un joueur est blessé, nous arbitres on aime pas ça, ça gâche le jeu et on est intransigeant là-dessus.
Au final on prend du plaisir sur de telles rencontres et c'est aussi pour cela qu'on se prépare tout au long de l'année. On aimerait en avoir plus souvent comme celle-ci."
En attendant de passer au clavier slovaque, je vais faire un C/C de votre propositon Môssieur Axlex...et pour me faire pardonner je paierais même deux boissons alcolisée "à consommer avec modération" ^^
Merci de votre fidélité
Axlex a écrit
le 21/02/2011 à 23:54
Cet article est tout simplement scandaleux ! Monsieur Villey, vous osez écrire "Majerçak" avec un "ç"... M.Villey, ne pensez-vous pas qu'il soit temps de passer au clavier slovaque ? "Majerčák" c'est quand même beaucoup mieux... Scandaleux vous ai-je dis !
M.Villey, j'hésite à vous saluer car j'attends de pied ferme que tu payes ta bière bon sang !!! ^^
diable05 a écrit
le 21/02/2011 à 10:16
ouais très bon article.
Et +2500 spectateurs à Mériadeck, +1250 à La Barre, +1200 à Montpellier, le hockey rempli ses enceintes dans le Sud !
Pat Bordeaux a écrit
le 20/02/2011 à 20:36
merci à vous canada, merci de votre fidélité
canada a écrit
le 20/02/2011 à 14:31
coup de chaud ou de froid sur brest??? defait a montpellier, puis a bordeaux; mais avec deux lignes seulement pour jouer a meriadek difficille de rivaliser quand on connait l'effectif que compose la formation girondine;brest a surement un coup de moins bien c'est certain mais quand ils vont recuperer les joueurs blesses ou malades pour les plays offs ce sera je pense pas la meme chanson
bravo et felicitations aux personnes qui ont relates l'ensemnble du match d'hier on s'y croirait
Pat Bordeaux a écrit
le 20/02/2011 à 13:43
Merci de nous lire et de votre fidélité.
Léa S. a écrit
le 20/02/2011 à 13:31
la vidéo d'avant match donnait envie d'assister à ce match, merci à l'auteur de cet article de nous donner l'impression d'y être ! Excellent article, excellent match de Bordeaux, c'est la bonne opération.
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