Après leur victoire le week-end passé à Reims, les Boxers reçoivent les Aigles de Nice à Mériadeck où seule une défaite lors de la première journée les prive d'une invincibilité totale à la maison. Vont ils ainsi saisir l'occasion d'enpocher 2 points de plus et incrémenter leur série de victoire en cours d'une unité face à des aigles qui eux restent sur deux échecs consécutifs face à Montpellier et Avignon ?
Bordeaux, Mériadeck, Hockey Hebdo
Patrice Villey, Murielle Gaston le 20/03/2011 à 10:57
Arbitres : Mlle Picavet assistée de Mrs Baynard et Fournon
Buts : Bordeaux : ; 15:41 Alexandre Gagne (ass François Paquin et Mickaël Gasnier) ; 22:44 Raphaël Larrieu (ass Jean-François Savage) ; 38:21 Vincent Cadren (ass François Paquin et Cyril Lambert) ; 49:45 Jan Majercak ; 61:18 Alexandre Gagne (ass Romain Masson et François Paquin) Nice : 15:05 Mickaël Mahaut (ass Jacob Alner et Johan Gyllberg) ; 45:08 Tomas Banas (ass Martin Krupka et Johan Gyllberg) ; 48:12 Aurélien Macon (ass Marcus Skoglund et Mattias Ottosson) ; 52:56 Jacob Alner (ass Johan Gyllberg)
Pénalités
28' contre Bordeaux
22' contre Nice
Gardiens de but en jeu :
Bordeaux : #29 M. Gasnier
Nice : #33 J. Lundberg
1° Tiers :
Murielle Gaston
Après une minute de silence observée à la mémoire des victimes japonaises du tremblement de terre et du tsunami, la partie débute. Vite et fort. Bordeaux se procure deux occasions franches dans la première minute par le duo Savage / Gagné puis par Lavrov. Lundberg est en place et déjà à l'oeuvre bien groupé sans concéder de rebonds.
Les girondins contiennent les aigles chez eux et les mettent en difficulté sur leurs relances. C'est d'ailleurs l'une d'elle que Larrieu intercepte en à la bleue pour servir Gagné au slot dont le crochet extérieur ne surprend pas Lundberg qui s'interpose de nouveau,
Nice tente de jouer en terrain adverse, mais le pressing offensif bordelais perdure. Avec un peu trop d'envie aux yeux de Mlle Picavet qui sanctionnera Cadren et donnera un peu d'air aux azuréens. Malgré un bon jeu de mouvement Nice ne trouve pas de solutions en offensive. La pression défensive bordelaise bien que réduits à quatre est elle aussi présente, en témoigne les mises en échec que complète Paquin dans les coins qui marque son territoire.
Seul l'appui des défenseurs niçois procurera plus de chances de lancers mais Gasnier fera bloc devant les assauts de Brajka et Carlson au loin pour effacer la pénalité et voir Cadren revenir en jeu. L'alerte passée donc, les bordelais reparte de l'avant par Horrut qui réalise une entame assez volontaire lui aussi. Son décalage ouvre l'angle de tir à Boubé qui force Lundberg à écarter de la jambière gauche.
Les 3 blocs niçois sont homogènes. Chacun amène sa part de danger ou tout au moins est capable de proter très vite le jeu en offensive. Les incurssions de Outin, l'explosivité de Macon ou les rapides remontées de Alner sont autant de chances d'aller disputer une rondelle chez les locaux. Le plus actif des trios d'attaque est celui composé de Krupka / Slaninak / Macon mais la capacité à attraper le cadre fait encore défaut à cet instant du jeu quand ce n'est pas Gasnier qui s'y colle.
A l'approche de la mi-tiers bordeaux obtient un PP dont la mise en place plus que difficile est interrompu par un palet fréquemment horqs-glace. Qui plus gênés par un très bon travail défensif de Alner, seul Masson se verra confié une occasion de lancer de la droite des cages mais une fois encore Lundberg glisse bien sur ses appuis et arrête l'offensive.
Bordeaux plutôt muet sur son PP, Nice ne fera guère mieux sur son deuxième. Après une grosse charge de Horrut sur Roy dans le coin droit, les aigles restent brouillons sur leur jeu de puissance. Slaninak ne trouvera pas de solutions sur la possession niçoise en offensive.
Sur le retour à cinq des bordelais, Boubé est coincé dans la bande gauche de sa défensive et Alner lui dérobe le palet. L'attaquant lève la tête et sert Mahaut lancé plein axe vers l'enclave dans le dos de son défenseur pour toucher le palet et tropmper Gasnier dans son élan de replacement, 0-1 à 15:05.
Nice ne voulant pas relâcher la pression, repart dès la remise en jeu effectué. C'est cette fois Outin qui lance de la droite mais Gasnier écarte du bouclier où Paquin confie a rondelle à Gagné qui coutumier du fait entreprend une remontée de glace rapide. Très rapide même, son agilité lui permet de résister au retour défensif, de se présenter à Lundberg sur son poteau gauche et de lancer au près. Le portier concède cette fois-ci le rebond que l'attaquant bordelais converti pour égaliser, 1-1 à 15:41.
Ces deux buts sont l'aube d'une fin de tiers où l'on sent que chaque équipe peut virer en tête avant le terme. Les occasions de lancers sont bordelaises et Lundberg emp^chera de nouveau Masson de faire passer les siens devant juste avant de rentrer aux vestiaires, préservant ainsi le 1-1.
Tirs : 15 – 4 Bordeaux
Face-Off : 12 - 9 Bordeaux
2° Tiers :
Malgré une initiativee dès l'entame pour les bordelais, c'est Nice qui dirige le jeu. Mahaut fixe la défensive aquitaine et permet à ses coéquipiers de prendre des lancers de toute part sur lesquels Gasnier s'illustre par son agilité. Slaninak tentera lui de prendre le portier bordelais sur le tour de cage tandis que Gyllberg shoote des côtés. Gasnier calme le jeu et cache la rondelle.
La remise en jeu est pour les bordelais, Savage remonte le plaet pour s'écarter à gauche et recentre le jeu sur Larrieu. Le capitaine des boxers élimine Mahaut en repli du revers, arme et lance au but à pein entré en offensive pour un tir croisé qui prend Lundberg en défaut sur son épaule droite, 2-1 à 22:44.
Le contre bien mené permet à Bordeaux de passer devant. Pourtant Alner / Holcz et Gyllberg pèsent sur la défensive locale. Il faudra un retour éclair de Gasnier au second poteau pour voler un filet proms à ce même Holcz superbement servi par Alner.
Ainsi la possession et les lancers niçois cantonnent les bordelais à évoluer plus en contre maintenant. Dans ce registre, Cadren trouvera Lassalle en break depuis la neutre, mais la feinte à gauche de Lundberg ne prendra pas, De même le portier niçois sera tout heureux de voir Gagné lui envoyer le palet dessus lorsque Larrieu le trouve pour une déviation au slot. En déséquilibre arrière, ses chances étaient minces mais l'attaquant bordelais n'a pu mieux faire.
Un nouveau jeu de puissance mené par Krupka ne trouve que peu de solutions pour lancer. Slaninak s'y risquera bien « pour oser » avant le terme mais Alner au trafic n'apportera qu'un maigre soutien. C'est à égalité que Nice est le plus entreprenant. La mobilité des Macon, Brejka ou Carlson font remonter le bloc azuréen qui de ce fait lance plus.
Murielle Gaston
Cela n'empêche pas Bordeaux d'être dangereux. Certes moins fréquemment mais en revanche plus posé qu'en entame de tiers. Lambert qui a montré beaucoup de patinage hier ne s'économise pas. La ligne dont il fait partie d'ailleurs a fait montre d'une débauche d'énergie étonnante.
Suite à une distribution de pénalité sur Majerčák et Slaninak qui rejoint lui Ottosson déjà sanctionné, bordeaux dispute un 4/3 puis un 4/4 sans succès. Gagné s'ouvre le chemin par un grand pont sur Brejka mais Lundberg écarte encore le lancer du boxer.
Pour le coup c'est maintenant Nice qui joue en supériorité et si Krupka met du temps à trouver l'ouverture c'est pour mieux servir Macon bien démarqué à mi-zone qui reprend instantanément un palet qui ne trompe pas Gasnier.
Nice est toujours dans un jeu qui va de l'avant. Les défenseurs contribuent toujurs beaucoup à cet engagement et prennent les lancers si le meneur peine à trouver une solution au près. Banas assènera sa dose à Gasnier mais ne sera plas plus couronné de suucès que Carlson qui s'y essaie aussi.
Le NHCA prend un léger ascendant dans ce tiers. Bordeaux n'évolue pas dans son registre habituel car justement les aigles se donnent les moyens de les empêcher d'évoluer. Manque la finalisation pour ramener le score à égalité.
Une occasion ? Karafiat commet la faute et prend deux minutes. Qui dit PP aujourd'hui dit Krupka / Slaninak à la direction. Mais là aussi un invité récurrent sur les occasions au près persiste, le manque de cadrage. Du coup Bordeaux joue ses palets de récupération avec ses feu follet de service que sont Mariage, Cadren, Lambert et compagnie.
Cadren se voit servir par Mariage de la droite, le palet file sous la crosse de Banas, le bordelais reprend au second poteau un palet qui file au fond...sauf que Lundberg est encore là bouche l'angle in-extremis. Ce n'est qu'une question de seconde. Gros travailleur Cadren se replie et force dans la bande droite, récupère le palet sur Ottosson pour repartir à l 'assaut de la cage niçoise où le gardien attend l'attaquant. Cadren force Lundberg à déclencher sa parade en se couchant et colle le caoutchouc dans le plafond, 3-1 à 38:21.
Un résultat qui contraste avec le jeu proposé. Si Bordeaux n'est pas en grosse difficulté mais peut respirer d'un résultat comme celui-ci, son manque de vivacité laisse entrevoir de belles possibilité pour les visiteurs. Au contraire Nice pourrait se sentir frustré. Proposant du mouvement, une belle opposition sachant s'adapter au bloc bordelais et une variété de jeu fréquente, le manque d'efficacité devant la cage et par cas l'agilité de Gasnier pourrait laisser un goût amer s'ils ne parviennent pas à refaire leur retard.
Tirs : 18 – 11 Nice
Face-Off : 16 – 11 Nice
3° Tiers :
Dernier vingt et Nice prend le taureau par les cornes. Slaninak porte les offensives. Il distribue les palets à qui mieux-mieux et seuls l'inévitable défaut de cadrage empêchera Krupka, Macon puis Slaninak lui-même de prendre Gasnier en défaut. Ça passe près...mais à côté. Karafiat tentera une riposte au loin mais rapidement les niçois reviennent.
Tartari appelle un Temps-Mort. Sent-il une menace plus grande que celle que l'on peut entrrevoir des tribunes ? La réponse vinet dans les instants suivants. Masson moins bien qu'en début de partie se perd dans ses dribbles commet la faute et offre bêtement une supériorité aux aigles en cinglant Roy à la cheville (de dépit ?).
Le jeu de puissance est vite posé. Mahaut offre un soutien très actif à Slaninak et crée des espaces. Finalement le palet échoit à Krupka qui transperce de la droite le carré défensif aquitain et trouve Banas au second poteau pour tromper Gasnier cette fois-ci pris de court, 3-2 à 45:08.
Nice se voit pousser des ailes (oui elle est facile...) et pousse. Manque de lucidité ou rela^chement coupable ? Majerčák se voit sanctionné pour un accrochage. Nice n'en demande pas tant pour tenter de poursuivre sa remontée. La défense bordelaise est désorgnaisée rapidement par les mouvements incessants des aigles mais tient le coup et peut les renvoyer dans leur camp.
Macon remonte la glace, sa rapifité d'exécution n'a rien à envier à Mariage son homologue Bordelais. Son débordement aile gauche et son tour de cage apporte encore un peu plus de confusion dans la défensive girondinr, il trouve Carlson pour faire le relais et l'envoyer au près tromper Gasnier, 3-3 à 48:12, Nice recolle.
Murielle Gaston
Le banc niçois retrouve des couleurs et apprécie la récompense des efforts fournis, Le banc bordelais lui, commence à grimacer.
Majerčák revient au jeu. Une première mise en échec somptueuse le remet dans la partie.
Le palet lui arrive à sa bleue, il remonte et profite d'une désertion totale de la neutre pour avancer. La passivité niçoise sur cette phase est saisissante et le slovaque prend sa chance à la bleue adverse profitant d'une ligne de tir dégagée. C'est osé car il aurait pu avancer un peu plus mais il prend sa chance et la mine qu'il envoie en direction de Lundberg est trop rapide pour le portier qui voit sa lucarne gauche nettoyée, 4-3 à 49:45.
La réaction bordelaise s'amorce. Macon n'entend pas que son but n'ait servi à rien et repart à l'assaut, mais se heurte au bouclier de Gasnier. On doit d'ailleurs ici souligner la très belle prestations des deux portiers. L'un comme l'autre ont bien soutenus leurs équipes dans les moments difficiles. Le compteur de buts reflétant plus la qualité des lanceurs que la maldresses des cerbères.
Mariage part en break, Banas et Slaninak s'époumonne dérrière lui mais c'est Lundberg qui fera le différence sur ce coup en anticipant bien le crochet sur son côté gauche de l'attaquant. Alner offre une réponse, bien servi à gauche par Macon, il lance. Gasnier joue encore du bouclier et renvoi dans le coin droit un palet qui déjà à deux reprises ce soir connaît des rebonds capricieux. Ce dernier est le troisième du « jamais deux sans trois » et oblige le portier girondin à une belle virevolte pour stopper la rondelle mutine qui voulait passer entre son poteau et lui.
Nice tente tout mais confond vitesse et précipitation. Skoglund voulant mettre de l'intensité prend deux minutes pour coup de coude et une méconduite. Diminués d'une unité, les aigles défendent bec et ongles (oui celle là aussi est facile...). Karafiat voit sa lourde frappe déviée hors glace, Savage au près ou de l'extrême gauche repoussé par Lundberg voire même bloqué. La remise en jeu est chez les niçois, Alner la remporte, pousse sur les patins et grille la défense pour s'en aller seul. Paquin tente le retour mais assite impuissant au lancer à droite de Gasnier d'Alner pour remettre les deux équipes dos à dos 4-4 à 52:56.
Très peu de temps à jouer. On se dirige vers la prolongation qu'on déjà connus les bordelais deux semaines auparavant face à Mulhouse. Bordeaux tente d'y échapper, mais une double supérioté dans les derniers instatns se heurtera à une envie de ne pas tomber des aigles très forte. Carlson, Alner et Holcz permettent de tenir jusqu'au retour de Banas et s'offre même par la suite une chance de contre avec Macon mais sans résultat.
A moin de trois minutes Lavrov, côté bordelais se fait sanctionner. La supériorité niçoise est la moins réussie de toutes celles qu'ils on eus jusqu'ici. Seul Gyllberg alertera Gasnier qui ayant bien couvert ses poteaux les uns après les autres n'est pas mis en défaut sur un tour de cage.
La sirène va retentir et Carlson commet la faute, La pénalité est différée...jusqu'au buzzer...Nice démarrera à quatre contre trois. Tournant du match ?
Tirs : 19 – 13 nice
Face-Off : 14 – 11 Bordeaux
Prolongation :
Bordeaux envoie directement le jeu dasn le camp niçois. Alner, Gyllberg et Banas annule la première offensive que les Paquin, Majercak, Larrieu et Masson ont lancé. La frappe excentrée de la droite de Majerčák suite au renversement de Masson est impeccablement stoppé par Lunberg.
Krupka, Slaninak et Brejka remplce le premier trio niçois sur un renvoi tandis que les bordelais échanget Larrieu / Majerčák par Gagné et Lassalle.
Paquin ramène le jeu en offensive, laisse le palet dans la bande gauche pour Masson qui de nouveau renverse sur Gagné pour une nouvelle frappe. Celle -ci est le dernière, cette fois c'est la lucarne droite de Lundberg qui hérite du caoutchouc et recueille de ce fait les espoirs anihilés des azuréens de rapporter deux points de gironde, 5-4 à 61:18.
Bordeaux l'emporte donc pour la deuxième fois consécutive en prolongation. Si les boxers peuvent se réjouir de prendre deux points, Nice doit pouvoir nourrir quelques regrets. Certes ils prennent un point mais le jeu proposé sur les deux derniers tiers laisse entrevoir une équipe à bien manoeuvrer et ne pas sous-estimer durant les PO s'ils sont capables de répéter une performance comme ce soir.
Pour Bordeaux la victoire maintient le podium dans la ligne de mire des joueurs de Tartari. Devant accueillir Anglet la semaine prochaine pour leur match en retard et se rendre à Neuilly dans quinze jours, la fin de saison régulière ressemble déjà à des confrontations de série pour l'équipe bordelaise.
Le jury Bordelais a désigné les étoiles suivantes :
Pour Nice : #9 J. Alner
Pour Bordeaux : 1°/ #5 J. Majerčák 2°/ #57 A. Gagné 3°/ #8 C. Boubé