1er tiers
Aucun round d’observation dans ce match. Une première boîte de Rozendal sur Virolainen, donne le ton au match.
Rapidement les Diables Noirs sont mis en danger, perte de palet de Filip en défense et Malette ouvre la marque.(00’16 : 0-1)
Une entame de match dont on se serait bien passé côté Diables Noirs de Tours.Cette ouverture du score va totalement débrider la rencontre. C’est Sabol qui tente de sonner la charge, il prend l’initiative du jeu à son compte.La réaction d’orgueil tourangelle ne tarde pas à venir. Sur une mise en jeu gagnée, le vieux briscard Stepan tente un slap, le palet est contré par son compère Novosad qui remet les 2 équipes à égalité. (02’44 : 1-1)
L’égalisation fait du bien aux Diables Noirs, qui remettent la pression sur les cages de Sopko. On sent les Dragons Rouennais légèrement émoussés et étouffés par le pressing haut et le travail contre les bandes des Diables Noirs.
Une belle tentative de Divisek dans la mitaine de Sopko (suite à une belle phase de jeu Pazak Noël).
Action limpide, avec Sabol à la manœuvre, Filip décale Perna, qui d’un tir croisé vient mystifier Sopko. (04’14 : 2-1)
Les tourangeaux continuent à mettre la pression, mais en contre Doucet, intenable, remet tout le monde d’accord. (06’09 : 2-2)
Un match fou, fou, fou !!!
Puis Thinel accélère et d’un malicieux « wrap around », suite à une passe de Doucet, donne l’avantage aux Dragons. (07’49 : 2-3)
Une belle leçon de réalisme côte rouennais, 3 occasions et 3 buts, l’armada rouennaise a frappé ce soir rue de l’Elysée.
Puis les esprits s’échauffent : Lemoine et Novosad se crêpent le chignon, tandis que Stepan et Doucet ne partiront pas en vacances ensemble. Un match sous haute tension !
Les rouennais installent ensuite leur jeu de puissance mais Hiadlovsky effectue des arrêts de grande classe.
Alors que les Dragons rouennais peuvent tuer le match, les Diables Noirs de Tours vont égaliser avant la fin de la première période. Tir de Drzik dévié par Divisek pour le 3.3 (18’10 : 3-3)
2e tiers
On n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce match au sommet ; énorme occasion tourangelle, un 3 contre 1 mais Devèze butte sur un Sopko concentré.
Sebo fait un travail monstrueux ce soir contre la bande, une belle leçon de combativité.
Que ce soit lors d’actions confuses devant la cage rouennaise ou lorsque Sopko gèle le palet, les défenseurs rouennais ont décidé de muscler le jeu et de prendre soin de leur gardien.
Rouen reprend du poil de la bête et prend la direction des opérations.
Encore une belle leçon d’opportunisme chez les Dragons, Desrosiers conserve habilement le palet sert son compère Mallette, qui trompe Hiadlovsky. (26’37 : 3-4)
Décidément les Rouennais patinent plus vite que les tourangeaux ce soir.
Ce but fait mal, très mal à la formation de Bob Millette. C’est comme un coup de massue qui vient frapper toute l’équipe.
Et ce qui devait arriver, arriva, frappe de Desrosiers, poteau rentrant. (28’46 : 3-5)
Les tourangeaux tentent de réagir par Perna, Noël et Pazak, mais ce dernier ne franchit pas la muraille qu’est Sopko.
Puis Tarantino tue définitivement le match suite à un contre rondement mené. (33’25 : 3-6)
Les carottes ont l’air cuites…
Un exploit personnel de ‘fabulous’ Noël redonne un mince espoir aux Diables Noirs de Tours. (34’28 : 4-6)
A 6-4 en faveur des Dragons, on se dit que le match est relancé, mais comme trop souvent ce soir, monsieur Bocquet envoie Stepan en prison pour calmer les ardeurs tourangelles.
Finalement c’est Stepan, qui se créera la meilleure occasion en cette fin de tiers, suite à sa sortie de prison. Un face à face inhabituel pour le guerrier tourangeau, qui vient buter sur Sopko.
Le Kop rouennais fait du bruit ce soir, il nous fait penser aux supporters mulhousiens lors de la finale de Magnus en 2005, et en profite même pour scander « Ramon, Ramon » (Sopko, bien sur), au bon souvenir des supporters tourangeaux.
3e tiers
Les Dragons rouennais gèrent leur avance, le temps tourne, les minutes s’égrainent. On entend chanter les supporters rouennais, une chose est sure Tours n’est pas le meilleur public de France ce soir.
Sortie hasardeuse de Hiadlovsky, qui se fait passer facilement par Thinel (49’19 : 4-7)
Le Kop tourangeau se réveille enfin et encourage vivement les Diables Noirs.
Les tourangeaux vont recoller au score, dans un mouchoir de poche, Noël dépose un caviar au second poteau à Divisek qui réduit la marque (51’29 : 5-7)
Attentat de Glad sur Pazak qui en perd son casque, triste fin de match, les Rouennais n’avait pas besoin de ça.
A une minute de la fin Bob Millette demande un temps mort, il fait entrer une ligne complète d’attaquants et sort son gardien ; il tente le tout pour le tout. Un choix tactique qui finit par payer puisque Filip trouve la lucarne de l’élégant Sopko. (59’57 : 5-7)
Hélas, ce sera trop tard pour les tourangeaux, les 3 dernières secondes ne changeront rien au tableau d’affichage.
Des buts, du spectacle, du beau hockey ce soir. Un match merveilleux, de l’intensité, du suspense. Un nombre incalculable d’occasions de parts et d’autres. Maintenant la question est de savoir si l’avalanche de but est due au talent offensif ou bien à des défenses à la peine.
Côté tourangeau, malgré la défaite, Bob Millette peut être fier de la prestation de ses joueurs. Amoindris par le départ prématuré de Gauthier, et confronté à l’armada rouennaise, ce fut dur défensivement. Mais la fougue offensive a permis de contre balancer tout cela.
Mention particulière à Sebo, pour son travail de sape contre les bandes, Un Sebo au four et au moulin ce soir.
Point négatif : l’ambiance ; c’est à se demander s’il existe réellement un Kop à Tours.
Les Dragons rouennais d’Alain Vogin auront passé une bonne semaine. Après avoir défaits les angevins 5 à 2, ils viennent de s’imposer en terre tourangelle. Que dire de l’attaque rouennaise, énorme, un collectif bien huilé, des individualités hors pair. Une équipe capable de planter à tout moment, Malette, Thinel, Desrosiers, Doucet, ça cogne dur devant. Et derrière, malgré ses 6 buts pris ce soir, elle possède de grands gaillards, costauds, difficiles à bouger.
Sans oublier le public rouennais, encourageant sans cesse, poussant les Dragons du début à la fin.
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