Rouen et Evry joueront en D2 la saison prochaine

Evry - Français Volants : 4-3 (0-2 / 3-0 / 0-0 / tab 2-1)

Dans cet affrontement « Parisiens » les Français Volants se montent plus à leur aise en cette première période et c’est tout naturellement que Segura (09’04) et Mac Lean (15’12) donnent un avantage conséquent et logique dans un match ouvert. Le repos a sûrement fait du bien aux banlieusards qui offrent un deuxième acte de meilleure facture. C’est d’abord Scheid (25’34) qui redonne de l’espoir à sa formation puis c’est Scapinello (28’32) qui met les deux formations à égalité. Scapinello encore lui pour le doublé ne donne une unité d’avance lors d’une supériorité numérique (36’16). Un retour de l’arrière qui va nous donner un superbe dernier opus. Rien n’est joué et chaque équipe peut encore croire au graal de la montée. Malgré des tentatives multiples de chaque cotés le score ne bouge pas. Il faut un double avantage au Parisiens pour que Segura, lui aussi pour un doublé, ramène sa formation à parité (52’12). Le score en reste là la prolongation ne choisie pas son camp et il faut s’en remettre à la délicate épreuve des tirs aux buts. C’est Evry qui est le plus adroit dans cet exercice avec des réalisation de Scapinello et Tiitinen qui envoient les Peaux rouges en D2.

Rouen II – Strasbourg II : 7-6 (0-2 / 4-1 / 3-3)

Dans l’autre rencontre entre Rouen et Strasbourg tout est dit, Rouen est premier et Strasbourg hérite de la dernière place. C’est donc pour l’honneur et pour la beauté du sport que ces deux formations vont offrir aux nombreux spectateurs un véritable récital de buts, 13 au total. Alors qu’il aurait du être détendu, les jeunes dragons sont crispés et pas dans les patins dans ce premier tiers. Peut-être que la fête de la veille célébrant le titre de champion France Magnus est encore présente. Strasbourg en profite et expédie par deux fois la rondelle au fond des filets grâce à Mehl (04’52) et Charmasson (08’03). Un début de rencontre tonitruante des Alsaciens qui allait obliger les dragons à se sortir de leur torpeur. Sûrement remonter au vestiaire par le coach les jeunes rouennais se jetaient comme des morts de faim à l’assaut de la cage strasbourgeoise. A force de pousser et profitant des nombreuses fautes des joueurs de l’Est, les dragons allaient passer de 0-2 à 4-2 sur quatre supériorités numériques. C’est d’abord Lanuzel (21’37) d’entrée de tiers qui ramène les siens puis Castelli (24’38) pour l’égalisation, Lanuzel encore pour passer devant (33’40) et enfin Bourgaut (34’16) pour plus d’ampleur. Dans un sursaut Perle stoppait l’hémorragie (34’47) lui aussi avec un homme de plus. Un prise de pouvoir mérité tant la domination est grande le score aurait pu être plus important sans le bonne tenue du gardien visiteur. Rouen pense avoir fait le plus dur en amorçant le dernier tiers. C’est sans compter sur les Alsaciens qui certes allaient finir dernier mais avec honneur et panache. Charmasson d’entrée (40’18) ramène sa formation à parité toujours en supériorité, Dumuis lui emboîte la pas (46’22) pour faire repasser sa formation devant avant que Boisson (48’15) complète le festival. Ce que Rouen infligeait aux strasbourgeois dans le deuxième tiers Strasbourg allait rendre la monnaie de leur pièce au Rouennais c'est-à-dire un 4-0. Il était écrit que sur ce match les prisons allaient faire mal Sucré (52’07) puis Bourgaut (53’17) le montraient pour une égalisation. Mais Rouen légèrement plus fort finissait mieux et allait finalement arracher la victoire par encore Bourgaut (56’50). La sirène retentit dans la patinoire sur le score de 7 à 6 pour les dragons, qui réalisent un grand chelem, trois victoires en trois matchs mais surtout une montée mérité sur l’ensemble du tournoi.