Un début de match à cent à l’heure !

Début de tiers très intense pour les rouennais qui ne comptent pas offrir cette victoire aux spinaliens. Dés la 14^ème seconde, Bouchard se sent pousser des ailes et ouvre le score pour son équipe (1-0). Doucet, pour la première action tire sur Väre qui repousse mais Bouchard trouve le rebond et frappe.

Crédit Photo : Stéphanie OUVRY © 2008

Toute la rage du Capitaine Doucet

De quoi rafraichir les ardeurs des dauphins qui comprennent ainsi que ce match, qui pourrait n’être qu’une formalité, ne va pas être si simple. Et ça continue très fort, avec cette fois David qui inquiète le portier montagnard. C’est ce qui s’appelle une belle entrée en matière des dragons, Les dauphins sont pris de vitesse et ne construisent aucun jeu. C’est vraiment un énorme pressing sur la cage de Väre, Sopko quant à lui, ne sera inquiété qu’à la 7^ème  sur une première alerte signée Salmivirta que le portier jaune et noir arrêtera avec… la tête. Original, mais plus de peur que de mal. Le palet reprend directement sa course vers la cage spinalienne. A 9’51, Romand tente un joli lob qui aurait pu donner le deuxième but pour Rouen, mais un poil haut pour rentrer. A mi tiers, sur un retour rapide des visiteurs, l’égalisation est faite. Certains diront que le but est quelque peu litigieux, il semble être marqué par Simko et par …Sopko. Il paraît l’avoir arrêté pourtant, mais le palet a quand même franchi la limite (1-1).

A 12’46, Epinal enfonce le clou et surtout le palet qui avait été délaissé dans un petit trou de souris, est récupéré par Sundqvist qui se charge de le pousser dans la cage de Sopko (1-2).

Les choses s’assombrissent d’un coup pour les dragons, qui se prennent un petit coup sur la tête avec ces deux buts. Cependant, ils mènent le jeu pour l’instant, et ont beaucoup plus d’opportunités de marquer que leur adversaire. Les dauphins quant à eux, assurent et ne prennent pas trop de risques pour le moment.

Mises au jeu :
Rouen : 12 / 19 soit 63% - Épinal : 7 / 19 soit 37%
Doucet : 7 / 8 soit 87,5% - Peltola : 5 / 9 soit 55,5% - Desrosiers : 0 / 1 soit 0% - Dufournet : 0 / 1 soit 0%

Tirs :
Rouen : 7 tirs à égalité numérique dont 1 but, 1 tir en désavantage ; soit 1 but sur 9 tirs (88,8% d’arrêt pour Väre).

Épinal : 7 tirs à égalité numérique dont 2 buts, 2 tirs en avantage numérique ; soit 2 buts sur 9 tirs pour la période (77,7% d’arrêt pour Sopko). 0/2 à l’avantage numérique 

 Les Dragons prennent la main

Début de deuxième période au rythme toujours très intense. On peut dire que le gardien spinalien a les dieux avec lui ce soir, il est certes très bon, mais il bénéficie aussi d’une certaine chance qui fait avorter tous les tirs rouennais. A 23’31, avec une supériorité numérique, les dragons vont quand même parvenir à faire rentrer le palet. Avec l’aide de David et Desrosiers et après un long travail sur la cage de Vare, Doucet parvient à trouver la faille 2-2.

A 29’16, on prend presque les mêmes et on recommence. Toujours en power play rouennais, c’est cette fois Thinel avec la complicité de Doucet et Desrosiers qui marque et redonne l’avantage à son équipe d’un point. Un tout petit point, autant dire que rien n’est acquis pour les locaux 3-2.

Crédit Photo : Stéphanie OUVRY © 2008

Bouchard, le combattant

A 32’54 C’est Strozynski, avec Tarantino et Dufournet, qui donne encore un point aux dragons. Tarantino contourne la cage et croit marquer mais il manque une petite impulsion donnée par Strozynski (4-2).

Il y a comme un parfum de soulagement pour les partisans normands, mais rien n'est fait, il faut encore marquer et surtout tenir la distance. Face à une équipe d’Epinal bien motivée et de plus en plus dangereuse, ce n’est pas chose aisée. Moins de deux minutes après cette occasion, c’est un Romand extra qui vole vers la cage et fait preuve d’une grande dextérité pour tromper Väre. Il marque le cinquième but et donne donc l’avantage pour l’instant à son équipe (5-2).

Le tiers se termine comme ça, avec une équipe de Rouen qui a mangé du lion et une équipe spinalienne peut être un peu abattue par ces derniers buts encaissés. Vraiment, ce match répond à toutes les attentes, il n’y a pas de temps mort, les deux équipes sont investies à fond dans la quête de la victoire.

Mises au jeu :
Rouen : 14 / 20 soit 70% - Épinal : 6 / 20 soit 30%
Doucet : 9 / 11 soit 81,8% - Peltola : 2 / 5 soit 40% - Desrosiers : 1 / 1 soit 100% - Dufournet : 2 / 3 soit 66,7%

Tirs :
Rouen : 12 tirs à égalité numérique dont 2 buts, 4 tirs en avantage numérique dont 2 buts ; soit 4 buts sur 16 tirs (75% d’arrêt pour Väre). 2/2 à l’avantage numérique

Épinal : 7 tirs à égalité numérique ; soit 7 tirs (100% d’arrêt pour Sopko).

 Rouen en fini avec sa « bête noire »

On sent très bien la pression de la situation en ce début d’ultime période, les équipes en deviennent presque timides. Même Epinal en power play ne s’impose pas, il faut dire aussi que les rouennais continuent sur leur lancée et ne laissent absolument rien passer. Les dix premières minutes passent sans trop de danger des deux côtés, les gardiens font le boulot, mais les crosses des joueurs semblent un peu tendues. A 49’14, c’est Desrosiers qui va détentre l’atmosphère en nous sortant du grand Julien : Seul avec le palet il contourne le but et propulse le palet dans les filets de Väre (6-2).
Les dragons explosent de joie sur la glace, ils y sont presque mais les dauphins ne vont pas si facilement se laisser chiper la demie.

Crédit Photo : Stéphanie OUVRY © 2008

Le défensive rouennaise aura réussi une belle partie

A deux minutes de la fin du match, ils misent le tout pour le tout, ils sortent leur gardien et compte bien ainsi rétablir le score. Deux buts en deux minutes, c’est possible, alors la tension est toujours là, autant chez les normands que chez la bonne poignée de partisans spinaliens qui a fait le déplacement pour son équipe. Si le palet échappe un instant aux spinaliens, les rouennais vont tout faire pour ne pas leur rendre. Et c’est finalement ce qui arrive puisqu’à 58’24, Thinel récupère la rondelle et passe à Doucet qui va vers le but, passe à Desrosiers qui n’a plus qu’à pousser le palet dans les filets vides de Väre (7-2). Explosion de joie chez les dragons, et forte déception chez les dauphins.

Les dragons de Rouen accèdent donc en demi-finale de la coupe de la ligue, et ce de bien belle manière. Ils ont véritablement mené la partie de bout en bout et surtout, leur début de match a été fracassant, sûrement assez pour déconcentrer les dauphins. En tout état de cause, les rouennais peuvent être fiers de leur prestation de ce soir.

Mises au jeu :
Rouen : 14 / 18 soit 77,8% - Épinal : 4 / 18 soit 22,2%
Doucet : 9 / 10 soit 90% - Peltola : 5 / 7 soit 71,4% - Desrosiers : 0 / 1 soit 0%

Tirs :
Rouen : 11 tirs à égalité numérique dont 1 but, +1 but en filet désert ; soit 1 but sur 11 tirs contre Väre (90,9% d’arrêt) +1 but en cage vide. 0/1 à l’avantage numérique.

Épinal : 6 tirs à égalité numérique, 1 tir en désavantage numérique ; soit 7 tirs pour la période (100% d’arrêt pour Sopko). 0/1 à l’avantage numérique.

STATISTIQUES GARDIENS :
Väre: 30 / 36 soit 83,33% d’arrêt - Sopko : 21 / 23 soit 91,3% d’arrêt

STATISTIQUES MISES AU JEU :
Doucet : 25 / 29 soit 86,2% - Peltola : 12 / 21 soit 57,1% - Desrosiers : 1 / 3 soit 33,3% - Dufournet : 2 / 4 soit 50%
Rouen : 40 / 57 soit 70,1% - Épinal : 17 / 57 soit 29,9%

STATISTIQUES AVANTAGE NUMÉRIQUE :
Rouen : 2 / 3 soit 66,7% - Épinal : 0 / 3 soit 0%