La première occasion est morzinoise avec un tir de Hascoet sur un rebond laissé par Lukes. Après leur défaite à Dijon, l'Avalanche doit se ressaisir. Le Mont-Blanc évolue déjà en infériorité numérique. Les Pingouins n'en profiteront pas, ne parvenant pas à mettre en place leur jeu en zone.

Mais ce n'est pas pour autant que les locaux se créent des occasions. Le premier tir dangereux viendra de Gaborit, 17 ans.

Michelle Beaurepaire

L'Entente se retrouve une nouvelle fois en infériorité pour une charge un peu trop appuyé. L'engagement se fait dans la zone défensive de l'Entente. Lukes est sollicité de suite mais il repousse bien le tir. Les locaux ne parviennent pas à sortir de la zone. Mais une fois encore ils s'en sortent sans dommage.

Vigier tente sa chance sur l'aile gauche mais Courally détourne le palet. L'Avalanche est dans un beau mouvement. Payraud prend sa chance également mais il est trop excentré.

Lebey et Trabichet font un belle action sur l'aile gauche mais la passe finale est un peu longue. Ce qui ne donne aucune difficulté à Lukes.

Première pénalité contre Morzine mais ce n'est pas forcément un avantage pour le Mont-Blanc qui marque peu dans cette situation et se encaisse même souvent un but. L'arbitre siffle la fin de cette première période alors que le Morzinois est encore en prison.

La première période se termine sur un score nul et vierge. On n'aura pas vu grand chose pendant ces 20 minutes. Les deux équipes se semblent pas vraiment mettre en place de système de jeu, se contentant de partir à l'attaque au petit bonheur la chance.

Pour cette seconde période, on espère voir un peu plus d'action mais aussi de beau jeu. Les visiteurs commencent en infériorité numérique. Reste à voir si l'Avalanche en profitera. En ce début de période, c'est Richard qui remplace Lukes dans les cages de l'Avalanche. La pénalité ne donnera rien.

Une fois encore l'Entente prend une pénalité pour surnombre. Ce qui semble devenir une habitude pour eux. Morzine ne profitera pas longtemps de sa supériorité, une pénalité est sifflée à l'encontre des Pingouins. C'est une donc une phase de jeu à 4 contre 4 qui commence. C'est alors que Trabichet ouvre le score sur un cas d'école, une passe en retrait en second poteau . Richard complètement déporté ne peut rien faire. A 24'36, Morzine prend l'avantage. (0-1)

Michelle Beaurepaire

Masson lance Orset sur le côté gauche mais ce dernier tarde trop à déclencher son tir. Dommage. Les Pngouins prennent de l'assurance avec le but maqué, le jeu est plus construit et plus rapide. Ce qui n'est pas le cas du Mont-Blanc. Mais Payraud relance la machine avec un bon tir suivi par Croz sur le rebond laissé par Courally. Par deux fois, on a cru que le palet était au fond. C'est un peu la folie devant les cages morzinoises. On retrouve enfin la petite note de folie qui caractérisait l'Avalanche. Gaborti loupe la cage laissée grande ouverte par Courally.

Brodin est stoppé par Kainnulainen dans sa tentative de tir. Heureusement car Richard semblait une fois de plus battu. Enfin le match s'emballe. Profitant d'une erreur de Besson, Rozenthal s'en va droit au but mais Richard est vigilant. Le même qui va marquer le second but quelques secondes plus tard 34'22. C'est maintenant deux buts que doivent remonter les hommes d'Ari Salo.

Ce qui semble avoir donné un coup de fouet aux attaquants de l'Avalanche puisqu'ils réduisent le score peu après grâce à Kainnulainen. A 35'14, le score est de 1-2. mais ce n'est pas terminé, quelques secondes plus tard tout recommence. Sur un tir totalement excentré sur l'aile gauche, Paukkunen donne le but de l'égalisation à son équipe à 37'44. (2-2)

Ce second tiers semblait bien mal engagé du point de vue de niveau de jeu. Mais petit à petit, le niveau s'est élevé. Les deux équipes font jeu égal. On a pu assisté à une belle remontée de l'Avalanche.

Le troisième tiers devrait être passionnant. Les deux équipes sont encore une fois à égalité

Morzine débute ce tiers en infériorité numérique. Cette fois ci les locaux ne loupent pas leur chance. Pouget marque le troisième but du Mont-Blanc sur une superbe déviation. A 41'15, l'Entente mène 3-2.

En ce début de dernière période, ce sont les locaux qui poussent le plus. Ils proposent un jeu basé sur des passes rapides. Mais l'ensemble reste tout de même fragile. Les Morzinois ont également quelques jolies phase de jeu. Mais ils privilégient les tirs de loin et puissants.

Michelle Beaurepaire

Et voilà une nouvelle supériorité pour l'Avalanche. Les Morzinois se dégagent assez rapidement et tentent d'amener le danger devant les cages de Richard. Mais le jeu bascule de nouveau dans la zone adverse. Action stoppée par le sifflet de l'arbitre. Les deux équipes sont à 4 contre 4. Brodin et Lebey partent vers les cages du Mont-Blanc, un hors jeu les arrête.

Les deux équipes sont de nouveau au complet. Subit se joue seul de la défense mais il bute sur Courally. Babik tente une déviation avec Revel mais le palet arrive trop vite et termine loin au dessus de la cage.

Le Mont-Blanc souffre alors que Morzine évolue en supériorité. Le palet reste dans la zone défensive et Richard est sollicité sans relâche. Les Pingouins ne laissent pas passer une occasion de se ruer à l'attaque. Ils acculent les joueurs de l'Avalanche qui ne peuvent que tenter des contre attaques.

Morzine demande un temps dans les deux dernières minutes du match. La remise en jeu se fait dans la zone offensive des Pingouins qui sortent le gardien. Richard se montre impeccable dans les cages, préférant bloquer le palet plutôt que de tenter une relance hasardeuse. Le palet ne veut pas sortir et quand il le fait c'est pour finir en dégagement interdit. Mais le but morzinois ne viendra pas. L'Entente s'impose donc 3-2 dans ce second match de Coupe de la Ligue.

Après un premier tiers catastrophique,les deux équipes ont présenté un meilleur visage dans le reste du match. L'intensité est allée crescendo. Cependant il y a encore un long chemin à parcourir pour arriver au niveau voulu pour atteindre les objectifs des deux clubs. Mais ne soyons pas trop critique non plus, nous ne sommes qu'en début de saison.