Les locaux entament le match sérieusement et se procurent une première occasion par l’intermédiaire du duo Riendeau-Lampérier, conclu par ce dernier sur la botte droite de Pochon qui a été choisi ce soir par son coach, dans les cages, aux dépens de Bozik, l’habituel titulaire (2’05).
Les Nantais ont beaucoup de difficulté à sortir de leur zone mais se regroupent bien autour de leur cage et ne permettent pas aux Dragons de se créer de grosses chances de but. Ils vont d’ailleurs réussir à être dangereux à leur tour quand Vienneau vient provoquer, de près, sur le côté, Girard qui repousse de la botte (5’35).

Photographe : Marine Romain

Les attaquants normands multiplient les temps de jeu dans la zone défensive adverse mais le dernier geste ou la dernière passe ne sont pas encore au point. Dominer n’est pas gagner, les Corsaires étant à deux doigts d’ouvrir le score quand Grygar s’en va en break défier Girard, suite à une longue transversale de sa défense, mais l’attaquant manque sa tentative, pressé par le retour de la défensive locale (8’53).
Rouen va finalement réussir à ouvrir la marque, suite à un gros travail de Desrosiers derrière la cage qui ressort dans le slot sur Lampérier(1-0 / 9’49 / Lampérier ass. Desrosiers et Riendeau).
Les actions vont ensuite se multiplier, Thinel en break lance au-dessus (10’55), gêné par un accrochage qui envoie son adversaire en prison. Celle-ci ne mettra que quelques secondes à être capitalisée puisque, sur l’engagement, un superbe jeu en triangle décale parfaitement Guenette qui ne manque pas l’occase (2-0 / 11’03 / Guenette ass. Lampérier et Thinel).
Les hommes de Rodolphe Garnier veulent tuer le match en accentuant leur pressing et finissent par trouver la faille une troisième fois sur un nouveau mouvement d’école conclu par Desrosiers(3-0 / 17’18 / Desrosiers ass. Lampérier et Riendeau).
Rouen rentre au vestiaire avec 3 buts d’avance et tue le suspense pour la suite de la rencontre. En effet, les Nantais ne déméritent pas mais l’écart de niveau entre les 2 équipes est flagrant et on ne voit pas comment les Corsaires pourraient inverser la tendance. Les Dragons maîtrisent leur sujet et sont parfaitement rentrés dans le match en respectant leurs systèmes de jeux ainsi que leurs adversaires d’un soir.

Tirs : Rouen : 12 / Nantes : 3

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Les Rouennais sont les premiers en action en ce début de tiers. Pochon s’interposant avec brio devant Thinel bien servi par Guenette dans le slot (20’14), mais ce sont bien les Nantais, jouant leur va-tout, qui vont se montrer les plus entreprenants. L’échec avant des pensionnaires de D1 va dérégler progressivement les longues relances normandes qui les mettaient à mal en première période.
Les Dragons deviennent de plus en plus brouillons dans leurs transmissions et Girard doit être vigilant. Une sanction à l’encontre de Gutierrez va être fructifiée par Nantes, à 2 secondes du terme de la prison, par Demers profitant de l’apathie de la défense rouennaise (3-1 / 28’56 / Demers ass. Vienneau et Hovora).

Photographe : Marine Romain

Le coach nantais, voyant là une opportunité de recoller, envoie son gardien titulaire habituel sur le glaçon en remplacement de Pochon. Les visiteurs ont repris confiance et vont continuer leur pressing. Ils sont même proches d’un second but sur un palet, dévié par un défenseur rouennais, qui semblait prendre la direction de la lucarne d’un Girard sous pression (31’30). La réaction rouennaise finit par intervenir par son inévitable capitaine Thinel qui trouve la botte de Bozik (32’55).
Ce dernier va devoir d’ailleurs se multiplier, les Dragons ayant compris qu’il fallait remettre le bleu de chauffe afin de ne pas laisser espérer les Corsaires d’un éventuel retour. Finalement, ce qui devait arriver arriva, Stefanka poussant au fond, rageusement, un rebond laissé par Bozik sur un lancer de Tavzelj, suite à une très longue séquence offensive (4-1 / 38’55 / Stefanka ass. Tavzelj et Gutierrez). Il est temps pour Nantes que le tiers se termine, Riendeau manquant d’un rien le cinquième but sur un service de Janil (39’41).
Tiers assez équilibré dans l’ensemble, Nantes a poussé en début de tiers et a réduit logiquement la marque. Ce but a réveillé les Dragons qui ont repris les affaires en main mais aucun relâchement n’est autorisé sous peine d’une mauvaise surprise. Néanmoins, le quatrième but complique un peu plus la tâche de courageux Corsaires n’hésitant pas à se jeter à l’abordage dès qu’ils en ont l’occasion. 

Tirs : Rouen : 14 / Nantes : 10

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Dernière période et Rouen repart fort afin de se mettre définitivement à l’abri. Nantes est rapidement sanctionné et doit faire face une nouvelle fois au power play normand.

Photographe : Marine Romain

Sur un engagement remporté dans le cercle droit, Riendeau ressort sur Thinel à la pointe qui envoie fort, ras glace, sur la crosse de Lampérier, déviation imparable (5-1 / 42’05 / Lampérier ass. Thinel et Riendeau).
 Les Nantais n’abdiquent pas et essaient de se montrer dangereux, à l’image de ce bon déboulé de Grygar, conclu d’un lancer dans les bottes de Girard (43’09).
On glisse doucement vers la fin de rencontre et Gutierrez accompagné de Rech s’en vont alourdir la marque sur un lancer masqué trompant Bozik (6-1 / 49’00 / Rech ass. Gutierrez et Tavzelj).
Puis, sur une nouvelle supériorité, c’est Janil qui, d’un lourd slap de la pointe, fait gonfler un peu plus le tableau d’affichage (7-1 / 56’19 / Janil ass. Tavzelj et Desrosiers).
Pour finir, le jeune Le Dren, d’un superbe lancer sous la barre, mystifie un Girard surpris et clôture la marque entre les deux équipes (7-2 / 58’16 / Le Dren ass. Bernier et Le Gall).

Tirs : Rouen 13 / Nantes : 6

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Rouen, diminué, se qualifie assez facilement et logiquement pour les demi-finales où le challenge sera plus ardu. Les Dragons, privés de Bercy l’an dernier, aimeraient y revenir et décrocher ce trophée une nouvelle fois, lors de cette journée qui est à la vitrine du hockey français. Nantes n’a pas à rougir de cette défaite et n’a jamais baissé les bras, même dans le troisième tiers où la tendance ne pouvait plus être inversée. Il ne leur reste plus qu’à batailler fort jusqu’à la fin de saison de D1 pour espérer rejouer ce type de rencontre en accédant à la ligue Magnus, leur véritable objectif.