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Hockey sur glace - Championnats du monde |
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CM U18 : Le coup de la panne de réveil |
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Après un coup d’envoi fictif donné par Tim Bozon que l’on a pris du plaisir à retrouver sur une patinoire, les jeunes Français et Italiens étaient fin prêts à en découdre afin de bien démarrer une semaine de Championnats du Monde Division I, le but étant de gagner ce premier match pour ne pas avoir la menace de la dernière place, synonyme de relégation. |
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Nice, patinoire Jean Bouin, Hockey Hebdo |
Alexandre Siino le 15/04/2014 à 10:00 |
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France - Italie
5 - 3
(2-2, 2-1, 1-0)
Le jeune Garnier débutait dans la cage alors que le capitaine Julien Guillaume était accompagné en attaque de Coulaud et Mais, devant une défense composée de Chapelier et Montenoise-Oudot. L’Italie se met à la faute rapidement et Harrasser sort au bout d’une minute pour une crosse haute. Une grosse défense met à mal l’Equipe de France qui peine à se dégager et commet même deux dégagements interdits, acculée par des Italiens qui parviennent à toucher la barre alors qu’ils évoluent en infériorité numérique.
On comprend alors rapidement que l’Italie démarre mieux son tournoi. Preuve en est, trois minutes plus tard, avec un premier but italien du même Harasser, sur une reprise d’un tir de Spinell que Garnier venait de stopper (0-1).
L’Italie est opportuniste et refuse de laisser passer l’occasion de sortir l’Equipe de France de son match d’entrée. | Photographe : Patrick Giaume | | 40 secondes après l’engagement, Garnier est de nouveau contraint à deux arrêts mais, une nouvelle fois, c’est un Italien qui parvient à pousser le puck au fond de la cage française, Lancsar double la mise (0-2).
Alors le staff français demande un temps mort, et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela va s’avérer efficace. Les Bleuets reprennent leurs esprits et Montenoise inscrit un but chanceux en mettant un palet devant la cage qui finira finalement entre les jambes de Treibenreif (1-2).
Coaching gagnant, coup du sort favorable, vaudou ? Toujours est-il que la France revient rapidement à 2-1 et montre qu’elle a du répondant. Alors le match se tend et les Bleuets proposent aux Italiens Conci puis Spinell de tester la solidité du plexiglas de la patinoire Jean Bouin. Le test est concluant.
La France se retrouve en situation d’infériorité numérique pour la première fois et le power play italien est bien négocié par les Français qui ne laissent aucune possibilité de lancer aux Transalpins. Enorme premier penalty killing des Bleuets qui passent à leur tour en powerplay, quelques secondes après le retour de Torres. La France gère bien mieux cette supériorité numérique et s’installe dans le camp italien et marque par Loïc Coulaud à la récupération d’un tir de Delbaere contré par la défense (2-2).
L’égalisation française calme tout le monde et les deux équipes rejoignent les vestiaires à 2-2 à la fin du premier tiers.
Au retour sur la glace, la France se retrouve de nouveau en PP après 2’24 de jeu puis évolue à 5 contre 3 grâce à une deuxième pénalité mineure côté italien pour une charge au niveau de la tête du capitaine Luca Barnabo. Alors la France insiste mais le gardien italien réussit 4 arrêts qui tuent la pénalité. | Photographe : Patrick Giaume | |
Mais le retour au 5 contre 5 ne dure pas puisque l’Italien Maino puis Kevin Marion côté Français sortent successivement pour une pénalité mineure. Les Transalpins profitent du 4 contre 4 pour enfin dépasser la rouge mais, sur un contre français, Léo Dutruel permet à la France de passer devant pour la première fois du match (3-2).
On revient enfin à un match à 12 têtes à la moitié du deuxième tiers et la pression sur la cage italienne s’intensifie, les Tricolores poussant le portier italien à 2 parades en 15 secondes. Quelques instants plus tard, sur une attaque rapide des Français, le jeune Gothique Loïc Coulaud (pas le genre de ceux qui écoutent du métal allemand, plutôt celui des hockeyeurs amiénois) humilie un défenseur italien d’un petit pont puis fusille Treibenreif à bout portant (4-2).
C’est un doublé pour lui. Alors le coach italien espère lui aussi l’électrochoc en prenant à son tour un temps mort après 2 buts concédés à un intervalle très réduit. Et ça marche, l’Italie dépasse enfin le milieu de terrain. L’exploit semble de mise et est récompensé d’un but après une belle phase de possession, la seule de ce deuxième tiers. Le lancer lointain de Marcello fait mouche (4-3).
Et les deux équipes achèvent ce tiers sur un score de 4-3 après une nouvelle infériorité numérique très bien tenue par la défense française.
En début de troisième tiers, les Bleuets gardent toujours la mainmise sur le puck mais leur possession et leur domination territoriale restent stériles. | Photographe : Patrick Giaume | |
La première moitié de ce tiers est d’ailleurs plutôt ennuyeux. Moins de coups, moins de tirs, moins de pénalités.
A Jean Bouin, on sent que ça peut mal tourner si tout le monde s’endort. Alors le public se lance sous l’impulsion de quelques Testa Pelada (groupe de supporters habituel des Aigles de Nice) et quelques chants résonnent alors dans la patinoire. Le public pousse, l’équipe de France aussi. L’Italie est sanctionnée pour un retard de jeu à l’entame des 10 dernières minutes. L’occasion est trop belle et Arthur Montenoise la saisit pour sa patrie en inscrivant à son tour un doublé après 9 petites secondes de powerplay (5-3).
Deux nouvelles pénalités italiennes placent la France dans une nouvelle situation de 5 contre 3 dont elle se sert pour assurer le score sans se mettre en danger. Les tricolores gèrent tranquillement sur un air de Marseillaise puis de Nissa la Bella repris par les 1000 spectateurs de Jean Bouin et inscrivent 3 points d’entrée de tournoi avant d’affronter les favoris norvégiens le lendemain.
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