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Hockey sur glace - Europe : Continental Cup - CHL
Conti Cup : Red Bull Salzbourg (AUT)
 
Nous vous proposons dans le cadre de la future finale de Coupe Continentale à Grenoble de découvrir le Red Bull Salzbourg.
 
Grenoble, Hockey Hebdo LL le 05/01/2010 à 14:44
Brûleurs de Loups Grenoble   Sheffield Steelers   Red Bull Salzburg   Yunost Minsk


La rédaction de Hockey Hebdo va vous proposer d'ici la finale de la Coupe Continentale à Grenoble de découvrir les trois autres équipes finalistes. Vous avez donc ici le premier des trois articles à venir sur le sujet avec le Red Bull Salzbourg champion d'Autriche en titre.
Photo hockey Europe : Continental Cup - CHL - Europe : Continental Cup - CHL - Conti Cup : Red Bull Salzbourg (AUT)
Site Red Bull Salzbourg
Des joueurs en réussite


Une montée en puissance facilitée par des bulles et de la caféïne!



Le club de hockey de Salzbourg s'appelle le EC Salzbourg a été fondé en 1999 après deux décennies environ d'instabilité chronique et de changements de noms consécutifs à des problèmes financiers des clubs successifs de la commune. Les nouveaux dirigeants qui n'ignorent rien des difficultés financières passées  savent très bien qu'une ville de 150.000 habitants  qui vit principalement du tourisme ne peut pas investir des sommes importantes dans un tel projet. Même si la proximité avec l'Allemagne offre quelques perspectives, la concurrence objective de la grande ligue voisine reste évidente, les amateurs de hockey en Autriche disposant des chaines de télévision pour suivre les rencontres de la DEL si ils ne peuvent pas s'y rendre directement.
C'est alors que la nouvelle direction contacte l'entreprise Red Bull, fleuron de la réussite de l'économie locale, et spécialisée comme chacun sait dans la boisson énergétique avec un produit très fort en caféïne et comportant également de la Taurine d'ou son nom. La marque Red Bull est désormais autorisée en France après avoir été forcée par le ministère de la santé à éliminer la Taurine de sa composition au motif de risque pour la santé publique. Notons que ce risque ne semble pas démontré aujourd'hui, le principal danger de la boisson étant bien la cafeïne avec un taux susceptible de relever un mort, sans que celà décourage en aucune façon les consommateurs très nombreux chez les jeunes.

Le PDG de Red Bull, Dietrich Mateschitz , qui travaille au siège de l'entreprise à Fuschl am See, village situé à environ 20 km de Salzburg, va accepter de donner un peu d'argent au hockey, peu de chose comparé aux budgets du club de football de cette même ville et également à ceux qu'il donne à la formule 1 (Toro Rosso et Red Bull Racing) et au Nascar (Team Red Bull). A cette époque, le club est amateur mais va grimper rapidement. En 2002, il accède à la seconde division, la Nationalliga qu'il remporte en 2004 et parvient en élite. La montée en puissance se poursuit avec un premier titre autrichien en 2007 suivi d'un second en 2008, ce qui lui vaut de participer à la Coupe Continentale et de se retrouver aujourd'hui en finale à Grenoble. Ce sera la première finale européenne du club.

Photo hockey Europe : Continental Cup - CHL - Europe : Continental Cup - CHL - Conti Cup : Red Bull Salzbourg (AUT)
Site Red Bull Salzbourg
Pierre Pagé, coach et légende


Pour parvenir à Grenoble, le Red Bull a ainsi disposé de trois équipes qui sont le Liepajas Metalurgs (Leton) Sokil Kyiv (Ukraine), et Cracovia Krakow (Pologne) après avoir été exempté de premier tour. Trois formations que l'on ne saurait mépriser mais qui ne sont pas clairement d'un haut niveau avec un bémol pour le Sokil qui avait toutefois perdu de très nombreux joueurs en début de saison.

Notons que le Red Bull est actuellement au coude à coude avec deux autres clubs en Bundesliga autrichienne et occupe la troisième place à quatre points des deux leaders.


Revue d'effectif


La première surprise pour l'observateur qui détaille l'effectif du Red Bull est de découvrir l'identité des deux entraîneurs. Aux commandes du club autrichien se trouve pas moins qu'une légende du coaching mondial en la personne de Pierre Pagé, un québecois de 61 ans qui présente des références difficiles à égaler même en amérique du nord. Après avoir fait ses classes en université à Dalhousie, il va ensuite entraîner en CHL et AHL avant de se voir confier trois ans les Flames de Calgary en NHL de 1985 à 1988, puis deux ans de Minnesota North Stars prédécesseurs du Wild de 1988 à 1990, avant de rentrer dans la légende en étant pratiquement le seul coach de l'histoire du Nordique de Québec de 1991-1994, avant de retourner deux ans aux flames de 1995 à 1997, et terminer son aventure nord américaine aux Ducks en 1997-1998. La suite le voit aller assez curieusement en Europe à Ambri-Piotta en 2000-2001, puis à l'Eisbären de Berlin de 2002 à 2007 avant d'arriver en Autriche pour les deux premiers titres du Red Bull. On peut supposer que Pagé ne s'est pas rendu en Autriche pour un petit salaire, mais sa présence au Red Bull est tout de même étonnante, le client pouvant clairement prétendre à un poste dans une organisation d'un tout autre calibre que celle du champion d'Autriche. On verra certainement le poid financier de Mateschitz, et on peut considérer que disposer d'un tel calibre sur le banc est un gros avantage surtout quand on joue à l'extérieur.

Si Pagé n'a jamais été un joueur de renom, le coach assistant du Red Bull est lui aussi une légende, mais sur la glace cette fois.Reijo Ruotsalainen est tout simplement l'un des meilleurs joueurs finlandais de tous les temps, avec un début de carrière au Kärpät avant de jouer de 1981 à 1986 aux Rangers de New York avec plus de 50 points la saison. Champion suisse avec Berne, il a également deux Coupes Stanley au compteur avec Edmonton en 1986-1987 et 1989-1990, et a évolué aux côtés de Gretzky, Lemieux et autres Mac Tavish. 

Alors après les coachs me direz-vous, doit-on s'attendre à des joueurs du même calibre? pas franchement, et on va même vous avouer que l'on est au final un poil déçu par la composition de l'équipe, même si le niveau d'ensemble reste sur le papier au dessus de Grenoble, en particulier grâce aux nombreux renforts canadiens . On verra donc un effectif composé d'autrichiens, internationaux pour la plupart, dont le niveau n'a pas à faire rougir les grenoblois, et de renforts étrangers avec quelques calibres mais qui se situent entre disons le bon joueur étranger de Magnus et les gros clients évoluant en Suisse, Suède, etc....


Des gardiens solides pour une défense moyenne


  Le Red Bull compte trois gardiens dont deux sont susceptibles d'être titulaires. Le canadien David Le Neveu paraît à 26 ans devoir être le numéro 1 avec 25 rencontres cette saison.Pur produit de l'Université Cornell, il a connu une vingtaine de rencontres en NHL à Phoenix et plusieurs saisons en AHL. Du très bon niveau avec un bémol qui est le 2.58 buts concédé par rencontre, ce qui pourrait pointer du doigt une défense disons moyenne. Derrière, on a un vieux routier de l'équipe nationale autrichienne en la personne de Divis Reinhard qui compte également une vingtaine de matchs NHL avec St louis et une carrière en AHL après une jeunesse à Velkirsh. Notons qu'il joue peu depuis 2008 et semble à 35 ans en fin de carrière.

La défense qui n'est pas pour nous le point fort de l'équipe est principalement autrichienne avec des joueurs de devoirs mais sans grande référence.  Ils ont encaissé 110 buts en 36 rencontres, ce qui quand on sait que les clubs balkaniques de Bundesliga (près de la moitié des équipes) sont clairement un cran au dessous questionne quelque peu mais démontre surtout un style de jeu offensif. 
On a donc de jeunes joueurs avec des sélections en u-18 et u-20 comme Robert Lembacher et Wilhelm Lanz, mais également des joueurs régulièrement sélectionnés en équipe autrichienne comme Matthias Trattnig   et daniel Welser.   On trouve après des joueurs ayant eu des expériences nords américaines comme le canado-autrichien Jeremy Rebeck qui a fait au moins la moitié des ligues mineures du continent avant d'arriver en Autriche. Plus sérieux avec du pur jus canadien en la personne de Doug Lynch  et  Mike Siklenka qui semblent être abonnés à des saisons très incomplètes en AHL et des sorties encore plus rares en NHL. Le dernier cité tout comme Trattnig (4ème pointeur) du reste est également le troisième pointeur de l'équipe et on suppose donc qu'il frappe à la bleue. On trouve également un américain, Michael Gergen, qui lui arrive directement d'université américaine.  Au final, sans faire réver qui que ce soit et même approcher des défenses de clubs de bas de classement de grandes ligues européennes, le Red Bull présente un profil solide avec des éléments assez homogènes au plus pur style nord américain. Soyons clairs, sur le papier, les autrichiens présentent mieux que les grenoblois avec surtout un banc plus fourni ce qui peut compter sur la durée de la compétition. Notons qu'en buts concédés, ils figurent à la 4ème position de la Budesliga autrichienne.
 
Photo hockey Europe : Continental Cup - CHL - Europe : Continental Cup - CHL - Conti Cup : Red Bull Salzbourg (AUT)
Site Red Bull Salzbourg
L'Arena de Salzbourg


Une attaque assez séduisante.


Sans en faire un alignement digne d'une grande ligue, Salzburg présente une attaque qui fourmille de joueurs d'expériences, avec encore une fois des autrichiens qui retrouvent des nords américains dans une équipe qui ne compte pas un seul joueur originaire d'Europe du nord et Europe de l'est. C'est bien la première attaque de la Bundesliga autrichienne cette année avec environ 4 buts par rencontre. 
Au sommet de sa forme, on trouve un international autrichien, Thomas Koch, actuellement considéré comme l'un des meilleurs sinon le meilleur joueur d'élite autrichienne.  N'ayant jamais joué à l'étranger, le loustic tourne à 51 points en 39 rencontres. Derrière, plus classiquement, un canadien qui sort directement de son université du Nord Dakota en la personne de Ryan Duncan, et qui en est à 39 points en 37 rencontres. Notons que la course au points renvoi coude à coude autrichiens et canadiens avec respectivement Kelsey Wilson et Jonathan Filewich qui semblent dans le coup à environ 25-30 points, tout comme  Manuel Latusa et Marco Pewal côté utrichien.
Le système offensif de Salzburg est axé sur un jeu nord américain physique avec trois lignes offensives alignées et certaines prises de risques des joueurs du secteur défensif. La logique est de frapper au but et de chercher la récupération devant le gardien adverse, avec des défenseurs qui n'hésitent pas à proposer des solutions offensives complémentaires.   Avec un haut du classement vraiment meilleur que le reste des équipes engagées, le Red Bull cultive également une attaque défense typiquement nord américaine, avec des recherches de tirs à partir de services derrière la cage adverse. Les équipes spéciales sont travaillées et le pourcentage de réalisation en jeu de puissance paraît important, on dit paraît parce qu'il ne figure nulle part mais les résultats laissent entrevoir pas mal de buts dans ce contexte.

Ici encore, le Red Bull paraît clairement un poil au dessus de Grenoble avec une dizaine de joueurs susceptibles et habitués à marquer. La densité paraît la principale qualité du groupe


Au final

Avec un effectif au dessus de Grenoble et des anglais, le Red Bull pourrait s'expliquer avec Minsk pour la victoire finale, sauf si le groupe ne trouve pas la bonne carburation et surtout concède trop de buts. Dans un plan de match avec une grosse défense, ingrédient indispensable pour espérer contrarier les autrichiens, l'adversaire aura des occasions de but. Dans le même sens, sans connaître la composition des lignes, il est clair que l'équipe semble compter pas mal de musclés dont la vitesse ne doit pas être la qualité première. Essayer de les repérer et de mettre en place en face un dragster chargé de mettre le feu peut être une piste intéressante, d'autant que l'arbitrage autrichien passe pour assez laxiste et que l'on pourrait bien se retrouver, en particulier lors de la première rencontre, avec des Salzbourgeois pris par la patrouille. On notera tout de même dans ce contexte la relative inexpérience du groupe au niveau européen, même si Pagé vaut à lui seul un passeport pour la finale.

Si comme c'est l'habitude qui mérite d'être confirmée, l'équipe recevante peut placer ses rencontres dans l'ordre qu'elle souhaite, Grenoble aurait choisi de terminer avec Salzbourg, ce qui peut indiquer que certains voient les autrichiens dominer des joueurs de Minsk qui pourraient être fatigués du déplacement à leur arrivée et grenoble pouvoir jouer une véritable finale en cas de parcours parfait et surtout de victoire face à Minsk. Un raisonnement qui mérite d'être confirmé mais qui ne résoud pas le principal problème posé par Salzbourg à savoir une prodondeur de banc qui va permettre aux autrichiens de jouer tout comme Minsk à fond durant trois jours.
 
 
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Réactions sur l'article
 
LdC a écritle 13/01/2010 à 18:20  
Merci HH
Donc en théorie le champion participe à la Coupe des Champions et le finaliste à la Coupe Continenetale. C'est ça?
Si il y a un nouveau système en Coupe des Champions, la France aura-t-elle encore une place?
HH/LL a écritle 13/01/2010 à 01:38  
Bonjour

L'organisation de la Coupe des Champions prévoyait la participation du champion de France, donc Briançon aurait du jouer la Coupe Continentale. Cependant, l'affaire n'est pas si claire car la prochaine édition de la Coupe des Champions prévoyait un système transitoire avec moins d'équipes.
Grenoble a présenté sa candidature par l'entremise de la FFHG, le club hôte étant automatiquement qualifié. Notez que c'est plus logique que de voir le Yunost débarquer sans avoir joué un seul match et sur des critères de choix peu clairs à nos yeux?
Loup a écritle 11/01/2010 à 21:12  
Merci pour les liens ci-dessous. Ce que je n'ai pas encore compris, c'est pourquoi Grenoble a été choisi pour organiser, et comment l'équipe participe à la super finale sans avoir joué aucun match de qualification dqns les tours préliminaires ? J'en suis très heureux étant Grenoblois mais ne suis pas familier avec cette compétition.
LdC a écritle 11/01/2010 à 11:10  
Merci HH.
Juste une question. Si la coupe d'europe des clubs avait eu lieu cette année Grenoble y aurait participé en passant un tour préliminaire, c'est bien ça? Et si cela avait été le cas, est-ce qu'un club français aurait participé à la CC? et lequel?
HH/LL a écritle 10/01/2010 à 23:50  
Bonjour, merci de nous lire
Cette présentation existe déjà et vous en trouverez une partie sur wikipédia à l'adresse suivante:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_continentale_de_hockey_sur_glace
Pour le déroulement 2009-2010, vous avez le site de la FIHG qui vous permet d'avoir l'ensemble du processus ainsi que tous les résultats.
http://www.iihf.com/home-of-hockey/club-events/continental-cup.html
Nous restons naturellement à votre disposition si vous aviez des questions spécifiques
LdC a écritle 10/01/2010 à 19:29  
Bonne idée Loup. ça serait super pour ceux comme moi qui connaissent peu de choses et surtout qui veulent en savoir plus.
Loup a écritle 10/01/2010 à 17:34  
Bonjour à l'équipe Hockey Hebdo, et merci pour cette article de présentation.
Pourriez-vous faire un article de présentation de la compétition (Genre "La CC pour les nuls"), et expliquer comment les équipes se qualifient, quelles sont les différentes poules, l'histoire de cette compétition, pourquoi la France organise régulièrement et pas les autres pays... ?
Peut-être d'autres personnes seront-elles également intéressées...
Merci !
Alex a écritle 09/01/2010 à 00:43  
Quelques erreurs a signaler dans ce bon article, le Red bull est alle en finale il me semble en 2007 apres avoir sortie Rouen, entre autre, en quart de finale.
Autre erreur Thomas Koch a joue en elitserien a Farjestad avant de revenir a Salzbourg saison 2006-2007 annee de leur finale en conti cup.
h@vran79 a écritle 06/01/2010 à 14:46  
A noté que si la firme "Red Bull" a mit moins de moyens dans l'équipe de hockey que dans les deux clubs de foot (Salzbourg et New-York) Ils ont lancer le chantier d'une nouvelle patinoire de 10'000 places assises pour 2014-20015...
pantang a écritle 05/01/2010 à 22:33  
mvouais, pour intéressantes qu'elles soient, cela reste des statistiques, j'aime bien le descriptif du système de jeu et des joueurs de l'équipe qui me semble plus probant dans l'article que des % souvent très artificiels...
Le Marseillais a écritle 05/01/2010 à 17:41  
pour compléter en 1/2 finale de CC, sur les 3 matchs, il ont pris 74 minutes de pénalités soit près de 25 par match, et la moitié des buts qu'il ont encaissé sont en infériorité; 5 buts sur 10.
par contre leurs adversaires ont pris au total 68 minutes de pénalité; et Salzbourg a marqué 9 buts sur les 15 en supériorité.
sur la compétitions, ils ont tiré 126 fois au but et marqué 15 fois, soit un pourcentage de réussite de 11.9%
ils ont joué les 2 premiers matchs avec Divis Reinhard qui a encaissé 8 buts sur 57 Tirs soit 86% d'arrêt;
pour le 3ème match, c'est Höneckl Thomas qui a joué, il a encaissé 2 buts sur 36 tirs soit 94% d'arrêt.
HH/LL a écritle 05/01/2010 à 16:35  
Bonjour,
Merci de nous indiquer ce complément statistique qui devrait effectivement intéresser nos lecteurs.
Ceci confirme le diagnostic qui émet quelques réserves sur la défense, et des choix clairement offensifs. On peut supposer que le RedBull va se montrer très prudent car 20 minutes par match celà offre théoriquement au minimum 1 voir 2 buts à l'adversaire. Attendre et défendre pour contrer en attendant les pénalités peut-être une stratégie payante à condition d'avoir un banc assez important pour soutenir le rythme imposé sur les trois journées.
Le Marseillais a écritle 05/01/2010 à 16:00  
l'EC Red Bull Salzbourg a le 3ème pourcentage de réussite de la ligue en powerplay avec 22.22% soit 1 but toutes les 7min et 34 s de superiorité
http://www.eishockey.at/e.php?t=815&x=powerplay&d=EBL0910_VEREINSTAT
par contre ils sont 5ème sur 10 en inferiorité numerique avec 79.17% d'efficacité soit 1 buts encaissés toutes les 8min50s d'inferiorité
http://www.eishockey.at/e.php?t=815&x=penaltykilling&d=EBL0910_VEREINSTAT
c'est la 3ème équipe la plus pénalisé, avec 797min en 39match, soit 20min et 26s par match, ils prennent en moyennes 1 penalité majeur tous les 3 matchs.
http://www.eishockey.at/e.php?t=815&x=fairplay&d=EBL0910_VEREINSTAT
 
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