Les Dragons plus réalistes.
N’ayant rien à perdre et sans complexes, les Villardiens se jettent d’entrée à l’assaut de but de Koenig qui doit s’employer sur un tir puissant de Papa. Le rebond qui s’en suit avec un gros cafouillage ne trouve pas preneur (01’15). Les Dragons quelque peu surpris par l’entame de match agressif des Ours se mettent à la faute. La première supériorité à l’avantage des montagnards est bien exploitée comme cette belle entrée de zone coté droit de Millerioux (03’33) qui oblige Koenig à répondre présent. Cette fois, c’est au tour des Dragons d’être en avantage numérique et Mallette légèrement sur la droite teste les réflexes de Farruggia (04’46).
Le portier des Ours sera bien plus chanceux sur une tentative de Zwikel qui sera repoussée par le poteau (05’58). De nouveau en nombre égal, Rouen maintient le pressing amorcé lors de la supériorité et Zwikel fait briller Farruggia sur une belle mitaine (06’17). Trois belles actions ponctuées de trois beaux arrêts mais pas quatre. Desrosiers, dans la neutre, hérite de la rondelle, rentre en zone offensive par la droite, trouve en Holmqvist le parfait relais, qui va jusqu’au bout et se retrouve derrière la cage, où son freinage rapide surprend le défenseur. Il adresse un centre en retrait parfait pour Lamperier qui n’a plus qu’a conclure de près (06’57 / 1-0 Lamperier ass. Holmqvist et Desrosiers).
Sérieux en défense, les dragons ne laissent que peu d’espace pour les attaquants Villardiens qui peinent à inquiéter Koenig. Rouen se montre encore dangereux par Lamperier sans être couronné de succès cette fois (09’53). Les Ours ressortent les griffes et par deux fois se montrent menaçants. D’abord par Lafontaine qui, quelque peu décalé sur la gauche, oblige Koenig à sortir la mitaine (10’40). Le portier des Dragons est une nouvelle fois intraitable sur une passe lumineuse de Antonoff pour Lafontaine seul dans l’axe, lequel, sitôt la bleue franchie, décoche un gros slap bien détourné de la crosse (11’46).
| Stéphanie OUVRY © 0614603282 | Même à genou le finlandais touche la cible |
Villard vient de laisser passer sa chance et Rouen va punir les ours. Une supériorité est offerte aux locaux et si Öhberg ne trouve pas la clé sur un tir de la bleue (14’00), il est à l’origine du mouvement suivant. Bon décalage de Öhberg pour Salmivirta coté droit pour un lancer, le palet mal dégagé se trouve dans la palette de Babka mais coté gauche. Il redonne aussitôt à Salmivirta qui n’avait pas bougé de place, Farruggia n’a pas eu le temps de bien se replacer et doit de nouveau s’incliner sur le tir du Finlandais (14’28 / 2-0 Salmivirta ass. Babka et Öhberg).
Rouen vient de faire le break. Villard dans les dernières minutes possède un avantage numérique, mais en fin renard Doucet gratte le palet et met sur orbite Thinel qui échoue en break (15’58). Sur la fin de la supériorité Papa profite du fait que Koenig est masqué pour décocher un shoot vicieux mais le gardien, auteur d’un bon réflexe, détourne (16’52). L’ultime action du tiers est à l’actif des visiteurs par Papa bien lancé par Lefebvre coté droit, son tir provoquant un rebond que Lefebvre qui a bien suivi ne peut reprendre (17’42).
Un premier tiers, où les Dragons ont été très opportunistes contrairement aux Ours qui n’ont pas su saisir leur chance. Néanmoins le jeu est plaisant et Villard n'est manifestement pas venu en terre normande dans le rôle d’un simple faire valoir. La difficulté rencontrée à l’aller se retrouve dans ces vingt premières minutes.
Tirs :
Rouen : 4 tirs à égalité numérique dont 2 buts, 4 tirs en avantage numérique et 1 en désavantage pour un total de 9 tirs dont 2 buts (77,78% d’arrêt pour Farruggia). 3 avantages numériques (0%)
Villard de Lans : 9 tirs à égalité numérique, 1 tir en avantage numérique pour un total de 10 tirs sur la période (100% d’arrêt pour Koenig). 3 avantages numériques (0%).
Un tiers vierge.
Le second tiers commence de façon très rythmée, Villard voulant revenir au score assez rapidement et Rouen voulant au contraire creuser l’écart. Le jeu va d’un but à l’autre, et si Sedlak et Lefebvre pour Villard ou Tardif, Desrosiers et Tarantino pour Rouen ne trouvent pas récompense à leurs efforts, c’est que les deux gardiens réalisent des exploits. Villard ose davantage et prend plus de risques, ce qui a pour conséquence de leur octroyer plus d’occasions. C’est d’abord Sykko qui, par la gauche, entre en zone offensive et se présente seul face a Koenig, mais le Finlandais enlève trop son tir (26’03).
| Stéphanie OUVRY © 0614603282 | Mitaine de Koenig |
Sykko, encore lui, au départ d’un beau mouvement collectif, trouve Lemoine dans l’axe aux prises avec Babka mais qui oublie sur son coté droit Lafontaine tout seul (26’48). La grosse préparation des Dragons pour l’échéance de fin de semaine pèse sur les jambes et on sent les Dragons moins tranchants. Passée cette période Villardienne, Rouen se ressaisit par Babka à la conclusion du duo Tardif - Zwikel mais la botte de Farruggia s’interpose (30’53). C’est parfois sur des erreurs qu’un match peut basculer. Une mauvaise relance de la défensive des Ours plein axe profite à Tardif qui s’avance, mais Farruggia sort un arrêt de grande classe (32’45).
Le vent du boulet est passé très près. Sur un avantage numérique, Papa par deux fois ne voit que les jambières de Koenig lui faire opposition (34’51). Toujours à un de plus, Saksinen à la bleue n’a pas plus de réussite que son coéquipier, mais cette fois c’est le bouclier qui repousse le lourd lancé (35’19). Le reste du tiers n’est que bataille dans la neutre et les gardiens ne sont plus réellement inquiétés.
Seuls les buts ont manqué dans ce tiers. Rouen, ayant fourni un gros travail dans la semaine, a eu un léger coup de moins bien sans pour autant abandonner le jeu à ses hôtes d’un soir. Les deux gardiens ont gratifié les spectateurs de forts beaux arrêts et sont aussi à l’origine de ce tiers vierge en filet. Le sérieux de la défensive normande est un point des plus positifs.
Tirs :
Rouen : 6 tirs à égalité numérique, 2 tirs en désavantage numérique pour un total de 8 tirs (100% d’arrêt pour Farruggia). 1 avantage numérique (0%).
Villard de Lans : 4 tirs à égalité numérique, 4 tirs en avantage numérique pour un total de 8 tirs sur la période (100% d’arrêt pour Koenig). 2 avantages numériques (0%).
Nouveau blanchissage.
Vingt minutes à jouer et deux buts à remonter, tel est le challenge des Ours qui s’y emploient dès le palet jeté sur le glaçon. Il est donc logique que la première grosse occasion soit pour eux. Papa, très en vue, seul dans le slot, hérite du palet, mais son tir est repoussé par la crosse d’un Koenig vigilant (41’45). Villard possède un avantage numérique, maist les artificiers villardiens ne vont pas avoir la chance de tromper la vigilance de Koenig qui répond présent sur des essais de Papa (44’01), Sykko (44’10) ou Lafontaine (44’35).
| Stéphanie OUVRY © 0614603282 | Bergamelli, Dehaen et Furet affichent leur soutien a Pierre Camatte |
C’est ensuite au tour de Farruggia de montrer de quoi il est capable en faisant échec à Tardif (45’35) puis dans la foulée face à Salmivirta (45’38). S’il est très en vue sur cette rencontre, Papa se demande encore comment il a pu mettre le palet a coté alors que la cage était quasi ouverte devant lui (47’58). Villard sent que, petit à petit, l’exploit les fuit et commence à perdre sa lucidité. Des fautes vont être sifflées et un cinq contre trois va bientôt être proposéà des Dragons qui n’en demandaient pas tant.
La mitrailleuse normande va tirer à tout va : Salmivirta...à coté (50’28)! Tardif, en se retournant...à coté aussi (50’31)!, Thinel, dans le slot...au dessus (51’20)! Mallette, à la bleue plein axe...arrêt de Farruggia (51’59)! La débauche d’énergie de Villard est réelle mais, à force de subir, les ours vont craquer non sans combattre. Toujours en supériorité, Zwikel, coté droit, trouve Öhberg plein axe à la bleue. Son lancé est dévié au passage par Tardif qui trainait devant le filet, ce qui trompe Farruggia (54’21 / 3-0 Tardif ass. Öhberg et Zwikel).
Alors qu’il reste encore trois grosses minutes, le coach Stéphane Barin fait sortir son gardien (56’43). La pression sur les but de Koenig est forte et le challenge du coach est osé, mais ce sera peine perdue, Koenig résistant pour s’offrir son troisième blanchissage en championnat.
Un victoire précieuse et logique des Dragons qui ont su bien gérer la partie en ne rompant pas lors de leur période où les jambes étaient quelques peu lourdes. Un blanchissage qui fait du bien avant la double confrontation avec Briançon. Quant à Villard, ils repartent certes battus mais en livrant une bien belle copie. Avec un peu plus de réussite, le score aurait pu être tout autre.
Tirs :
Rouen : 3 tirs à égalité numérique, 4 tirs dont 1 but en avantage numérique pour un total de 7 tirs dont 1 but (85,71% d’arrêt pour Farruggia). 1 avantage numérique réussi sur 4 tentatives (25%).
Villard de Lans : 7 tirs à égalité numérique, 2 tirs en supériorité numérique pour un total de 9 tirs sur la période (100% d’arrêt pour Koenig).
Engagements réussis (%)
Équipe : Période 1 ; Période 2 ; Période 3 = Total
Rouen : 80,77%; 54,55% ; 78,26% = 71,83%
Villard de Lans : 19,23% ; 45,45% ; 21,74% = 28,17%
Engagements individuels :
Rouen :
Joueurs : % de réussite (nombre de MaJ remportées/nombre de MaJ jouées)
Mallette : 22,22% (2/9) - Doucet : 93,75% (15/16) - Zwikel : 70% (14/20) - Salmivirta : 100% (1/1) - Lamperier : 72,22% (13/18) - Desrosiers : 85,71% (6/7)
Totaux sur le match :
Farruggia fait face à 24 lancers et cède 3 fois, 87,50% d’arrêt.
Koenig affronte 27 lancers sans se faire battre, 100% d’arrêts.
Rouen marque 1 but sur 8 avantages numériques, 12,5%
Villard de Lans marque 0 fois sur 6 avantages numériques, 0%
Etoiles :
Rouen : *** Öhberg - ** Salmivirta - * Babka
Villard : *** Papa - ** Sykko - * Farruggia
Réactions d'après match : Garnier et Öhberg pour Rouen Sedlak pour Villard
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