Ce premier tour de coupe de France opposait deux équipes majeures de la division 2, Nantes et Cholet, dans un derby fratricide. Les résultats des protagonistes, lors des deux premières journées, annonçaient un match relevé. Les spectateurs, ne s'y trompant pas, étaient venus en nombre.
Après une courte période d'observation, les Dogs prenaient les choses en main avec des attaques très rapides bien lancées par une défense très efficace sans être rugueuse. En milieu de tiers, trois minutes vont faire basculer la rencontre. Tout d'abord, la domination des joueurs des Mauges était récompensée, le mauvais dégagement de Creno devant sa cage trouvait la palette de Rohwedder qui servait Tharreau, celui-ci trompait le cerbère et débloquait le tableau d'affichage (NAN 0-1 CHO).
Puis, les Corsaires vont alors avoir un cadeau de leurs voisins avec une pénalité idiote pour retard de jeu, ils donnèrent une leçon de supériorité numérique avec une mise en jeu gagnée, deux passes et à la conclusion un tir dans un angle minuscule de Novotny qui rentre dans la cage (NAN 1-1 CHO).
Enfin, les Choletais reprenaient les devants, suite à un mauvais contrôle de la rondelle de Trouvé en défense, Parviainen lui chipait celle-ci et allait battre Bozik (NAN 1-2 CHO).
Malgré cette petite avance, Cholet continuait à dominer le match toujours grâce à leur défense et leur rapidité d'exécution sans faire évoluer le score. Le trio arbitral renvoyait les équipes au vestiaire sur ce score de deux à un.
Deuxième tiers
Tout le monde attendait la réaction des joueurs de la cité des ducs devant leur public. Hélas, c'était toujours les joueurs des Mauges qui dominaient les débats avec la même manière que lors du premier tiers. A environ la moitié de la rencontre, les Dogs enfonçaient le clou avec un tir de Rohwedder à la bleue dans le trafic qui trouvait les filets (NAN 1-3 CHO).
La fin du tiers fut comme le début avec toujours une absence de réaction des Corsaires qui peinaient même à se dégager.
Troisième tiers
Les Dogs allaient gérer les affaires courantes avec toujours une main mise sur la rencontre face à des Corsaires dans l'incapacité de réagir et d'inquiéter leurs adversaires malgré seulement deux buts d'avance.
Les Corsaires ont été décevants lors de cette rencontre avec une impossibilité à réagir devant leur public face à une des équipes majeures de la division 2. Cette défaite sera sûrement un mal pour un bien avec une grosse remise en question avant leur déplacement à Rouen. Les Dogs, quant à eux, ont montré une excellente maîtrise technique avec beaucoup de rapidité dans l'exécution, de bon augure pour la suite de la saison et peut-être de la coupe si le tirage leur est favorable.
Hommes du match
Nantes : Mojmir Bozik
Le cerbère a été le meilleur des Nantais pour son retour de blessure. Il a réalisé de beaux et nombreux arrêts. Il revient à son meilleur niveau, une excellente nouvelle pour son équipe.
Cholet : Raphaël Rohwedder
Il est difficile de sortir un joueur tant le collectif de cette équipe est dense. Ce joueur a été de nombreuses fois impliqué dans les actions de son équipe et a inscrit lors cette rencontre un but et une assistance.
« On devait les prendre à la gorge et on n'arrivait même pas à leurs chevilles ! On devait les presser et imposer notre rythme mais on était sans cesse avec un camion de retard, puis eux ont commencé à prendre confiance et à voir la physionomie du jeu. Après, quand une équipe est en confiance, c'est plus facile face à une équipe qui se cherche. Maintenant, avec trois joueurs cadres en moins, je ne m'attendais pas à mieux ni à pire. Je suis seulement déçu pour le public car on a offert un piètre spectacle.»
Julien Pihant (entraîneur de Cholet) :
« Je suis très satisfait du groupe, les gars ont respecté les consignes ! On sortait de deux matchs où on avait été indiscipliné dans le système de jeu. Là on a réussi à bien poser notre jeu et cela a fonctionné puis au troisième tiers, ils n'ont pas su réagir et ils étaient un peu plus dépités, cela nous a facilité la tâche. En plus, toutes les lignes ont apporté leur pierre à l'édifice»