Pour le compte des huitièmes de finale de Coupe de France, les Ours de Villard de Lans recevaient l’Etoile Noire de Strasbourg. Une rencontre importante pour deux clubs qui espèrent, comme bien d’autres, jouer un jour à Paris Bercy.
C’est devant 340 spectateurs que la partie commençait. Julien Correia se dirige rapidement vers la prison pour un premier power play dans cette rencontre (1’26). Et c’est Strasbourg qui, à quatre contre cinq, manque d’ouvrir le score. Cibula, le papy de cette équipe, part en break, résiste au retour d’Hartung et lance sur Lerg qui se déplace bien pour repousser cet assaut (2’20).
Villard réagit par le très technique Pitsikoulis. De derrière la cage, il passe à Roehl placé devant Hiadlovsky mais son shoot passe au-dessus de la cage (5’12).
Strasbourg parvient à prendre plus de shoots que les Ours et, sur un décalage, Cayer se trouve seul second poteau. Sa reprise instantanée frappe le poteau de Lerg, battu sur le coup (12’45). Un premier tournant dans ce match car, dans la foulée, Richard s’échappe en contre avec Jacquier et Martin face à un seul défenseur strasbourgeois. Richard temporise puis remet devant la cage de Hiadlovsky. Le palet traîne et revient plein axe vers Scarlato qui arme et lance dans le haut de la cage sans laisser aucune chance au gardien (1-0 13’14).
L’Etoile Noire réagit par l’intermédiaire de Grunn qui a du hockey et Cayer sur un deux contre un mais le Canadien rate la cible (15’20).
Scarlato est l’homme de ce premier tiers car, en plus de scorer, il boîte à tout va. Devin s’en souvient encore (19’30). Villard termine ce tiers en supériorité. Le power play a du mal à s’installer, Eriksson perdant encore une fois un palet facile à jouer, obligeant les Ours à se réinstaller une nouvelle fois en zone offensive. Sur le gong, Eriksson frappe sur réception et trouve le fond des filets (2-0 19’59). C'est le deuxième tournant du match.
Deux jours plus tôt, dans cette même patinoire, c’est Gap et Jelen qui avaient marqué un but in-extremis. La roue tourne…
Le deuxième tiers n’est pas très animé. La différence a été faite par les locaux dans le premier tiers qui se contentent de jouer à la baballe alors qu’ils pourraient aggraver le score, notamment en supériorité numérique. Aucun but ne sera marqué.
Strasbourg a du mal à renverser la vapeur même si sa première ligne d’attaque Cayer-Grunn-Cibula combine bien mais ce dernier rate la cible (22’47).
Couture (32’) puis Ringberg, bien servi par Roehl, encore très actif sur ce match (35’), butent sur un Hiadlovsky toujours présent et qui n'a pas dit son dernier mot.
Tirs : 11/9 Villard
Engagements : 14/9 Villard
On se retrouve donc dans une situation assez simple dans ce troisième tiers : Villard qui est au-dessus mais n’a pas su boucler le match dans ce second tiers, et Strasbourg qui n’a plus rien à perdre et qui doit jeter toutes ses forces dans la bataille.
Vincent Couture va coup sur coup en prison. Quatre fois dans le même match pour l’attaquant canadien, qui n’est vraiment pas réputé pour sa réputation de « méchant », c’est sûrement qu’il y a un problème d’appréciation du trio arbitral…
Heureusement pour Villard, le power play des hommes de Daniel Bourdages n’est pas au point. Hiadlovsky a beau relancer par son bon jeu de crosses rapidement vers ses attaquants, Strasbourg n’y arrive pas ou trouve encore une fois un bon Jeff Lerg.
Fred Ufarté
But de Vincent Couture
Couture, revenu au jeu, y va d’un but mérité pour tous les efforts consentis durant le match. Le palet passe entre les jambières de Hiadlovsky (3-0 50’45).
La défense villardienne fait moins d’efforts et laisse Lerg un peu seul. Cayer, au second poteau, fusille Lerg. Le gardien villardien peut dire au revoir à son blanchissage (3-1 56’23).
Strasbourg sort son gardien, ce qui permet à Couture de récupérer le palet et pousser dans une cage vide (4-1 58’51).
Une victoire logique qui ne souffre d’aucune contestation.