Cette semaine le championnat faisant relâche, excepté pour Bordeaux et Montpellier, les Phénix se déplaçaient à Compiègne à l’occasion du 1er tour de la Coupe de France. Une coupe qui avait plutôt réussi aux rémois la saison passée, étant seulement sortis par Dijon en ¼ de finale.
Néanmoins, face à une formation locale renforcée de quelques juniors amiénois, les rémois partaient un peu dans l’inconnu. Et pour se préserver d’une mauvaise surprise, les Phénix allaient entamer le match de la meilleur des façons. A peine le coup d’envoi donné que Dusseau mettait sur orbite Savoie, qui se présentait seul face au portier des Lions et gagnait son duel (0-1, 0’09).
Photo : Pauline Bernard (archives)
Avec ce but rapidement encaissé le public local pouvait envisager le pire pour son équipe, mais les Phénix, par excès d’enthousiasme, peinaient à mettre en place leur hockey et Compiègne de s’enhardir petit à petit. Les Lions tentaient crânement leur chance en contre et venaient en plusieurs fois frapper à la porte de Kubis, qui répondait présent à chaque fois. Le rythme du match restait toutefois peu intense et Compiègne parvenait toujours à rester à portée des Phénix, qui concédaient la première pénalité du match (11’47). Les Lions ne parvenaient pas à installer son power-play et la bande à Martin-Whalen de s’en sortir sans dégât. Sentant le danger, Reims plaçait un coup d’accélérateur à la 16ème, quand sur un échange entre Piras et F.Sabatier, ce dernier ajustait tranquillement Varin pour le break (0-2, 15’54) Le score était flatteur pour Reims tant la troupe à Dusseau connaissait quelques imprécisions dans son jeu. Compiègne bénéficiait d’un nouveau de puissance à la 17ème, mais rien ne changeait au score. L’attaque massive rémoise ne profitait pas, elle aussi, d’un avantage dans les derniers instants du tiers et les équipes regagnaient les vestiaires sur ce score de 2-0.
Au retour sur le glaçon pour le 2ème acte, les Phénix étaient décidés à plier l’affaire. Comme pour mieux illustrer tout cela, Rehor et Cie prenaient d’assaut le but de Varin et les Lions n’arrivaient plus à quitter leur zone défensive. Les efforts rémois trouvaient récompense à la 24ème, quand sur un travail du duo Savoie/Martin-Whalen, J.Sabatier se trouvait à la conclusion pour inscrire le 3ème but comme à la parade (0-3, 23’11)
Les locaux éprouvaient des difficultés en ce début de tiers et n’avaient d’autre solution que se mettre à la faute. Le power-play rémois avait une nouvelle occasion à la 26ème et cette fois-ci, n’allait pas laisser en route pareille opportunité. Après un premier raté face aux buts de Varin, Savoie, à nouveau servi par Dusseau, se rattrapait de son loupé initial et corsait l’addition d’un tir vif (0-4, 27’00 SN)
Rehor, en deux occasions, aurait pu alourdir encore la note, mais Varin se montrait là intraitable. A mi-tiers, Varin cédait sa place à Lhuillier dans les cages des lions et ce dernier de subir rapidement les nombreux essais rémois. Les Phénix ne mettaient que peu de temps à trouver de nouveau la faille chez le nouveau portier des Lions. A la 34ème, Marchand voyait son essai stoppé dans un 1er temps par un réflexe de Lhuillier, mais Piras état à l’affut et n’avait plus qu’à pousser le puck dans le but désert (0-5, 33’32)
Le sort du match paraissait dès lors scellé et malgré quelques poussées compiégnoises en fin de tiers, plus rien ne bougeait au tableau d’affichage.
La qualification quasi en poche, il restait aux rémois à gérer au mieux cette dernière période tout en évitant d’éventuelles blessures ou suspensions. Pour cela, les Phénix repartaient de plus belle et suite à un service de son compatriote Savoie, captain Martin-Whalen s’y reprenait à deux fois pour prendre en défaut Lhuillier (0-6, 43’46)
L’écart entre les deux formations se faisait de plus en plus sentir et il fallait au portier des Lions d’incroyables réflexes pour éviter un score plus lourd à ses couleurs. Néanmoins, les Phénix relâchaient leur pression et Compiègne essayait tant bien que possible de sauver l’honneur. Hélas pour eux, Kubis restait parfaitement serein en réalisant toutefois des arrêts de grande classe, notamment sur les trois infériorités rémoises. Le score restait donc inchangé jusqu’à la sirène, qui voyait Reims remporter un succès logique malgré un score au tableau d’affichage, qui ne reflétait pas vraiment l’écart entre les deux formations sur le match.
Les Rémois repartaient donc de Compiègne avec la qualification en poche et pouvait se tourner désormais vers le déplacement chez la lanterne rouge de D1, Annecy, qui ne sera pas une partie de plaisir à coup sûr.