Les équipes de Ligue Magnus entrent en jeu dans cette Coupe de France à partir des seizièmes de finale. Le tirage au sort à fait que seulement deux rencontres opposent des équipes de Magnus dont le match entre Grenoble et Dijon. Les deux équipes se sont déjà affrontées en Septembre en championnat avec une victoire grenobloise 6-3 sur la glace de Trimolet.
Pole Sud, Hockey Hebdo
Damien Magnat, Laurent Labrot le 26/10/2016 à 15:14
Arbitres : M. Bliek assisté de MM. Barcelo J. et Barbez M.
Buts : Grenoble : 00.20 Anze Kuralt (ass Kyle Hardy et Bostjan Golicic) ; 00.40 Christophe Tartari (ass Camilo Miettinen et Norbert Abramov) ; 04.32 Norbert Abramov (ass Christophe Tartari et Camilo Miettinen) ; 18.00 Anze Kuralt (ass Bostjan Golicic et Christophe Tartari) ; 19.48 Anze Kuralt (ass Eric Chouinard et Bostjan Golicic) ; 28.25 Aziz Baazzi (ass Sébastien Rohat et Julien Baylacq) ; 29.29 Anze Kuralt (ass Eric Chouinard) ; 33.13 Julien Baylacq (ass Camilo Miettinen et Alexandre Texier) ; 38.05 Sébastien Gauthier (ass Camilo Miettinen et Christophe Tartari) ; 43.32 Aziz Baazzi (ass Mathias Arnaud et Sébastien Rohat) ; 55.36 Mathias Arnaud Dijon : ; 09.35 Spencer Edwards (ass Matthew Maher) ; 48.36 Julien Laplace (ass Mathias Mansson et Spencer Edwards)
Pénalités
43 minutes dont 10 à Trabichet et 5+20 à Abramov contre Grenoble
53 minutes dont 10 à Joffre et Quessandier, 20+5 à Melin contre Dijon
Photographe Laurent Lardière
4 buts d'Anze Kuralt
Pour cette affiche, le public a répondu présent à Pole Sud avec presque une patinoire à guichet fermé. Dijon se présente avec une équipe réduite. Les absences de Fallon, Rindal, Lamboley, White et Andersson pèsent lourd à l’heure de débuter cette rencontre. Coté Grenoble, l’équipe est au quasi-complet avec la seule suspension de Scolari après deux pénalités de match consécutive. A noter que Sébastien Gauthier a été laissé sur le banc en début de rencontre et qu’Alexandre Texier a reculé sur la 4éme ligne.
Le début de match est à l’avantage des grenoblois. Le rythme est élevé du coté des bruleurs. Le capitaine Eric Chouinard prend un premier lancer qui termine dans la mitaine de Buysse (0’16).
Sur l’engagement qui suit en zone offensive, Hardy lance de la bleue. La déviation de Kuralt trompe Buysse (0’20 1-0).
Vingt secondes plus tard, un palet traine devant la cage de Buysse. Tartari pousse au fond (0’40 2-0).
L’entame est idéale pour les Bruleurs et ce n’est pas fini puisque Abramov en deux temps efface Buysse et pousse au fond dans une cage ouverte (3’32 3-0).
Buysse lâche l’affaire et se fait remplacer dans la foulée par le jeune Pawelek.
Après seulement six minutes de jeu, le match est déjà plié. Grenoble domine outrageusement avec dix tirs contre trois pour Dijon.
Les Ducs prennent le bouillon et tentent progressivement de reprendre le fil du match. Jensen est le premier à tenter sa chance sur Horak après neuf minutes de match. Sur une montée de Maher et une belle passe plein axe du revers, Edwards bat de près Horak et réduit la marque à 3-1 (9'35).
Ce même Edwards n’est pas loin de marquer sur un contre. Il résiste au défenseur et vient buter sur Horak (12’16).
Dijon subit et se met à la faute par deux fois dans cette fin de premier tiers. Grenoble inscrit logiquement en quatrième but par Kuralt qui bat Pawelek en deux temps, de près (18’00 4-1).
Dijon boit la tasse et perd tous espoirs sur le cinquième but grenoblois qui est l’œuvre de Kuralt sur un tic tac toe avec ses compères de première ligne Golicic et Chouinard (5-1 19’47).
Tirs : 16/7 Grenoble
Engagements : 11/11
Photographe Laurent Lardière
Grenoble en grande forme !
Les Ducs entrent mieux dans le début deuxième tiers temps. Edwards se crée une nouvelle situation de but devant Horak qui fait l’arrêt avec la jambière (22’11). Le temps fort de Dijon est ponctué par un lancer du finlandais Silvennoinen (25’28).
S’en suit un début d’altercation entre Trabichet et Quessandier. Les esprits s’échauffent surtout entre Melin et Abramov qui se livrent à une vraie bagarre dans les règles de l’art. Le combat est équilibré et les deux joueurs rentrent au vestiaire avec 5+20 (26’23).
Cela n’empêche pas Grenoble de continuer son festival offensif. C’est Baazi qui fait le show et marque un joli but tout en technique (6-1 28’25).
Kuralt enchaine les buts, son 4éme de la soirée (7-1 29’29). Les dijonnais contesteront la validité du but, sans que l’on puisse leur donner raison de notre position.
A la mi match, Horak laisse sa cage à Bonvalot. Et Gauthier fait son apparition dans l’alignement (30’).
Comme à la parade, Baylacq continue d’aggraver la marque avec le 8éme but pour son équipe avec des assists de Texier et Miettinen (8-1 35’13).
Hardy trouve quant à lui la transversale de Pawelek (37’12). Dijon n’y est plus depuis un bon moment et Gauthier inscrit lui aussi son but, du revers (9-1 38’05).
Tirs : 13/8 Grenoble
Engagements : 10/8 GrenobleLe dernier tiers pour la forme voit un nouveau but de Baazi qui lance de la bleue dans le trafic et trouve le haut du filet dijonnais (10-1 43’32).
Dijon va doubler la marque en power play par Laplace qui dévie une passe de Mansson (10-2 48’36).
Les grenoblois en font voir de toutes les couleurs à Dijon. Le score aurait pu être encore plus lourd puisque Rohat en solo trouve le poteau de Pawelek (50’53), de même que Texier sur un lancer de loin (52’45) ou encore de Miettinen sur une passe de Tartari en profondeur (55’).
Grenoble parviendra finalement à marquer un dernier but au malheureux Pawelek qui voit un lancer d’Arnaud glisser entre ses jambières pour une soirée à vite oublier coté dijonnais (11-2 55’36).
Tirs : 8/8
Engagements : 12/9 Grenoble
Photographe Laurent Lardiere
Il est où le palet, il est où ?
Dijon a vite coulé avec trois buts dès l’entame. Un non match qu’il faudra vite oublier pour les hommes de Parades. Les nombreuses absences ont raccourci le banc et les possibilités dijonnaises. En espérant voir rapidement cette équipe au complet.
Pour Grenoble, tous les voyants sont au vert avec une attaque en feu, une défense qui a progressé et deux portiers qui font le job. Edo Terglav a changé ses lignes avec notamment un premier trio composé de Golicic-Chouinard-Kuralt qui semble être fait pour jouer ensemble. La dynamique est bonne même si il faudra confirmer dès vendredi à Rouen, en championnat.