Le décors est planté, place au jeu. Vexé surement de leur défaite en ouverture du championnat à Morzine trois jours plus tôt, les Dragons rentrent plein pot dans le match et exerce sur la défensive de Caen une grosse pression. Pression qu’ils ont du mal à contenir puisque l’aiguille n’a pas encore fait un tour que les bas-normand sont pris par la patrouille. Malgré se sur nombre Rouen ne trouve pas la faille malgré de nombreuses tentatives mais soit par maladresse soit a cause du gardien le score ne bouge pas. Rouen a laissé passé sa chance c’est au tour de Caen d’essayer d’en profité pendant deux minutes.

Stéphanie OUVRY © 2009

Si tout se passe pas trop mal au départ, le suite sera moins glorieuse. Un palet détourné par Eriksson arrive dans la crosse de Thinel qui remonte toute la glace pour tromper d’une feinte Goetz (1-0 / 04’56 Thinel ass Eriksson). Caen n’aura pas réussi à mettre Koenig en danger et il le sera qu’au bout de 5 minutes sur un premier tir de Dostal. Caen bénéficie encore d’une supériorité mais est plus méfiant sur base arrière.
Mais sur une belle action amorcée coté gauche, Boutin et Lafontaine attire toute la défensive rouennaise à eux dans la neutre pour libérer tout l’espace droit à Dostal qui s’y engouffre, une fois servit celui-ci ne loupe pas l’occasion d’égaliser (1-1 / 07’07 Dostal ass Lafontaine et Boutin). Rouen cherche aussitôt à réagir et les canonniers Rouennais s’en donne a cœur joie mais par maladresse ou précipitation, ils ne trouvent pas la clé du verrou Goetz. Son vis-à-vis Koenig n’a pas grand-chose à faire mais doit rester vigilent sur des contres ou des tirs de Dostal, Janil ou Lebey.

La sirène retentie sur ce score de un partout qui est un peu flatteur pour les visiteurs mais dominé n’est pas gagné et les dragons doivent se retrousser les manches pour les opus suivant. Un sentiment de pas mal mais peu beaucoup

Rouen : 11 tirs à égalité numérique, 1 but en désavantage numérique et 2 tirs en avantage numérique, pour un total de 14 tirs dont 1 but (92,86% d’arrêt pour Goetz). 2 avantages numériques, 0% de réussite.
Caen : 2 tirs à égalité numérique, 3 tirs en avantage numérique dont un but, pour un total de 5 tirs dont 1 but sur la période (80% d’arrêt pour Koenig). 1 avantage numérique réussi sur deux tentatives (50%).
 

 

Le second tiers commence par un gros pressing de dragons bien décidé à prendre de l’avance au tableau d’affichage. Mais ils sont coupés dans leur élan par une pénalité. Cet infériorité n’est pas un problème pour Thinel qui va gratter la rondelle dans la crosse de son vis-à-vis remonte toute la glace coté droit son centre au cordeau est coupé par Mallette qui fait trembler les filets pour la seconde fois (2-1 / 23’13 Mallette ass Thinel).

Stéphanie OUVRY © 2009

Deux buts en infériorité, voila qui n’est pas banal. Caen réagit et Dostal, bien présent hier soir, et Janil permettent à Koenig de se mettre en valeur (25’13 et 25’43). Deux actions chaudes qui réveillent les Dragons, qui exerce un pilonnage en règle sur la cage des Drakkars, Doucet, Mallette, Thinel, Desrosiers, Backa, Salmivirta n’y arriveront pas. Mais à force de subir et de trop tirer sur la corde elle craque tout comme Goetz, c’est Salmivirta qui dans une forêt de jambes dans le slot trouve un trou de souris pour faire franchir la ligne au palet (3-1 / 30’43 Salmivirta ass Desrosiers). Rouen ne relâche pas la pression et sans que son adversaire est à sa merci car les Caennais ont de plus en plus de mal à aller frapper a la porte de Koenig.
Mise à part ce tir de Vandecandelaere détourné du bouclier rien de dangereux pour Koenig. Le portier Caennais lui voit des palets revenir sans cesse dans sa zone et est mis à rude épreuve, mais le village d’irrésistible gaulois Goetz tiens la maison en réalisant des arrêts plus ou moins spectaculaires et dans toutes les positions.

Rouen s’est mis à l’abris dans ce tiers en faisant jouer sa vitesse et son physique, mais attention à l’excès de confiance face a une formation qui n’a rien à perdre. Quelques erreurs en défense et quelques ajustements en attaque doivent être apporté pour que l’avion Dragons tourne à plein régime.

Rouen : 15 tirs à égalité numérique dont 1, 1 but en désavantage numérique sur 2 tirs et 1 tir en avantage numérique, pour un total de 18 tirs dont 2 buts (88,89% d’arrêt pour Goetz). 1 avantage numérique, 0% de réussite.
Caen : 7 tirs à égalité numérique pour un total de 7 tirs sur la période (100% d’arrêt pour Koenig). 1 avantage numérique réussi (0%).
 

Le dernier tiers repart sur les même base que le second c'est-à-dire des Dragons maitre du palet mais qui butte toujours sur Goetz. Les actions s’enchainent comme Romand qui fait le tour de cage par la droite pour servir en retrais Tardif Junior qui arrive comme un obus mais Goetz est là (42’31). Salmivirta sur un tir vicieux se heurte au même problème (44’16). Gomane en contre fait voir a Rouen que Caen est encore vivant (44’46).

Stéphanie OUVRY © 2009

Ce n’est qu’au bénéfice d’une supériorité que Caen met en danger Koenig comme sur cette déviation soudaine de Lebey dans le slot sur un tir de Janil à la bleue (46’45). Passé cette alerte Rouen reprend sa marche en avant mais Goetz fait toujours barrage. Il ne pourra malheureusement rien faire sur l’action amorcé par Desrosiers qui coté droit se débarrasse de son défenseur, centre sur Tarantino seul à l’opposé, son tir puissant de volet se loge sous la barre, rapide, vif, précis (4-1 / 51’03 Tarantino ass Desrosiers).
Caen n’arrive plus à endiguer les assauts Rouennais et la patrouille veille. Sur un cinq contre trois, un jeu, à toi, à moi, à lui, finit par allumer la loupiotte. Un, d’abord avec Desrosiers (dans tous les bons coups) qui coté gauche qui d’une passe précise trouve deux, Thinel seul au poteau opposé qui instantanément remet sur trois, Mallette seul dans le slot qui ne gâche pas ce mouvement d’école (5-1 54’00 Mallette ass Thinel et Desrosiers). La suite c’est toujours une multitude d’actions sans résultat au tableau d’affichage

Rouen remporte son deuxième match dans cette coupe de la ligue mais on retiendra surtout la volonté des Caennais à ne jamais fermer le jeu et d’offrir une forte résistance au Dragons. Les Rouennais eux ont toujours autant de mal a conclure les actions mais vu la qualité de la puissance de feu, il est inquiétant de louper tant d’occasion de conclure. Dans un sens heureusement pour les adversaires qui sinon repartiraient très chargé

Rouen : 12 tirs à égalité numérique dont 1 but, 1 tir en désavantage numérique et 5 tirs en avantage numérique dont 1 but, pour un total de 18 tirs dont 2 buts (88,89% d’arrêt pour Goetz). 4 avantages numériques dont 1 réussi, 25% de réussite.
Caen : 5 tirs à égalité numérique, 2 tirs en avantage numérique, pour un total de 7 tirs sur la période (100% d’arrêt pour Koenig). 3 avantages numériques (0%).

Pour Rouen : *** Desrosiers - ** Ohberg - * Thinel
Pour Caen : *** Dostal - ** Goetz - * Janil

Mises au jeu réussies (%) Période 1 Période 2 Période 3 Total
Rouen : 60,87% - 68,18% - 71,43% - 66,67%
Caen : 39,13% - 31,82% - 28,57% - 33,33%

Mises au jeu réussies (%)
Équipe : Période 1 ; Période 2 ; Période 3 ; Total
Rouen : 60,87% - 68,18% - 71,43% - 66,67%
Caen : 39,13% - 31,82% - 28,57% - 33,33%

Mises au jeu individuelles :
Rouen :
Joueurs : % de réussite (nombre de MàJ remportées/nombre de MàJ jouées)
Mallette : 80,77% (21/26) - Zwikel : 55,56% (10/18) - Desrosiers : 50% (2/4) - Lampérier : 61,54% (8/13) - Doucet : 0% (0/2) - Tarantino : 100% (3/3)
Tirs :

Totaux sur le match :
Goetz fait face à 50 lancers et cède 5 fois, 90% d’arrêt.
Koenig affronte 19 lancers et s’incline 1 fois, 94,74% d’arrêt.
Rouen marque 1 but sur 7 avantages numériques, 14,29%
Caen marque 1 fois sur 6 avantages numériques, 16,67%