Forts d’un succès 5 buts à 3 au match aller, les Angevins enregistrent les retours de blessure de deux attaquants (Walls et Baluch) et peuvent compter sur le retour de leurs internationaux en forme (Hardy, Albert, Gaborit, Henderson) afin de valider une 8ème participation en demi-finale de Coupe de la Ligue et faire oublier au public local que les Ducs restent sur deux défaites consécutives en championnat.
Arbitres : Mr Garbay assisté de Mrs Loos et Caillot
Buts : Angers : 02.28 Braden Walls (ass Fredrik Börjesson) ; 11.18 Tomas Baluch ; 26.19 Michael Busto (ass Julien Albert) ; 53.55 Braden Walls (ass Johan Skinnars et Andrej Mrena) ; 59.22 Braden Walls (ass Brian Henderson) Strasbourg : ; 02.57 Michal Cesnek (ass Sébastien Trudeau) ; 08.06 Jan Pardavy (ass Edouard Dufournet) ; 34.00 Cody Carlson (ass Jan Pardavy et Sébastien Trudeau) ; 40.53 Sébastien Trudeau (ass Jan Pardavy et Edouard Dufournet)
Pénalités
30 minutes dont 10 à Albert contre Angers
30 minutes dont 10 à Turcotte et Suchanek contre Strasbourg
La trêve internationale semble avoir fait du bien au physique des joueurs locaux qui débutent pied au plancher cette rencontre. Alex Stein a déclaré à la presse locale qu’il attendait plus de régularité de la part de ses joueurs, notamment dans leur envie et dans l’intensité à mettre dans les rencontres ! Les paroles semblent avoir été entendues et sont mises en application par ses joueurs.
Une pénalité est rapidement obtenue et, si elle n’est pas convertie, les tirs et la mise en place d’un jeu de supériorité peut rassurer sur le travail entrepris pour corriger cette lacune de début de saison.
Photographe : Franck Salot
Pour preuve, Braden Walls, d’un tir sans contrôle sur une passe de Borjesson, ouvre le score seulement 3 secondes après la fin de la pénalité, ce qui récompense ainsi l’application mise en place dans ce jeu de supériorité (1-0 à 2’28). La déconcentration faisant suite à ce but est un autre problème qui n’intéresse pas les Strasbourgeois, qui ne manquent pas cette occasion pour égaliser par l’intermédiaire de Cesnek (1-1 à 2’57).
Au contraire, ils font preuve d’un réalisme flagrant en convertissant à leur tour rapidement une situation de supériorité sur une faute peu évidente sifflée à l’encontre de Busto. Sur un jeu de supériorité bien mis en place, mais sans prise d’initiative dans les tirs, Pardavy, fort de son expérience, prend ses responsabilités et adresse un tir à ras glace, dévié involontairement par un patin local pour prendre à revers Florian Hardy (1-2 à 8’06). Mais c’était sans compter la soirée des revenants, après que Braden Walls se soit mis en évidence, c’est au tour de Tomas Baluch de profiter d’une erreur de relance après un bon pressing du jeune Angles, pour glisser le palet entre les jambières de Beck et offrir l’égalisation au Haras (2-2 à 11’18).
L’intensité est au rendez-vous dans ce tiers, et les associations offensives angevines semblent prometteuses, les joueurs se trouvant plus facilement dans leurs entrées de zone et pour se créer les occasions de tirs. Du côté des Strasbourgeois, la défense subit et est rapidement mise en difficulté par les attaques angevines mais, lorsque le palet est contrôlé, les attaques sont très rapides et prennent à défaut facilement une défense angevine trop lente.
Photographe : Franck Salot
Le second tiers est moins intense pourtant, son début est prometteur sur une mise en jeu gagnée par Henderson et transmise par Albert à Busto, ce dernier fait parler son slap qui vient se loger sous la transversale d’un Gilles Beck surpris et statique (3-2 à 26’19).
Malgré ce but, ce tiers appartient bien aux visiteurs qui ont la mainmise sur la rondelle. Toutefois, les offensives des joueurs de Daniel Bourdages sont trop timides face à un Florian Hardy rassurant au sein d’une défense pourtant fébrile, à l’image d’un Andrej Mrena coupable de plusieurs mauvaises relances, ou d’un Gary Leveque pour une fois dépassé. Il faut dire que la vivacité des petits gabarits alsaciens tels que Correia, Dufournet ou Lyall pose beaucoup de difficultés. C’est ainsi logiquement que les visiteurs vont revenir au score sur une nouvelle supériorité numérique grâce à Cody Carlsson, après un nouveau service de Pardavy (3-3 à 34’00).
La fin de tiers se tend après une charge inappropriée de Suchanek sur Busto. L’intervention d’Albert pour défendre son coéquipier a comme seule conséquence d’inverser la pénalité puisque ce sont les visiteurs qui vont finalement bénéficier d’une supériorité pour débuter le troisième tiers alors qu’ils étaient à l’origine de la faute…
A 5 contre 3, les Strasbourgeois n’ont pas de difficulté à trouver la faille dès la reprise du tiers.
Photographe : Franck Salot
Sur un bon jeu de passe entre Dufournet et Pardavy, ce dernier rate sa dernière passe mais celle-ci arrive finalement idéalement à l’opposé pour Trudeau qui marque dans un but vide (3-4 à 40’53).
Avec cet avantage au score, les partenaires de Marcos mettent la pression sur des Angevins pas toujours rassurants, à l’image de leur défense qui n’a pas semblé sereine durant toute la rencontre et, lorsqu’à ce moment-là du match, les attaquants angevins à l’image d’Eric Fortier manquent deux cages ouvertes, les spectateurs du Haras peuvent craindre le mauvais scénario. C’était sans compter sur le retour de Braden Walls, qui amène une densité physique non négligeable à ses compères de ligne Skinnars et Crowder mais surtout il rappelle qu’il est également un très bon finisseur. En supériorité numérique, il accepte la passe de Skinnars juste devant le slot et, d’une simple feinte, embarque Beck d’un côté pour marquer finalement côté opposé du revers (4-4 à 53’55).
Le match se dirige vers ce score de parité qui suffit aux Angevins pour se qualifier, mais Eric Fortier relance le suspense après une crosse haute au visage de Trudeau. Beck est alors rappelé sur le banc strasbourgeois pour offrir une double supériorité numérique (6 contre 4) mais une erreur de passe après la mise en jeu fait sortir le palet et donne à Brian Henderson l’occasion de filer au but, ce dernier offrant finalement ce but à Braden Walls qui suivait l’action (5-4 à 59’22).
Les Angevins remportent donc les deux manches et se qualifient pour une demi-finale face à Chamonix. Les retours de Baluch et Walls ont été déterminants (4 buts sur 5) mais ont offert également de la fraîcheur dans le jeu des Ducs et de nouvelles possibilités à l’attaque angevine. A contrario, la défense n’a jamais semblé aussi fébrile depuis le début de saison et, sans un Florian Hardy déterminant, le score aurait pu être inversé. Pour les visiteurs, le constat est assez proche, l’attaque strasbourgeoise, sous l’impulsion d’un Pardavy plein d’expérience pour ses jeunes coéquipiers, a montré de belles choses, mais la défense fut trop souvent dépassée, laissant Gilles Beck bien esseulé par moments.
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