En ouverture de la saison 2011 / 2012 et pour le compte de la première journée de la Coupe de la ligue, l’Etoile Noire de Strasbourg se déplaçait à Dijon. Vice-champion de France la saison dernière à l’issue d’une série face à Rouen, cette rencontre était l’occasion pour les Alsaciens de démontrer leur bon état de forme après une série préparatoire mitigée. Du côté dijonnais, après un sans faute dans leur parcours de préparation l’heure était arrivée de confirmer en match officiel.
Arbitres : Monsieur Bliek assisté de Messieur Caillot et Geoffroy
Buts : Dijon : ; 46:57 Yanick Riendeau ; 49:08 Anthony Guttig (ass Thomas Decock) ; 56:45 Thomas Decock (ass Erwan Pain) Strasbourg : 12:39 Jan Cibula (ass Maxime Mallette et Julien Correia) ; 22:41 Pierre-Antoine Devin (ass Elie Marcos et Julien Correia)
Pénalités
37 minutes contre Dijon
59 minutes contre Strasbourg
Gardiens en jeu :
Dijon : Ramon Sopko.
Strasbourg : Gilles Beck
Strasbourg bouscule
Contrairement à la physionomie entrevue à l’occasion des rencontres amicales, les hommes de Jarmo Tolvanen se font bousculer dès l’entame. Strasbourg presse et compte bien marquer de son empreinte ce premier match officiel.
Cette volonté s’illustre par les premières offensives de Timothée Franck qui déborde pour un centre ajusté qui ne trouve pas preneur et un premier lancer cadré de Julien Correia dès la deuxième minute.
Photographe : Emily Simon
Fredrik Börjesson
Il faut attendre la troisième minute pour voir les Dijonnais se donner un peu d’air. La première tentative d’Aram Kevorkian est contrée par un défenseur visiteur et Gilles Beck s’impose face à Fredrik Börjesson et Nicolas Ritz.
Une première supériorité à 5:27 en faveur des visiteurs est bien négociée par les locaux, Strasbourg ne s’offrant, après deux tentatives hors cadre de Julien Correia, que deux tirs cadrés par Edouard Dufournet et Timo Kuuluvainen sans problème pour Ramon Sopko.
A égalité numérique, Edouard Dufournet à la conclusion d’un centre au cordeau de Pierre Antoine Devin butte sur le portier local et Gilles Beck, de son côté, stoppe d’un arrêt mitaine un tir de Thomas Decock avant que Strasbourg ne se mette, à son tour, à la faute.
Bien en place, Dijon s’offre des opportunités au cours de ces deux minutes notamment par Kyle Hardy, Thomas Decock, Andrej Mrena et Erwan Pain sans conséquence cependant pour Gilles Beck.
A cinq contre cinq, Strasbourg presse et n’offre que peu de possibilité de développer leur jeu aux locaux. Si Ramon Sopko s’impose face à Blake Gallagher et Edouard Dufournet, il finit par s’incliner quelques secondes plus tard. Sur une occupation territoriale, Julien Correia trouve Maxime Mallette qui adresse une longue transversale pour une frappe instantanée à mi-hauteur de Jan Cibula. (0-1 à 12 :39)
Face à l’emprise strasbourgeoise, Dijon se montre imprécis dans ses relances dans cette fin de tiers. Après que Gilles Beck ne se soit imposé face à Thomas Decok c’est au tour de Ramon Sopko de faire le métier et de sauver le score devant Blake Gallagher, Edouard Dufournet et Timo Kuuluvainen sur un arrêt en deux temps.
Photographe : Emily Simon
Gilles Beck
Dijon tombe sur un Beck
L’infériorité en début du second tiers, suite à une obstruction d’Erwan Pain à huit secondes de la fin de premier temps, est bien négociée par les locaux en n’offrant aucunes possibilités de tentatives aux visiteurs et en se montrant dangereux sur un contre initié par Fredrik Börjesson et un tir d’Aram Kevorkian que Gilles Beck détourne au dessus de son filet.
Si les locaux sont mieux en place c’est Strasbourg qui double la marque avant que la troisième minute ne s’affiche. Julien Correia initie une relance, trouve en angle Maxime Mallette en relais pour un centre à destination de Pierre Antoine Devin qui excentré et en déséquilibre parvient en rotation à glisser la rondelle à ras de la latérale gauche de Ramon Sopko. (0-2 à 22 :41)
La suite de ce tiers est marquée par une succession de pénalités toutes défavorables à Strasbourg, hormis une double pénalité de match (25 minutes), consécutive à un brassage musclé, entre Mathias Arnaud et Michal Cesnek à 36 :25.
Au cours de ces simples voire doubles (à 34 minutes) supériorités et malgré un jeu de puissance bien en place, les Dijonnais ne parviennent pas à troubler la vigilance de Gilles Beck. En effet, notamment, ni les tentatives en retourné de Kyle Hardy, Nicolas Ritz en reprise, Yanick Riendeau bien servi par Anthony Guttig, Cedric Custosse qui manque une cage ouverte, Thomas Decock, Erwan Pain, Martin Gascon, Anthony Guttig, Andrej Mrena, Stéphane Dugas qui manque également une cage ouverte n’apportent une évolution au tableau d’affichage.
Dans cette configuration les opportunités pour Strasbourg sont rares et se soldent notamment par deux tentatives non cadrées de Pierre Antoine Devin et Timo Kuuluvainen et deux interventions gagnantes de Ramon Sopko face à Devin et Elie Marcos.
Dijon tient et marque…
Strasbourg, après une tentative de Thomas Decock alors que les locaux bénéficient d’un solde de supériorité, prend le jeu à son compte en début de ce dernier tiers. Tour à tour, Blake Gallagher, Timo Kuuluvainen puis Elie Marcos sur une reprise instantanée d’une transversale de Julien Correia sollicite le portier local.
Photographe : Emily Simon
Thomas Decock
Alors qu’un accrocher, sous la pression, de Martin Gascon peut laisser entrevoir une concrétisation alsacienne, Strasbourg concède sur une faute de Pierre Antoine Devin un tir de pénalité que Yanick Riendeau se charge de concrétiser par un tir à mi distance. (1-2 à 46 :57) [4-5 TP]
Une nouvelle faute dijonnaise, 21 secondes plus tard, d’Andrej Mrena qui rejoint les geôles accompagné de Kevin Young. (10 mn pour méconduite) offre 25 secondes de double supériorité à Strasbourg qui fait rapidement valoir son jeu de puissance sans valoriser cette période, Ramon Sopko stoppant une tentative de Jan Cibula.
Le cinq contre quatre pour 1:24 à suivre est marqué par une défense acharnée locale, qui n’offre qu’une tentative non cadrée aux hommes de Daniel Bourdage et qui voient les locaux revenir à égalité. En effet, à 10 secondes de la fin de ce power play, après une récupération, Thomas Decock sonne la charge croise sa passe dans le dos du défenseur pour un tir du poignet d’Anthony Guttig qui fait mouche. (2-2 à 49:08) [4-5]
Toujours en infériorité, suite à une nouvelle faute, Dijon ne lâche rien. Martin Gascon lève trop le palet devant une cage grande ouverte, la riposte immédiate de Julien Correia est non cadrée. Dans un jeu qui se développe sur des phases d’attaque défense, Ramon Sopko s’impose devant Lionel Tarantino et Jan Cibula et Gilles Beck lui donne l’écho face à Erwan Pain et Aram Kevorkian.
A 54 minutes Strasbourg ne bonifie par une nouvelle supériorité face à la hargne défensive locale et malgré une bonne occupation territoriale, Sopko faisant le reste devant Pierre Antoine Devin.
Une nouvelle occasion perdue pour l’Etoile Noire qui voit ses espoirs de victoire s’envoler 45 secondes plus tard et à 2:15 de la fin de la rencontre. En effet, sur une relance plein centre Erwan Pain et Thomas Decock s’envolent, deux une deux fourvoient la défense et offrent à Thomas Decock le troisième et dernier point de cette rencontre. (3-2 à 56 :45)
C’est dans la souffrance, parfois dans l’imprécision mais aussi par sa hargne défensive et sa volonté offensive que Dijon empoche la victoire de cette première rencontre officielle. Débordés au cours du premier tiers face à une équipe alsacienne possédant tous les atouts pour poser bien des problèmes à bon nombre de prétendants et butant inexorablement sur un portier alsacien en cours du second thé, les hommes de Jarmo Tolvanen ont su rebondir, alors qu’ils étaient malmenés, après ce premier point sur tir au but en début de troisième période.
Incapable de valoriser les supériorités qui leur étaient offertes au cours du dernier temps et souffrant à leur tour d’imprécision, Strasbourg privé, il est vrai, de Pasi Petriläinen et David Cayer a fini par céder.
Perso je preferes des petits gabarits qui vont dans les coins techniques et assez rapides que des gros lourdos lents pas physique et pas bon avec leurs mains comme on a put avoir sous l anciene "dictature" dijonnaise. moi l arbitrage je les trouver nul comme souvent se qui est bien dommage .
le pressing offensif de strasbourg est tres dur a jouer car il est tres chiant comme on a pus le voir hier face a dijon . Dijon a loupe des choses mais le manque de reussite etait de la partie a entendre le nombre de poteaux pendant le 1er et 2 eme tiers . sa reste que mon avis
Mathieu a écrit
le 14/09/2011 à 18:47
Coté Strasbourgeois, un jeu fluide, un très bon pressing en zone neutre et si la défense dijonnaise n'avait pas mis le hola
le score aurait été très lourd pour les ducs, avec de bonnes individualités, un collectif qui même en alignant les jeunes aura posé de nombreux problème aux Dijonnais. Strasbourg a n'en pas douter risque de faire très fort cette année si leur résultats l'année dernière pouvais laisser perplexe, ils confirment que les résultats de la saison passé ne sont pas due a la chance ou a un quelconque état de grâce. L'étoile noire risque bien de briller assez haut dans le classement.
Coté Dijonnais on as assisté à un match surprenant, avec des Ducs capable du meilleur (La passe d'Erwan Pain, en entrée de zone Strasbourgeoise en fin du premier tiers), Comme du pire (Les occasions raté en quasi cage vide tout au long du match). Mais les ducs on montré qu'ils ont la ressource pour posé problème à n'importe quel formation de Magnus, notre principal ennemie cette année sera le jeu physique, car avec les petits gabarit Dijonnais, des que le jeu se durci un peu, les Dijonnais sont à la peine pour s'installer en zone offensive. Un léger manque de réalisme devant La cage continu de brider le jeu dijonnais, car au jeu des occasions raté je pense que Dijon a largement battu Strasbourg, ayant moins d'occasions que les Alsacien, la plupart était beaucoup plus dangereuse, la faute a une défense visiteuse un peu lente, et a une attaque dijonnaise a l'aise dans ses patins
L'homme du match coté dijonnais : Thomas Decock, depuis sont arrivée a Dijon il n'as cessé de progresser, gageons que cette année sera encore
meilleur pour Tom 'selleck' Decock, sa capacité
défensive aura encore une fois été importante ce soir.
Dans tous les cas l'équipe de Daniel Bourdage et agréable a voir et ne mérite pas vraiment la pluie de pénalité distribuer par les zèbres ce soir, les arbitre on d'ailleurs été plutôt mauvais, stoppant par deux fois le jeu alors qu'aucune faute n'est sifflé et que le palet n'était absolument pas gelé. Ce qui a empêcha les dijonnais de scorrer au moins une fois, (gardien a terre+2 def, en gros cage vide, avec Hardy qui récupère plein axe ...), mais les dijonnais se sont pris aussi plus d'une pénalité litigieuse, a l'inverse certaine actions, tant Alsacienne que Bourguignonne, aurait bien mérité un coup de sifflet.
polo a écrit
le 14/09/2011 à 17:57
Dijon semble quand même nettement au-dessus de la saison précédente !
Polo, d'Angers.
jino84 a écrit
le 14/09/2011 à 14:20
Oui, c'est ça. 9 victoire sur 12 matchs c'est très mitigé..... lol.
Antony a écrit
le 14/09/2011 à 14:16
...après une série préparatoire mitigée : euh, faut gagner tout les matches, c'est ça ?