Gardiens en jeu
Lacasse puis Perrin à 43:18 à Epinal
Sopko à Dijon

Le match partait sur un rythme étrange puisqu’à peine le palet lâché, l'arbitre de la rencontre M. Gremion envoyait Gervais puis Scarlato au cachot en moins de deux minutes ! En résultait un double avantage numérique que les Dijonnais n'exploitaient pas, la faute à un Lacasse inspiré dans les cages locales.

Fernando de Abreu

Agostini au milieu de deux dijonnais

La double pénalité tuée, les Dauphins donnaient leur première escarmouche par l'intermédiaire de Plch, suivi d'une reprise de volée de Boisclair, bien servi par Lafrance, qui faisait passer des frissons dans l'arrière garde dijonnaise. Sur le contre qui suivait, Boisclair écopait à son tour de deux minutes. Mrena ne se posait pas de question et assénait un bon tir à la bleue, que Lacasse détournait.
Borjesson était à son tour sanctionné, mais les Dauphins ne parvenaient pas à cadrer le moindre tir durant cette supériorité numérique !
Les Spinaliens sortaient enfin de leur torpeur, lorsque Plch décalait Jortikka, dont le lancer du poignet trouvait Sopko à la parade.
Lacasse relançait magnifiquement sur Boisclair en zone neutre, mais son tir était bloqué en deux temps par Sopko.

La première période a surtout mis en évidence la vitesse de jeu des Dijonnais, tandis que les Spinaliens, pourtant à domicile, jouaient le contre...

Les Spinaliens étaient d'emblée pressés dans leur zone et éprouvaient toutes les peines du monde à se montrer créatifs...
C'est le petit centre Tobby Lafrance qui allait sonner le vent de la révolte, en adressant un magnifique centre du revers pour Chassard, qui se heurtait encore à Sopko, qui déviait le palet avant de le bloquer sur un nouveau lancer de Chassard.
La deuxième pénalité dijonnaise était sifflée contre Mahier et Leroy ne mettait que 17 secondes pour punir le Dijonnais fautif, en ouvrant le score d'un tir aussi puissant que précis entre les bottes d'un Sopko médusé ! (1-0 Leroy à 25'29 à 5c4)

Fernando de Abreu

Lacasse célèbre son but

Piqués au vif, les Dijonnais effectuaient un gros pressing sur la cage spinalienne, mais Lacasse héroïque, tenait le fort ! Le coach Tolvanen, voyant que son équipe dépensait beaucoup d'énergie mais ne trouvait pas la faille, prenait son temps mort.
Ritz était pénalisé dans la foulée, mais ni Gervais, ni Chassard, ni Boisclair, ne perçait la cuirasse du dernier rempart des Ducs. Au contraire, c'est Ritz qui en sortant de prison, partait dans le dos de la défense et venait battre Lacasse en break (1-1 Ritz à 31'56) !

Ce but agissait comme un catalyseur pour Dijon, qui repartait à l'assaut de plus belle et trouvait à nouveau la faille par Riendeau, laissé bien seul face au but (1-2 Riendeau à 32'54)

Epinal buvait le calice jusqu'à la lie, lorsque 21 secondes plus tard, Ritz marquait son deuxième but de la soirée ! (1-3 Ritz à 32'55).

Curieusement, le coach Pellegrino ne prenait pas de temps mort pour tenter de stopper l’hémorragie, mais Chad Lacasse bien décalé par Agostini, venait confondre Sopko entre les bottes, d'un revers d’école ! (2-3 Lacasse à 35'12)

La bouée de sauvetage était lancée pour les Dauphins, mais une nouvelle fois, une erreur de placement permettait à Pain de scorer au milieu d'une défense apathique. (2-4 Pain à 38'01)

Si le premier tiers était resté vierge de buts, le deuxième avait apporté pas moins de six réalisations ! La défense spinalienne beaucoup trop laxiste, ne parvenait plus à contenir la vivacité des Dijonnais qui n'ont plus rien à voir avec ceux de l'ère Maric, tandis que Leroy et Lacasse entretenaient l'espoir...

Pour le dernier vingt, les Dauphins prenaient le taureau par les cornes à l'image de Boisclair, qui effleurait la transversale, tandis que Gascon trouvait le poteau d'un Lacasse chanceux sur ce coup.
Le Canadien ne ratait toutefois pas le cadre, lorsque Borjesson qui coupait une passe de Chassard en zone neutre, le servait sur un plateau ! (2-5 Gascon à 43'18)

C'en était trop pour le coach Pellegrino qui sortait son gardien Lacasse, pour le remplacer par le jeune Perrin qui allait faire le métier pour le reste de la partie.

Fernando de Abreu

Victoire dijonnaise

Le tournant de la partie intervenait lorsque l'arbitre expulsait Scarlato venu au secours de Plch dans une échauffourée avec Mahier. Si M. Gremion pénalisait les Dauphins d'un homme et de trois minutes d'infériorité, il allait provoquer une révolte chez les Spinaliens ! Se sentant injustement sanctionnés, les joueurs du coach Pellegrino tuaient tout d'abord brillamment la pénalité, avant que Lafrance ne vienne relancer la cote des Dauphins, en réduisant le score à 4 contre 4. (3-5 Lafrance à 45'54)

Dans la foulée, Leroy trouvait le poteau d'un Sopko en veine sur ce coup, tandis que Offret voyait son break enrayé par le portier des Ducs.
Mrena écopait d'une nouvelle pénalité, pour avoir littéralement balancé Simko dans la bande (le rapide ailier slovaque n'est du reste pas revenu au jeu, sévèrement secoué).
Chassard assénait une reprise de volée imparable, servi sur un plateau par Boisclair ! (4-5 Chassard à 50'52 à 5c4)

Pas rassasiés les Dauphins en remettaient une couche par l'infatigable Lafrance, qui aurait clairement mérité le titre symbolique d'homme du match ce soir, en égalisant dans une défense jaune sans réaction ! (5-5 Lafrance à 51'08)

Les mouches avaient changé d'âne et les Dijonnais n'en menaient pas large dans leurs patins.
Ils allaient toutefois tenir jusqu'à la prolongation, avant de trouver la faille par Pain, qui prenait un rebond victorieux face au malheureux Perrin, pourtant auteur d'une bonne prestation. (5-6 Pain à 61'27)