Buts : Chamonix : ; 07:04 Richard Aimonetto (ass Vincent Kara et Carl Lauzon) ; 41:41 Matthias Terrier (ass Clément Masson et Vincent Kara) Morzine-Avoriaz : 00:47 Loïc Gaydon ; 39:17 Cyril Papa (ass Loïc Gaydon et Henri-Corentin Buysse) ; 41:07 Lauri Kinos (ass Yan Golubovsky et Marko Mäkinen) ; 41:28 Josselin Besson (ass Cyril Papa et Mickaël Brodin) ; 44:16 Yan Golubovsky (ass Brad Smyth) ; 58:39 Colin Shields (ass Tomi-Pekka Tuomisto) ; 59:56 Marko Mäkinen (ass Brad Smyth et Weston Tardy)
Pénalités
10' contre Chamonix
28' dont 10 à Golubovsky contre Morzine-Avoriaz
Ce soir, dans le cadre de la coupe de la ligue, nous retrouvons les Chamois de Chamonix qui accueillent les Pingouins de Morzine-Avoriaz. Si les deux équipes font un excellent début de saison, les joueurs locaux semblent tout de même favoris après deux succès probants obtenus à Dijon puis à Angers. Mais les visiteurs ne viennent pas en victime et veulent aussi croire en leurs chances.
Gardiens en jeu : Charton pour Chamonix, Buysse pour Morzine-Avoriaz.
Le match débute et sur la première incursion des joueurs d’Immonen, Gaydon hérite du palet. Il s’avance sur la droite de la glace et, voyant qu’il ne peut faire de passe au centre, ajuste le cerbère local d’un palet au dessus de l’épaule pour l’ouverture du score (0’47, 0-1, Gaydon). Le ton est donné pour cette première période, car les hommes de Gros commencent à poser leur jeu sur la rencontre, sans toutefois vraiment mettre en danger Buysse, qui est très serein dans ses cages. Les premières pénalités tombent, du côté des Pingouins, avec Golubovsky puis Kinos. Et alors que la première infériorité ne donne rien pour les locaux, ils sont bien installés en zone offensive, et cela profite à Aimonetto qui feinte la passe et, à bout portant, adresse le palet à ras glace qui trompe Buysse (7’04, 1-1, Aimonetto ass Da Costa ass Lauzon).
photographe Yann Conseil
Tout est à refaire, mais les équipiers de Gras, revigorés par le but, redoublent d’efforts et dominent les débats, tandis que les visiteurs opèrent en contres. Smyth échoue face à Charton, et peu après, Patry adresse un bon slap bien capté par Buysse. Gras tente à son tour, avant un contre de Lust puis c’est Charland, puis Lambert qui tire, ce dernier obligeant le gardien de Morzine-Avoriaz à un arrêt acrobatique. Le match gagne en intensité, et une faute de Patry donne une supériorité aux visiteurs, mais ceux-ci ne l’exploitent pas, car le bloc chamoniard est bien en place. Une seconde chance est offerte aux visiteurs, mais mis à part une bonne pénétration de Tuomisto qui s’offre un break, les Pingouins font preuve de maladresse en power-play, ce qui pourrait leur coûter cher. Le tiers se termine sur le score assez logique de 1-1.
Le second acte de cette rencontre démarre par une série d’attaques de chaque côté, sans effet sur le tableau d‘affichage. Patry adresse un slap à côté de la cage, Lust répond par un tir au dessus de la cage. Ensuite, on voit un festival des joueurs de Gros avec des actions successives qui mettent le feu dans la défense des Pingouins. Kara, Korenko, Hascoët, Charland et Da Costa prennent leur chance mais s’ils obligent Buysse à s’employer, ils ne parviennent pas à donner l’avantage à leur équipe. Les équipiers de Brodin plient sans rompre, mais semblent par contre garder un grand calme, et ne se montrent pas du tout fébriles, et lancent quelques contre-attaques, notamment avec Cyril Papa et Doucet qui rappelle que le danger peut venir à tout moment en cas de relâchement. Un accrochage entre Lauzon et Smyth intervient, et alors que ce dernier est à terre, l’arbitre indique au Morzinois le chemin du banc d’infamie.
photographe Yann Conseil
Lors de la supériorité, les Chamois ne trouvent pas la faille, et malgré une situation chaude sur le but de Buysse, ils ne prennent pas l’avantage dans ce match. Ils continuent néanmoins leur très bon travail, et Da Costa, puis surtout Aimonetto d’une frappe puissante ne sont pas loin de débloquer le tableau d’affichage, mais Buysse veille au grain et ne se laisse pas tromper. Koivunen initie à son tour une belle action et après avoir lancé Smyth, ce dernier avance vers le but et est pris par la défense des joueurs locaux. Il glisse alors astucieusement le palet derrière lui et Makinen, à l’affut reprend devant la cage tout seul, mais ne bonifie pas le travail de ses équipiers et envoie la rondelle au-dessus. Sur l’action suivante, Gras échoue sur la barre et alors que Buysse relance sur Gaydon. Ce dernier lance Cyril Papa qui ne se voit pas attaqué et, semble-t-il, glisse le palet entre les bottes de Charton pour donner l’avantage aux visiteurs qui marquent au meilleur moment pour faire déchanter les équipiers de Korenko (39’17, 1-2, C. Papa ass Gaydon ass Buysse). Le tiers se termine sur ce score de 1à2.
3ème tiers ;
Le dernier acte de ce match débute par une supériorité sifflée à Terrier à la fin du second tiers. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les Pingouins sont opportunistes, puisqu’après quelques instants de jeu, ils sont bien installés autour de la cage de Charton. Golubovsky hérite du palet plein centre et il le lance en hauteur devant la cage. L’imposant physique de Kinos est devant le cerbère chamoniard, et le masquant, il dévie le palet dans la cage pour le break (41’07, 1-3, Kinos ass Golubovsky ass Makinen). Quelques instants après, alors qu’une action semble avortée, Besson, profitant du pressing de Brodin, récupère le palet à quelques mètres du but de Charton, il ne se fait pas prier et passant devant le but, il prend le gardien de vitesse et marque du revers son 9ème point en 3 journées de coupe de la ligue (41’28, 1-4, Besson ass C. Papa ass Brodin).
La note devient salée pour les joueurs locaux qui ont tout de même un sursaut d’orgueil. En effet, ils pénètrent en zone offensive et Masson, le lutin, fait montre de son talent en tenant le palet très près de la cage. Il attire l’attention des défenseurs et sert un caviar à Terrier qui reprend à bout portant et redonne de l’espoir à son équipe (41’41, 2-4, Terrier ass Masson ass Kara). Le match reprend dès lors un rythme démentiel, mais les Pingouins, qui ont joué les deux premières périodes en 4 lignes, sont plus frais et commencent à prendre vraiment le dessus sur leurs adversaires. Smyth profite d’un contre pour se présenter devant Charton, mais il perd le palet sur le retour de Veydarier. Ensuite Gras fait parler son fameux coup de patin et passe en revue toute la défense de Morzine-Avoriaz, il offre alors un caviar à Charland qui tire sans danger. Une faute de Cyril Papa offre une nouvelle supériorité aux Chamois, mais ceux-ci se font prendre en contre, Smyth donne à Golubovsky qui, côté droit, s’avance un peu et tire sur Charton. Las, le portier local se troue et le palet entre dans les buts, assommant tout le banc chamoniard (44’16, 2-5, Golubovsky ass Smyth).
photographe Yann Conseil
Les hommes de Gros veulent tout de même continuer à y croire, et continuent de se porter vers l’avant. Une nouvelle supériorité leur donne une nouvelle chance, mais sur la seule occasion chamoniarde, Lambert tire et c’est la botte de Buysse qui dévie le puck. Les joueurs de la cité olympique deviennent alors quelque peu poussifs, même si des tirs de Charland ou de Hascoët dans la zone viennent mettre Buysse à l’épreuve. Les Pingouins sont maintenant patients, et ne se laissent pas entrainer dans un jeu décousu. Ils lancent des contres astucieux qui éprouvent la solidité de la défense chamoniarde. Ces mêmes Chamoniards qui, par l’intermédiaire de Lambert et de Masson, s’offrent des breaks, sans pouvoir les convertir toutefois. La fin du match approche, et Stéphane Gros demande un temps mort, pour mettre à profit un jeu de puissance. Il sort son gardien, mais ses joueurs ne peuvent s’installer, et Tuomisto récupère et contre. Il donne le palet à Shields qui n’a plus qu’à ajuster la cage vide (58’39, 2-6, Shields ass Tuomisto).
Quelques instants après, alors que Charton est de nouveau sorti, c’est Makinen qui peut marquer son but lui aussi en cage vide (59’56, 2-7, Makinen ass Smyth ass Tardy).
Le match se termine sur ce score de 7 à 2 en faveur des visiteurs.
Ce match a opposé une équipe joueuse et peu adroite devant la cage à une équipe plus expérimentée et très réaliste aux moments clés. Le score est très trompeur, car le match a été dominé dans son ensemble par des Chamois percutants, mais malheureux dans le dernier geste ou se heurtant à un Buysse haut de gamme. Charton fut aussi malheureux sur certains buts, qui auraient pu être évitables. Les visiteurs quant à eux s’en sont parfois trop remis à leur portier, cela pourrait leur être préjudiciable à l’avenir. On voit aussi que le fait de jouer à 4 lignes a pesé en fin de match, car les Chamois, fatigués, ont été physiquement atteints en fin de partie. Nous attendrons donc le match retour pour nous faire une réelle idée du potentiel des 2 équipes, car ce match n’est en aucun cas une référence.
*** ; Buysse, Jestin, Aimonetto
** ; Kara, Masson, Gaydon
* ; Da Costa, Terrier, C. Papa
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