Lors de la 16ème journée de championnat de France de hockey sur glace de Division 1, les Bélougas de Toulouse Blagnac ont subi un sacré revers en s’inclinant sur le score de 5 à 6 face aux Aigles de Nice. Une défaite bien amère pour les locaux qui ont « bien dominé » l’adversaire avant de prendre une veste en lui offrant peut être la victoire.
Arbitres : Mr Vaissaire assisté de Mrs Llorca et Baynard
Buts : Toulouse-Blagnac : 21:41 David Nordström ; 23:14 Maxime Michaud (ass Rémi Peronnard et Damien Gadiot) ; 27:47 Maurice Rozenthal (ass Rémi Peronnard) ; 38:58 Christophe Ribanelli (ass Benoît Pourtanel) ; 43:21 Rémi Peronnard (ass Christophe Ribanelli et Tommi Flinck) Nice : ; 30:47 Martin Krupka (ass Tomas Banas et Johan Gyllberg) ; 34:11 Mattias Ottosson (ass Jacob Alner et Johan Gyllberg) ; 35:38 Martin Krupka (ass Jozef Slaninak et Marcel Hölcz) ; 48:30 Martin Krupka ; 51:01 Aurélien Macon (ass Jozef Slaninak et Mattias Ottosson) ; 58:36 Aurélien Macon (ass Jozef Slaninak)
Pénalités
18' contre Toulouse-Blagnac
32' contre Nice
Pas facile à digérer cette défaite pour les Bélougas car après avoir mené à deux reprises haut les crosses au cours de la rencontre, ils se font rattraper à chaque fois pour se faire devancer en toute fin de partie. Alors que dire, que c’est un loupé, un raté, un flop pour ne pas dire un fiasco. Certes les « Touloublagnacais* » savaient que la partie ne serait pas gagnée d’avance surtout que lors du match aller les Niçois l’avaient remporté mais en prolongation, mais delà se faire souffler la victoire dans les douze dernières minutes de la partie c’est qu’il y a problème. A qui la faute ? Sans nous étaler nous dirons que la gestion défensive n’a pas été des plus parfaite et qu’il y a une leçon à tirer de cet échec cuisant.
Photographe : Veronyck Legis
Le premier tiers est à l’avantage des visiteurs sans pour autant que ceux-ci ne parviennent à concrétiser. Pas plus que ne le font les locaux quand quelques occasions se présentent à eux. Sur le plan score, c’est celui de la parité du nul qui occupe la première période car aucune des deux équipes n’arrivent à ouvrir leur compteur respectif. Pas de but en phase normale de jeu normale, pas plus en phase de jeu avec des infériorités ou supériorités numériques d’un côté comme de l’autre. L’ensemble fut assez bien géré par les protagonistes en action. Pour le reste dans ce tiers, il n’y a lieu d’approfondir plus les choses. Score final de la période 0 – 0.
La seconde période est celle de tous les excès. Une première domination haute garonnaise qui débute par l’ouverture du compteur des indigènes du sud ouest par l’intermédiaire de David Norstrom. trouve la voie des filets niçois. (1-0 à 21:41)
A peine deux minutes plus tard tels les saumons qui cherchent leur chemin pour aller frayer, les Bélougas localisent le leur pou scorer une deuxième fois, sur une action collective rondement bien menée par Gadiot, Peronnard et Michaud qui concrétise. (2-0 à 23:14)
Photographe : Veronyck Legis
Puis vient au tour de Rozenthal de se frayer un passage destination le but niçois. (3-0 à 27:47)
Toutefois le trois zéro est vite consommé. L’ascension touloublagnacaise est stoppée net par les azuréens en proie d’un sursaut d’orgueil. Dans un premier temps sur une intrigue à mi match Martin Krupka. Il ouvre la marque pour les maralpins. (3-1 à20:47)
Après coup les esprits s’échauffent sur la glace. Un joueur de chaque équipe est convié à aller se calmer au banc des pénalités. Puis vient le temps de la remontée au score avec une première action de E.M. Ottosson (3-2 à 34:11) et peu de temps après un doublé de Krupka. (3-3 à 35:38)
Fort de ce renversement de situation le jeu se durcit et sera sanctionné. Nice en fait les frais une première fois. En effet les hauts garonnais profitent de la double supériorité numérique qui découle de cet état de fait (5 contre 3) pour reprendre l’avantage au score. L’auteur du méfait répond au nom de Ribanelli avec comme co-auteur Pourtanel qui trouvent le moyen de tromper la vigilance du portier azuréen. (4-3 à 35:58)
Les choses ne s’arrangent pas pour les maralpins qui se font sanctionner même dans l’ultime seconde de cette période. Au coup de gong l’avantage est de 4 à 3 pour les Touloublagnacais.
Le troisième tiers est celui de l’incompréhension surtout pour les locaux. Profitant d’une seconde aubaine, une phase de jeu à 5 contre 3, les Bélougas accentuent la marque avec un but de Péronnard. (5-3 à 43:21)
Photographe : Veronyck Legis
La rencontre est à l’avantage des locaux. Le matelas de points n’est pas pour autant confortable pour les Bélougas mais il les rassure. Tout comme le fera la phase de jeu en infériorité numérique dans laquelle les locaux sortent leur épingle du jeu Les choses vont se corser quand le niçois Krupka trouve le chemin des filets haut garonnais. (5-4 à 48:30)
Les pénalités se succèdent d’un côté comme de l’autre mais aucune des deux équipes n’arrivent à en profiter pour avancer s le score. En vain les niçois prennent le match en main dans les dix dernières minutes de jeu. Sur un actif de Macon les azuréens reviennent à la parité (5-5 à 51:01) et avec un doublé ( 5-6 à 58:36) du même auteur Macon, ils s’offrent une victoire presque inattendu.
Les erreurs défensives touloublagnacaises ont fait le bonheur des Aigles qui n’ont pas eu besoin de voler pour s’offrir la victoire de cette rencontre. Résultat final 6 à 5 pour les Niçois.
De cette partie il en ressortira un certain nombre d’interrogations surtout de la défaite touloublagnacaise, toutefois il en restera le souvenir d’une rencontre qui a su captiver son public et le maintenir dans un suspense prenant depuis la mi-parcours de cet ultime période jusqu’ au coup de sirène final.
* Touloublagnacais Terme inventé par l’auteur en référence au club associé aux villes de Toulouse et de Blagnac.
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