| Photos: N.Thomas | | Dès les premiers coups de patins, les Galaxians semblent motivés et sûrs d'eux. Les premiers lancers permettent à Francis Larrivée de s'échauffer. La première pénalité du match tombe pour les Jets. Les Mosellans installent un jeu de puissance tout en mouvement qui finit par mettre la défense à contre temps. Rehor, sur l'aile gauche en profite pour lancer à Paredes au second poteau, l'entraîneur-joueur des Galaxians ne laisse pas passer cette occasion facile et rabat le palet derrière le gardien (1-0 à 03'05). Les Galaxians ne s'en laissent pas compter et reprennent leur marche en avant vite concrétisée par un second but. Le Tchèque Rehor, encore lui, toujours sur son aile gauche centre devant la cage pour Thomas dont la reprise est bloquée par la défense, Larrivée se jette dans la mêlée mais ne parvient pas à se saisir de la rondelle. Goga lui, y parvient et trompe le malheureux gardien qui a pourtant tout tenté pour empêcher le palet de passer par sa lucarne (2-0 à 04'42). Ça s'annonce mal pour les Jets, d'autant qu'ils ne parviennent toujours pas à entrer en zone offensive. La défense mosellane très alerte n'a aucun mal à stopper ses adversaires. De plus, même les erreurs commises ne profitent pas aux jaunes et blancs. Le trio arbitral que l'on sentait déjà fébrile confirme cette impression en sifflant à contre-temps. Quand il y a lieu, ils restent muets, et quant il n'y a rien, le jeu est stoppé. C'est de cette manière que trois Amnévillois se sont retrouvés en prison, laissant leurs coéquipiers défendre à cinq contre trois pendant deux minutes trente environ. Dans ces conditions, les Franciliens parviennent évidemment à se procurer des occasions, mais Dietrich prouve que malgré l'ennui qui doit reigner dans sa zone, il a su rester concentré. Après un quart d'heure de jeu, Kauppinen marque d'un lancer sur réception d'une passe de Vannienwenhove. Mr Forget refuse le but sur une hypothétique présence dans l'enclave de Larrivée. Il siffle ensuite une pénalité à Virgile Ponticelli pour avoir fait trébucher Vyskoc, qui semble être tombé tout seul. Là encore, le powerplay mosellan va faire mouche. Vyskoc récupère le palet dans le coin gauche, nullement inquiété par la défense des Jets, et se dirige sur la cage, parvennant à glisser le palet derrière Larrivée décidément pas en veine ce soir (3-0 à 18'32). Quelques secondes plus tard, le gardien visiteur est encore au centre d'une action confuse. Visiblement fan des sorties dans les patins de ses défenseurs, il se rate encore une fois, et c'est Arnaud Disnard qui marque. Mais là encore, le but est refusé, l'arbitre estime que le gardien a gelé le palet avant le lancer du capitaine mosellan, no comment. Fin du tiers sur ce score déjà large, mais attention à ne pas devenir suffisant, il va falloir continuer sur le même registre.
| Photos: N.Thomas | | C'est justement ce que ne veut pas le coach des Jets, qui décide de changer de gardien à l'entame de ce second tiers. Geoffroy Marcon prend donc place devant les filets. Mais ce changement n'a pas l'effet escompté. Puisque rien ne change, les Jets sont toujours acculés en défense et ne peuvent se sortir de la pression. Mais les Galaxians eux aussi commencent à avoir un peu plus de mal. Certes, ils monopolisent la rondelle et occupent le glaçon mais ils ne parviennent plus à se procurer les occasions qu'ils avaient en première. Le niveau de jeu baisse sensiblement, et plusieurs fois, les visiteurs parviennent à semer le trouble dans une défense mosellane moins attentive. L'arbitrage laisse toujours perplexe, mais aucune des deux formations n'est vraiment favorisée. On se rapproche de la sirène et les Galaxians n'ont toujours pas alourdis le score. Serait-ce le signe d'un éventuel retour des Jets dans le match? Vyskoc et Kauppinen se font pénaliser pour cinglage. C'est à Viry d'organiser le jeu en double avantage numérique. Lelievre dans le coin gauche entend l'appel de Ledoux en pointe à la bleue. Il reçoit la passe et le palet semble sortir de la zone avant le slapshot qui fusille Cedric Dietrich. L'arbitre de ligne ne dit rien et Mr Forget valide donc ce but (3-1 à 37'57). C'est probablement le bon moment pour marquer et tenter de rentrer aux vestiaires sur une note positive. Mais Marian Hanzel ne l'entend pas de cette oreille. Moins de deux minutes plus tard, il jaillit de la défense tel un diable de sa boite. En duel face à Marcon, il lui glisse son lancer à bout portant entre les jambes (4-1 à 39'16). Voilà qui fait du bien juste avant la pause.
| Photos: N.thomas | Les Galaxians peuvent fêter leur seconde victoire d'affilée à domicile. | Retour des joueurs sur la glace avec trente minutes de retard. En effet, la surfaceuse vieille d'une quinzaine de jours, ne semble plus vouloir obtempérer. Résultat, c'est avec seulement les bandes et une demi-longueur de glace surfacée que les joueurs entament ce dernier vingt. Les difficiles conditions de jeu ne semblent pas déranger des Galaxians habitués. La première ligne porte l'estocade par Goga, posté derrière la cage, qui remet dans l'axe pour Rehor. Marcon réagit mais le palet est déjà entré (5-1 à 42'44). Les visiteurs semblent résignés à rentrer sans les points. La tension retombe et le chrono égraine les minutes. Enfin le public se réveille lorsqu'il voit Hamri et Paredes partir dans le dos de la défense. A deux contre zéro, le but est quasi assuré, une deux entre les deux attaquants, Paredes a le palet devant l'enclave mais il rate son lancer. Là encore, se sont des occasions qu'il ne faut pas rater, surtout face à des équipes qui proposeront un niveau de jeu autre que celui de ce soir. Quatre minutes plus tard, une mise au jeu anodine est jouée sur la gauche de Dietrich, Ledoux remporte le palet qui va directement dans la palette de Lelievre dont le lancer en lucarne surprend le portier lorrain, le tout dans un silence de cathédrale (5-2 à 54'51). Un but qui ne changera certainement rien. Plus tard, alors que Dietrich vient de faire un arrêt, Thomas s'interpose entre un attaquant et son gardien, il est alors bousculé. Contre toute attente, il est envoyé sur le banc des punitions pour altercation alors qu'il n'a pas esquissé le moindre geste pendant que son vis-à-vis continue de jouer. C'est ce moment que choisi le coach des Jets pour demander son temps mort et rappeler Marcon sur le banc. A six contre quatre, avec trois buts de retard, cela ressemble vraiment à un dernier baroud d'honneur. La mise au jeu est gagnée par Kauppinen qui donne à Vyskoc. Le défenseur slovaque dégage en direction de la cage vide, le palet roule pour passer doucement la ligne et se poser dans le fond des filets. De rage Shedden en brise sa crosse sur la balustrade (6-2 à 57'48). Il ne se passera plus rien de notable dans les deux minutes restantes.
Une victoire de plus pour les Mosellans qui ont fait le plein de confiance avec ce large score, à une semaine d'un périlleux déplacement à Nice. Les Aigles ont perdu à Amnéville mais sur la plus petite des marges. C'est loin d'être une mission impossible pour les Galaxians mais il faudra évoluer à un autre niveau encore car à Nice, les erreurs se paieront cash. Les Jets, eux, ont presque le regard tourné sur l'échelon inférieur tant l'écart a été grand encore ce samedi. Ils disposent pourtant d'individualités intéressantes, mais elles ne servent pas un collectif inexistant, dommage. D'autant que ça ne va pas s'arranger la semaine prochaine avec la réception des Vipers de Montpellier.
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