Après la défaite face aux Orques la semaine passée, les Vipers affrontaient un autre cétacé ce samedi à Végapolis, les Bélougas de Toulouse-Blagnac et, à la clé, une victoire qui leur permet de rester au contact des équipes de tête.
Arbitres : Mr Picavet assisté de Mrs Salicio et Rommevaux
Buts : Montpellier : 05.01 Tyler Czuba (ass Jason Cassells et Francois Delisle) ; 22.28 Tyler Czuba (ass Kristian Luukkonen et Jason Cassells) ; 31.58 Francois Delisle (ass Jason Cassells et Kristian Luukkonen) ; 39.58 Juhani Kaisjoki (ass Kristian Luukkonen) ; 52.21 Tyler Czuba (ass Jason Cassells et Kristian Luukkonen) Toulouse-Blagnac : ; 33.02 Augustin Gillardin ; 50.00 Rémi Peronnard (ass Kirk Golden et Jimi Palanto) ; 51.03 Harold Ten Braak (ass Christophe Ribanelli)
Pénalités
16 minutes contre Montpellier
40 minutes dont 10 à Palanto et Dewolf contre Toulouse-Blagnac
Pour cette 18e journée de championnat, l’on pouvait s’attendre à une soirée intéressante sur le glaçon montpelliérain. Les Bélougas avaient tout à gagner pour ne pas se faire trop distancer en vue des prochains play-offs et les Vipers se devaient d’une victoire, afin rester dans les qualifiés provisoires.
Jérôme VERGER
C’est sur une nette domination des locaux que la rencontre s’engagea et, pendant les 15 premières minutes, les visiteurs ont subi les attaques de leurs adversaires qui avaient ouvert le compteur par CZUBA après 5’ de jeu mais, heureusement, le portier visiteur (Nicklas LETHI) allait devoir batailler, avant que ses coéquipiers ne se réveillent, ce qui a eu comme effet de donner à la rencontre une autre tournure pour les 5 dernières minutes de cette période qui en restera sur le score de 1 à 0.
La seconde période n’allait pas donner la même vision aux spectateurs présents. En effet, c’est un tout autre visage que les Toulousains allaient présenter avec, comme incidence, une arbitre qui allait siffler bien plus souvent, et le banc de la prison de Toulouse qui n’allait pas avoir le temps de refroidir.
Jérôme VERGER
Le jeu physique allait faire son effet avec une pression montpelliéraine quelque peu en retrait, mais les pénalités tombant sur les Bélougas allaient donner l’occasion aux Vipers de se donner un peu d’air, dans un premier temps, avec un power-play bien négocié par CZUBA à la finition (22’28), et ensuite DELISLE (31’58) sur une belle action collective. Malgré 3 buts d’avance et à la vue de la prestation des visiteurs, les joueurs de Pascal Ryser (le coach montpelliérain) n’étaient pas à l’abri d’un retour au score de leurs adversaires… Ce sera donc GILLARDIN qui ramènera son équipe à 3-1 lors d’un tir de pénalité (33’02) pour une faute de KAISJOKI, mais qui, dans le même temps, verra son coéquipier PALANTO aller sur le banc de la prison 10’ pour attitude antisportive…
C’est dans les deux dernières secondes de ce second tiers que KAISJOKI trompe le cerbère toulousain pour le 4e but des Vipers (39’58).
Pour cette ultime période, ce sont les visiteurs qui vont une nouvelle fois ouvrir le bal des pénalités, avec 10’ de méconduite pour Karl DEWOLF, et une équipe de Toulouse-Blagnac qui, malgré tout, sonne la charge et vient mettre le doute dans les rangs montpelliérains avec 2 buts inscrits en 1’ par PERONNARD (50’00) et TEN BRAAK (51’03), ce qui a pour effet immédiat la demande d’un temps mort par Pascal RYSER (le coach des Vipers).
Jérôme VERGER
Un bon temps mort, dirons-nous, car il a pour effet de casser le rythme des joueurs toulousains et, une minute et demi plus tard, c’est CZUBA qui enfonce le clou (52’21) avec le coup du chapeau pour son 3e but de la soirée. La messe semblait dite, malgré cette fois un temps mort demandé par Christian ABEILLE (le coach toulousain), rien ne pourra empêcher la victoire des Vipers devant leur public.
En conclusion, Montpellier a montré de belles choses en attaque, mais surtout une belle efficacité en supériorité numérique avec 3 réalisations sur 5. C’est peut-être défensivement que le bât blesse un peu, avec deux buts encaissés coup sur coup, et face à des équipes comme Toulouse-Blagnac par exemple, de proposer un jeu un peu plus physique. Les Bélougas ont joué physique de leur côté, ce qui par moment les a pénalisés, mais ils n’ont jamais baissé les bras, et cela a eu pour effet de semer le doute, à un certain moment, chez leurs adversaires de la soirée. Ils peuvent également compter sur leur gardien LEHTI qui, malgré le score, a eu du travail lors de cette soirée. Les Vipers se rendent à Dunkerque le week-end prochain, et nul doute qu’ils auront fort à faire face aux Corsaires qui restent difficiles à manœuvrer chez eux et qui sont toujours en lice pour une place en play-off également.