Et pour ce 1er choc, Reims devait faire face à deux absences de poids, celles de Martin-Whalen (suspendu) et de Molmy (arrêt). De son côté, Mulhouse lui devait se passer de Jasko (suspendu) et Ramos (poignet)
Le début de match était à l’avantage des locaux et Mulhouse allait se mettre rapidement à la faute (1’16). Hélas l’attaque massive des Phénix éprouvaient des difficultés à installer son jeu et Martel d’être peu inquiété. Peu après, J.Sabatier héritait d’un palet perdu en zone offensive, mais butait sur un Martel vigilant. Les Phénix ne s’arrêtaient pas à çà et continuaient de bourdonner aux abords des cages mulhousiennes. Les locaux trouvaient récompense à leur bonne entame, quand derrière les buts, Savoie servait idéalement Sokolov pour l’ouverture du score (1-0, 04’55).
Les Scorpions commençaient à émerger dans cette partie et à venir frapper à la porte de Kubis, ce dernier veillant parfaitement au grain, comme sur cet essai du centre québécois Gadoury (08’44). Néanmoins, les rémois restaient les plus dangereux, Savoie partait en break (11’04) et la défensive mulhousienne n’avait d’autre choix que de concéder un tir de pénalité. Savoie tentait de se faire justice, mais Martel en décidait autrement. Les Phénix avaient laissé là en route une belle opportunité de faire le break. Conscient de cela, Mulhouse plaçait un 1er coup d’accélérateur, qui obligeait l’arrière-garde des Phénix à se mettre à la faute en deux fois. Se voyant offert une double supériorité, Mulhouse ne mettait que 27 secondes à faire fructifier son avantage, Pierrel déviant astucieusement le palet de Delisle devant Kubis (1-1, 13’50 SN).
Ce but remettait les visiteurs en scelle et ces derniers avaient le vent en poupe en cette fin de tiers. Le score restait inchangé à la sirène, chaque équipe se neutralisant tour à tour.
A la reprise, Mulhouse continuait sur sa lancé du 1er tiers et pressait haut les locaux. Après une pénalité rémoise sans bouleversement, Les hôtes du soir prenaient enfin les reines du match avec un but assez chanceux de Marez en angle fermé (1-2, 24’41). A partir de cet instant, Mulhouse dominait les débats et il fallait un Kubis impérial pour permettre aux Phénix de rester dans le match. Mais la formation rémoise allait démontrer des qualités de cœur et le 3ème bloc rémois en apportait la démonstration. Piras était à l’affut d’un palet perdu par les Mulhousiens dans leur zone et expédiait une mine que Martel ne pouvait que ralentir, insuffisant pour éviter l’égalisation des locaux (2-2, 34’14).
Revigoré par ce but, Reims se sentait à nouveau poussé des ailes. Sur un nouveau contre du 3ème trio, Marchand se retrouvait idéalement lancé et gagnait son duel avec Martel (3-2, 36’16).
Une pénalité en fin de période venait quelque peu freiner les ardeurs des rémois, qui rentraient aux vestiaires toutefois avec un précieux avantage.
20 minutes restaient à jouer et malgré son petit avantage, Les Phénix sentaient bien que Mulhouse n’allait pas lâcher l’affaire si facilement. D’ailleurs c’étaient les Scorpions qui avaient les meilleures chances de scorer, mais Kubis faisait face avec autorité, notamment lors de trois infériorités successives. Pourtant au sortir de la 3ème, le portier tchèque ne pouvait rien sur un lancer sous la barre d’Eriksson, bien servi par Stopar (3-3, 51’51).
Mulhouse avait repris le momemtum et sentait la possibilité de faire la décision en cette fin de match, profitant aussi d’un coup de fatigue des locaux qui, néanmoins, faisaient corps face aux divers assauts adverses. Hélas pour les Phénix, Mulhouse trouvaient l’ouverture sur une action rondement menée avec un tir imparable de Gadoury à la conclusion (3-4, 54’26). En concédant une pénalité 20 secondes après, les affaires rémoises paraissaient mal embarquées et Mulhouse de sentir un peu plus, un précieux succès se rapprocher. Les Rémois bénéficiaient d’une dernière opportunité (56’46), mais l’attaque massive buttait encore sur Martel. Le coach des Phénix demandait alors un temps-mort à deux minutés du terme pour encourager ses troupes à ne rien lâcher. Et à l’appel de la dernière minute, Rehor, avec l’énergie du désespoir, s’arrachait et offrait l’égalisation à ses couleurs (4-4, 59’07).
Mulhouse qui croyait à la victoire, voyait le sniper tchèque remettre les choses à égalité et envoyer tout ce petit monde en prolongation. Les cinq minutes de prolongation ne donnaient rien de nouveau, Mulhouse repartant de plus belle, mais butant encore sur Kubis. Mais cette saison, il fallait un vainqueur à ce match et la séance de tirs aux buts allait départages les deux camps. Rehor marquait coté rémois, mais Forsberg et Stopar faisaient mouche pour les visiteurs, qui finissaient finalement par remporter cette rencontre indécise de bout en bout.
La fin était cruelle pour Kubis et ses partenaires, qui pouvaient se montrer fier de leur match et des qualités de cœur affichées au cours de ce match, face à l’armada mulhousienne. Prochain étape le week-end prochain avec un déplacement chez les Aigles de Nice, ayant remporté un large succès à Courbevoie (8-3).
|