Pourtant au 1er tiers on pouvait redouter un début en trombe des Vipers sous les yeux de leur public, mais ce n’était point le cas, les Rémois quadrillant bien les zones et empêchant les locaux de développer leurs offensives. Et c’étaient plutôt les Phénix qui venaient les premiers titiller Agnel, titulaire pour l’occasion dans les buts montpelliérains.
| Nathalie Leflon (Archives) | | Les visiteurs profitaient d’une 1ère supériorité pour créer le danger et rataient de peu l’ouverture du score à la 7ème, quand T.Sax manquait d’exploiter un bon travail de son frère Lukas. Les Vipers peinaient toujours autant dans le jeu et se heurtaient à la muraille rémoise, une pénalité de Morel ne venant en rien troubler cette quiétude côté Phénix. Preuve de la confiance rémoise, en infériorité, Neumann relançait sur T.Sax qui se retrouvait dans un 2 contre 1 avec L.Sax, mais Agnel faisait échec au lancer du cadet des Sax.
En deux autres occasions, Reims avait l’opportunité de déflorer le tableau d’affichage, mais commettait quelques imprécisions, empêchant d’installer leur supériorité et d’inquiéter Agnel. Montpellier, quant à lui, se contentait de quelques contres par Malcek et Dick, mais butait invariablement sur Neumann. Les Vipers tentaient bien aussi d’utiliser d’autres armes, comme l’intimidation, sans effet toutefois sur la sérénité rémoise dans ce tiers.
Le tiers s’achevait sur ce score de parité, tout restant à faire dans ce match.
| Nathalie Leflon (Archives) | | De retour sur le glaçon, les Vipers commençaient à montrer un tout autre visage et mettaient plus de pression sur les buts de Neumann. Les rémois avaient du mal à retrouver leur jeu du 1er tiers et pendant ce temps là Malcek commençait à faire passer des sueurs froides dans la défense des Phénix.
Et en trois occasions Neumann réalisait des miracles dans ses cages pour éviter l’ouverture du score, notamment face au trio Malcek-Hanes-Billard. Seulement à la 30ème, le portier rémois devait s’incliner devant une reprise d’Hanes servi sur un plateau par le docteur Malcek (1-0, 29’09).
Les Vipers trouvaient là une récompense à leur effort sur les 10ères minute du tiers. Une pénalité concédée dans la foulée aurait pu permettre aux locaux de doubler l’avantage, mais les Phénix tenaient bon en infériorité. Ces deniers s’accrochaient et revenaient aux affaires dans le jeu. J.Sabatier, Carolet ou encore T.Sax avaient tour à tour le palet du 1-1, mais Agnel se chargeait de faire échec à ces tentatives. Et à la 36ème, suite à un bon travail d’harcèlement, Sokolov récupérait le palet et transmettait à Vrielynck qui reprenait sans contrôle et égalisait (1-1, 35’22).
Les Phénix retrouvaient ainsi des couleurs et continuaient sur leur lancée. Ils obtenaient même une grosse occasion avec une supériorité en toute fin de tiers, mais les rôles allaient vite s’inverser. Après un palet mal négocié en zone d’attaque, Dick s’échappait et contraignait successivement les Phénix à deux fautes selon le corps arbitral. Voilà les Phénix qui allaient dès lors, se retrouver en infériorité pour attaquer le 3ème tiers, laissant aux Vipers une belle opportunité de reprendre les commandes de ce match indécis.
Les deux formations regagnaient donc les vestiaires toujours à égalité, le ballottage semblant favorable aux locaux avec cette supériorité à venir.
Et Montpellier ne tardait pas à exploiter cette occasion. A peine en situation de 5 contre 3, Vernikov entrait en zone d’attaque et décochait un lancer aussi soudain que puissant, qui trompait un Neumann impuissant sur le coup (2-1, 41’13).
| François Celcé (Archives) | | On pouvait attendre logiquement une réaction rémoise après ce but, mais c’étaient les Vipers galvanisés par ce but qui essayaient de réaliser le break. Les rémois semblaient à la recherche de leur 2ème souffle et s’en remettaient à leur gardien slovaque pour rester à flot. Tour à tour il frustrait Dick, Champagne, Hanes et Billard, au grand désespoir des supporters montpelliérains. Cependant le cerbère des Phénix ne pouvaient rien sur un 2 contre 1 mené par Hanes et Malcek avec ce denier à la conclusion d’un tir placé sous la barre (3-1, 50’57).
Les Vipers semblaient avoir fait un break décisif dans cette partie. Les Phénix paraissaient sonnés par ce troisième but et le coach rémois demandait un temps-mort afin de redynamiser ses troupes pour la fin de match. Hélas les Rémois ne semblaient pas en mesure d‘inverser la tendance face à la furia des Vipers. Neumann y allait encore de quelques arrêts magiques face à Champagne ou encore Allard et sa transversale venait l’aider quand il semblait battu par un lancer puissant de Dick à la 52ème. Mais l’attaquant québéquois ne baissait les bras pour autant et, après avoir profité d’un retour de lancer de Mielonen, s’y reprenait à trois fois pour percer enfin la muraille Neumann (4-1, 53’13).
L’addition devenait sévère pour les Phénix, qui avaient tout de même réalisé une bonne partie. Malgré plusieurs autres tentatives, le score en restait là permettant aux Vipers de renouer avec la victoire. Les rémois pouvaient être quelque peu déçus du résultat final, mais aussi gardés la tête haute après ce bon match réalisé face à une grosse écurie.
Les Rémois auront vite l’occasion d’oublier cette défaite avec la réception de Meudon en coupe Mardi, avant d’attaquer samedi prochain le col hors catégorie de D1, les Drakkars de Caen, équipe très en forme actuellement et aussi prolifique en but depuis quelques semaines.
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