Après deux défaites consécutives, les Scorpions de Mulhouse devaient impérativement se racheter une conduite afin de garder leur place de leader. Chose faite au terme de la rencontre qui les opposait aux Vipers de Montpellier ce samedi 5 novembre 2011. Les Alsaciens se sont imposés sur le score de 5 à 1 face aux Héraultais.
Buts : Mulhouse : 05:17 Stefan Lachapelle (ass Ales Cerny et Jacob Alner) ; 09:08 Michal Kapicka (ass Jacob Alner et David Sallander) ; 30:29 Michal Kapicka (ass Ales Cerny et Jacob Alner) ; 32:30 Jacob Alner ; 36:01 Stefan Lachapelle (ass Jacob Alner et Ales Cerny) Montpellier : ; 49:57 Jason Cassells (ass Tyler Czuba)
Pénalités
16' contre Mulhouse
8' contre Montpellier
Bien que les Scorpions soient donnés gagnants, leurs carapaces ne valaient pas cher avant la rencontre car les Vipers, eux aussi en quête de rachat, se devaient d’être plus convaincants dans cette Game, qu’ils ne l’ont fait auparavant. Il en fut tout autrement rien qu’au regard jeté sur le tableau de marque en fin de partie. Certainement fatalistes, les Montpelliérains se sont laissé bercer par la mesure du temps au fil des secondes qui s’égrenaient petit à petit au chrono. Dans cette partie, si l’un, Mulhouse, a fait son job, l’autre, Montpellier était vraisemblablement aux abonnés absents.
Photographe Serge Schittly
Le tempo de la rencontre donné, le match écrit timidement son scénario. Toutefois les Scorpions profitant d’une supériorité numérique ouvrent (5e) le score. Un signe de bon augure pour les locaux. La défense montpelliéraine n’est pas infaillible. Puis quatre minutes plus tard, les Alsaciens sur une énième offensive créditent (9e) d’un second point leur compte. Après quelques échanges de part et d’autre, attaques et contre-attaques le fil du match n’amène pas de grands bouleversements au déroulement du film de la partie et ceci jusqu’à la première pose. Point de but à l’horizon ni d’un côté ni de l’autre, même pas quand s’offre aux visiteurs l’opportunité d’une supériorité numérique favorable pour quelques tentatives de pointage. La défense alsacienne n’ayant pas fléchi, le miracle n’a pas lieu.
Au second tiers, les Scorpions rédigent sur leur glaçon le synopsis et l’avenir de la rencontre. Certes, il leur faut un peu plus de la moitié du tiers pour l’écrire mais avec trois buts de plus au compteur (30e, 32e et 36e), il n’y a pas photo. Les Héraultais vont même jusqu’à être aux abonnés absents ne profitant pas des deux phases de jeu en supériorité numérique. Ici aussi, les Alsaciens contrent sans problème toutes offensives des Vipers. C’est un étincelant 5 – 0 qui s’affiche au tableau pour les locaux à la seconde pose.
Photographe Serge Schittly
Le troisième round est celui du réveil tardif des Montpelliérains. Réveil, un bien grand mot. Sursaut d’orgueil est plus approprié. Pendant que les minutes défilent, pas grand-chose ne se passe si ce n’est au miracle d’un contre bien mené par les Héraultais. Ces derniers s’affichent enfin et le résultat est ô combien bénéfique car ils ouvrent enfin leur compteur. Le petit plus qui fait plaisir est d’avoir trompé l’ennemi alors que la situation de jeu se trouve en position défavorable (4 contre 5). Juste de quoi réveiller un certain orgueil. Orgueil qui va vite disparaître au fur et à mesure que les secondes défilent. Additionnant pratiquement les pénalités les unes derrière les autres, les Alsaciens jouent en infériorité numérique pendant au moins huit minutes sur les vingt que compte un tiers bien que celles-ci se situent dans les dix dernières minutes de la partie. Faute de chance ou manquement délibéré de réussite, les Héraultais ne parviennent même pas à œuvrer correctement pour scorer. La défense mulhousienne est hermétique même si quelques occasions montpelliéraines naissent ici ou là sur le glaçon de l’Illberg. Un tiers assez contradictoire qui a les faveurs des visiteurs et se soldant sur un 5 – 1, là en faveur des locaux.
Ma conclusion : Si les Alsaciens ont assuré, les Héraultais, quant à eux, sont carrément passés à côté du match. Le score en est le principal témoin. Prendre deux buts en première période, dont un en infériorité numérique, peut se concevoir, mais trois au second tiers et stopper l’hémorragie au dernier round, il y a comme un léger malaise. Réaction tardive, manque de réalisme ou manque de confiance en soi. L’avenir nous aidera sans doute à répondre à toutes les interrogations que l’on peut se poser sur les Vipers. Ceci n’est que mon avis sans être une langue de vipère mais les Vipers sont d’un niveau au-dessous de leurs homologues.
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