Photo : François Celce/HockeyHebdo

Cette saison, la première division a été un peu changée : avec des play off à huit équipes et une relégation pour les deux derniers. Le suspens n’aura pas été très fort dès le début du championnat, Gap et Caen se sont détachés des autres concurrents. Montpellier, Bordeaux, Avignon, Cergy ont bien tenté de suivre, mais le rythme était trop fort. En play off, Gap a étrillé Nice et s’est fait peur contre Avignon, alors que Caen atomisait Valence, puis passait Cergy. En finale, il n’y a pas eu de surprise puisque Gap a remporté les deux manches sans faire de détails, et du coup, a rejoint la Ligue Magnus, laissant les Drakkars à quai. En bas de tableau, Viry-Châtillon et Garges-lès-Gonesse trop tendres, n’ont pas résisté et rejoignent la D2.

1er : GAP : Enfin !
Les Rapaces de Gap repartaient en D1 pour la troisième saison d’affilée. Après avoir eu leur route barrée par Tours, ce sont les Bisons de Neuilly qui les ont devancés l’an dernier. Les Gapençais endossaient une troisième  fois le  costume de favori, avec cette fois-ci la ferme intention d’aller jusqu’au bout.

Gap débute timidement avec trois victoires relativement tranquilles, ensuite les hommes d’André Svitac réussissent a ramener un bon match nul de Caen après avoir été menés 2-0. Les bleus pensent donc être bien partis mais lors de la 5ème journée, les Rapaces sont vaincus dans leur nid par d’ambitieux Chevaliers du Lac. Gap, piqué au vif, se reprend et atomise Valence et Cergy lors des journées suivantes. Face a Nice, les Rapaces s’imposent de justesse (3-2), les Gapençais font le dos rond et continuent de mouiller le maillot. Ensuite, ils deviendront de plus en plus puissants, balayant toute la concurrence. Les Alpins vont afficher une série de dix-sept victoires de suite, avant de partager les points avec Courbevoie ! Au passage, ils vaincront le second favori : Caen, les Rapaces blanchiront la formidable attaque des Drakkars. Gap terminera la saison avec trois succès et terminera premier à 6 longueurs des Caennais.

En play off, Gap va s’offrir un court succès à Jean Bouin face aux Aigles, mais les Niçois seront balayés au match retour (9-5). En demi-finale, Gap n’est pas passé loin de l’élimination, les Alpins n’ont rien pu faire au match aller contre Avignon et ils chutent lourdement 4-0. La peur de l’échec une troisième fois consécutive motive les Rapaces, et au match retour, ils remontent l’écart et explosent les Castors avec un cinglant 10-0 ! Gap a eu chaud, très chaud même ! En finale, les coéquipiers de Rambousek retrouvent Caen, le premier match commence mal pour les Alpins qui sont menés 3-0 après deux tiers. Gap remonte le score et parvient à égaliser, en prolongation, Charette offre la victoire aux Rapaces. Gap ne perd pas l’occasion de conclure à domicile avec un second succès (6-3). Les Rapaces de Gap sont champions et remontent en Ligue Magnus après trois années de purgatoire.
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2ème : CAEN : A l’année prochaine 
Caen relégué de Ligue Magnus l’an passé, espérait bien remonter cette année. Dès le début de saison, les Drakkars se sont montrés comme l’équipe à vaincre. Les Normands emmenés par une attaque de feu, semblaient taillés pour le titre. Après le match nul concédé contre Gap, Can n’a pas baissé les bras et au contraire a continué à gagner. Les Caennais ont connu leur premier revers lors de la dixième journée contre Reims (4-5), mais ils ont su rebondir avec six victoires de suite. Lors de la seconde confrontation avec Gap, l’attaque normande si puissante et si inspirée, est restée muette (0-2). Après ce cuisant revers, les Drakkars se sont montrés moins incisifs, un court succès contre Cergy (4-2), ils ont même sombré dans le Rhône sans avoir pu franchir le pont d’Avignon. Contre Montpellier, les hommes de David Dostal n’ont rien pu montrer (1-5), ces mauvais résultats ont fait tanguer les Drakkars, ils ont commencé à prendre de la gite. Ils ont tout de même su redresser la barre et terminer la saison sur une série de cinq succès.

Lors des play off, Caen n’a pas eu beaucoup de mal à se débarrasser de Valence (7-4, 11-3), face aux surprenants Cergypontains la partie fut plus rude. Les Jokers accrocheurs ont réussi dans un match de folie à prendre le match nul (6-6), les Drakkars ballotés dans la tempête verte et rouge ont même failli couler, mais le pire a été évité. En effet, lors du match 2, la puissance de l’artillerie caennaise a mis fin aux rêves cergypontains (9-6). En finale, Gap se dressait sur la route des Normands, lors de la première rencontre, les Caennais menaient 3-0 après deux tiers, mais les Rapaces ont pu égaliser et même s’imposer en prolongation. A Brown-Ferrand, les Drakkars devaient s’imposer pour rester à flots mais Gap a été impérial et s’est brillamment imposé. Caen termine donc second et devra tout recommencer l’an prochain, les Normands relèveront-ils le challenge ?
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3ème : AVIGNON : Parfait d’un bout à l’autre
Les Castors armés jusqu’aux dents grâce à une jolie brochette d’attaquants, entamaient cette saison sans prétention, avec un objectif avoué, celui d’atteindre les play off. La saison débute mal : avec une cinglante défaite pour commencer (1-7), mais Avignon va rapidement rebondir et pourra prendre des bons points (2-2 Montpellier, 5-5 Caen, 7-4 Annecy…). Les Castors vont rapidement devenir une équipe crainte et respectée, qui va se placer dans le haut du tableau. Sa puissante attaque menée par Lauzon, Carignan, les frères Ribourg va faire parler la poudre à 125 reprises durant toute la saison, se classant même devant Bordeaux. Quelques mauvaises sorties (5-7 Nice, 4-5 Valence, 5-7 Reims, …) vont coûter la quatrième place aux Castors. Les joueurs de la cité des Papes échoueront à un tout petit point de Montpellier, qu’ils devront défier lors du premier tour des play off.

A ce moment-là, plus personne ne croit en une victoire des jaunes et bleus pour les séries, mais au Palais de la Glace c’est Montpellier qui mord la poussière (4-2). Avignon est donc en bonne passe pour se qualifier, mais lors du second match les Vipers l’emportent 5-3 et comblent leur retard. Il faudra donc départager les deux équipes en prolongation, c’est Carl Lauzon qui marquera le premier offrant la qualification aux Avignonnais.
Face à Gap en demi-finale, personne ne miserait un radis sur les chances d’Avignon, coup de tonnerre sur les bords du Rhône, les Castors l’emportent 4-0 et mettent le grand favori, Gap, au bord de l’élimination. L’euphorie gagne la cité papale, le club met fin à la polémique en annonçant qu’en cas de victoire finale, le club refuserait la montée en Magnus. Annonce bien inutile puisqu’au match retour les Castors ne pourront pas se sortir des serres des rapaces et s’inclineront très lourdement (0-10).
Avignon termine sa saison sur un lourd revers mais aura livré un combat de tous les instants, que ce soit en saison régulière ou en play off.
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4ème : CERGY-PONTOISE : Surprise de l’année
Cergy se présentait cette année avec un seul objectif : le maintien. Son recrutement était intéressant, mais de nombreuses mauvaises langues misaient sur une relégation des Jokers, durant toute la saison, ils auront fait mentir leurs détracteurs en rivalisant avec les grosses cylindrées de la D1 et en prenant une place dans le dernier carré.

Les Jokers commencent bien avec une fiche de 3 victoires contre une défaite, mais ils se font passer dessus par l’armada normande (2-9) affichant par cette défaite, certaines limites. Durant les journées qui suivent, les Cergypontains offrent un parcours en demi-teinte, avant de réaliser l’exploit de battre le leader invaincu Bordeaux (7-3). Ensuite Cergy accumule les bons résultats (3-3 Montpellier, 6-3 Courbevoie…), avant de se faire calmer par les Phénix (0-5). Cergy rebondit rapidement et continue de prendre des points tout au long de sa route, il termine la saison à une très bonne sixième place.

En série, les Jokers affrontent Bordeaux qui a terminé la saison sur un petit rythme, les Boxers partent quand même archi-favori, mais certains signalent la motivation des verts et rouges. Pour le premier match, Cergy ne passe pas loin de la victoire au Parvis de la Préfecture mais doit se contenter d’un match nul (2-2). A Mériadeck, Sébastien Gauthier auteur d’un hat-trick assomme Bordeaux et réduit au silence les 2 850 supporters de la cité girondine. Cergy-Pontoise élimine Bordeaux et se qualifie pour les demis, contre les Drakkars.
Largement menés lors du premier match, les coéquipiers de Milan Sejna reviennent dans la partie et manquent d’un cheveu de triompher (6-6) ! Lors du match retour ils ne peuvent pas contenir la furia normande et s’inclinent 9-6.
Le rideau tombe sur une magnifique saison du côté du Val d’Oise, ces Jokers ont surpris tout le monde et ont su s’imposer comme une des meilleures équipes de la D1.
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5ème : MONTPELLIER : Objectifs (presque) atteints
Les Vipers, bien renforcés cette saison voulaient aller le plus loin possible dans ce nouveau format de championnat.
Comme à son habitude, Montpellier entre doucement dans la compétition, (1 victoire, 1 nul, 2 défaites) mais petit à petit, les Héraultais gagnent en puissance et commencent à accumuler des points. Mais il apparait clairement que les Vipers ne peuvent pas venir à bout des favoris du championnat (Gap, Caen, Bordeaux). Montpellier produit quand même du bon jeu et ses snipers : Allard, Dick ou Malcek restent des dangers pour les défenses adverses. En milieu de saison, la machine montpelliéraine connaît un petit ralentissement : matchs nuls contre Amnéville et Cergy, défaite f ace à Nice et à Courbevoie. Le principal atout des Vipers est sa puissante attaque qui va lui permettre de redresser le tir et de redevenir performant, le clou de la saison sera sans aucun doute la claque infligée à Caen (5-1). Les Vipers terminent la saison comme un boulet de canon et arrachent la quatrième place au nez et à la barbe des Avignonnais qu’ils défieront en play off.

Montpellier part favori, excès de confiance ou pas, les Vipers se font piéger dans la cité des Papes et doivent s’incliner (2-4). Les hommes de Lionel Bilbao se remotivent et grâce notamment à un doublé de Jonathan Dick réussissent à s’imposer 5-3. Les deux équipes doivent se départager en prolongation et le meilleur pointeur de la D1, Carl Lauzon offre la qualification à Avignon et élimine Montpellier.
Même si les Vipers ont réalisé une très bonne saison, ils n’ont pas entièrement atteint leurs objectifs et l’élimination en quarts de finale leur a laissé comme un sentiment d’inachevé.
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6ème : BORDEAUX : Difficile de tenir le rythme
Bordeaux qui progresse de saison en saison, voulait encore gravir un échelon cette année.
Le début de saison des Bordelais est excellent, les Boxers réalisent six succès d’affilée et prennent logiquement la tête de la D1 poursuivit par Caen et Gap. Ensuite, le leader bordelais va montrer des signes de faiblesse, il devra partager les points à deux reprises (Nice et Annecy), puis il s’inclinera finalement contre Cergy (3-7). Bordeaux se relance en triomphant d’Amnéville mais ne peut strictement rien faire contre Gap (1-5). Les Boxers continuent de tituber avec une courte victoire à Courbevoie (5-4) puis ils doivent de nouveau s’incliner devant Caen. La première place échappe aux Bordelais qui chutent et récupèrent le troisième fauteuil. Les Boxers sont menacés à cause d’un nouveau revers (4-7 Avignon), mais ils commencent à remonter la pente et engrangent à nouveau des points et de la confiance. Une belle série de huit succès d’affilée pour regonfler les Girondins. Les dernières rencontres sont à oublier pour Bordeaux qui termine tout de même à la troisième place, ce qui lui donne le droit de rencontrer Cergy en play off.

Bordeaux part largement favori, mais le premier match commence des plus mal puisque Bordeaux est mené 2-0 et n’arrive pas à s’en sortir, finalement les Boxers réussissent à arracher le nul. A domicile, poussé par 2 850 supporters déchaînés, Bordeaux pense l’emporter, mais Cergy plus motivé et plus réaliste l’emporte 4-3 grâce à un hat-trick de Gauthier. Bordeaux tout abasourdi est éliminé, la saison 2009 a été contrastée pour les Bordelais, tantôt excellents, tantôt fragiles. La saison s’est terminée en eau de boudin pour les Aquitains, qui tenteront de faire mieux lors du prochain exercice.
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7ème : NICE : Un promu fort sympathique
Les Aigles de Nice découvraient la D1 cette année après avoir brillamment remporté le titre de la D2 l’an dernier. Les Azuréens alignaient un effectif solide à consonance scandinave. L’objectif était clair pour les Niçois : se maintenir au second échelon français.

Dès le début de la saison, Nice va se montrer dans le coup, et va accrocher des points au fur et à mesure de sa route (3-3 Valence, 2-2 Reims, 3-3 Cergy, 5-5 Bordeaux). Malgré ça, les coéquipiers de Mahaut ne parviennent pas à s’imposer et cherchent toujours un premier succès, il arrivera lors de la 10ème journée avec un  5-2 contre Garges. Cette victoire remotive les Niçois qui s’imposent trois fois de suite. Grâce à ces bons résultats, les Aigles grimpent au général et une place dans les 8 n’est plus à exclure du côté de la Côte d’Azur. Nice se place dans le bon wagon, mais Courbevoie lancé comme un boulet de canon menace la place en play off des Aigles. Lorsque les deux équipes s’affrontent pour l’attribution du dernier fauteuil la tension est palpable, mais Nice s’impose très largement (8-1), grâce à ce succès, les Azuréens terminent huitième et se qualifient pour les séries.

Par contre ils devront affronter le redoutable leader gapençais, personne ne donne cher de la peau des Niçois. A Jean Bouin, Nice ne passe pas loin de l’exploit et s’incline de justesse (2-3), belle performance, mais ils devront s’imposer avec deux buts d’écart sur le glaçon alpin : mission impossible ? Nice ne sera jamais en mesure d’inquiéter le futur champion, mais n’aura pas démérité devant beaucoup plus fort (5-9). La saison s’achève sous le soleil de la Côte d’Azur, le maintien a été largement acquis et le bilan est plus que positif.
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8ème : VALENCE : Toujours là quand il faut
Les Lynx visaient une place dans le top 8, objectif atteint pour une formation qui a toujours su se montrer redoutable.
Valence commence bien la saison en montrant ses capacités (5-4 Avignon, 3-3 Nice, 4-0 Amnéville), les Valentinois sans complexe se font plaisir tout en régalant leur public. Ils se font couper leur élan par les favoris (Gap, Montpellier, Bordeaux) et subissent une série de quatre revers consécutifs. Les Lynx rebondissent rapidement et réussissent à tenir en échec leurs adversaires directs (Annecy, Reims, Nice, Amnéville) tout en élargissant l’écart entre eux et la zone rouge (2-1 Viry, 4-2 Garges). Les Valentinois semblent en moins bonne position pour apparaître comme un brouilleur de cartes, en effet, ils ne parviennent pas à surprendre les gros calibres (Avignon, Caen, ou Montpellier). Grâce à ses bons résultats, Valence décroche la septième place du classement général et termine sur deux bonnes performances (6-6 Annecy, et surtout 5-4 Bordeaux).

Au premier tour des play off, les rouges et blancs affrontent Caen, les Drômois résistent bien au Polygone (4-7) mais ils savent que la série est perdue avant même de se déplacer à Caen-la-mer. En effet, sur le glaçon des Drakkars, les Lynx sont broyés (3-11), la saison se termine pour Valence qui aura su une fois encore montrer à tous qu’il fait bien partie du paysage de la D1 pour encore longtemps.
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9ème : COURBEVOIE : Manque de régularité
Les Coqs qui avaient connu une saison moyenne l’an passé, voulaient se racheter en accrochant une place dans les huit.
Les premières journées sont difficiles pour Courbevoie qui subit trois revers pour débuter la saison, mais le COC trouve rapidement son rythme de croisière et s’impose contre Garges, Reims, Viry, Valence, et prend un point contre Nice et Annecy. Les Franciliens remontent rapidement au classement, mais ce retour va être stoppé par un cinglant revers sur le glaçon gapençais (1-6). Ce revers fait douter les Courbevoisiens, qui s’inclinent par deux fois lors des deux journées suivantes. Les Coqs se ressaisissent et parviennent à redresser la barre, et ils vont faire chuter Amnéville et surtout Montpellier. Cette performance ne va pas dynamiser l’équipe de Courbevoie qui va continuer dans ses travers et dans ses résultats approximatifs, la place en série s’éloigne des tours de La Défense.

Alors Courbevoie réagit et se met à engranger des points à chaque journée, Valence (7è) et Nice (8è) se mettent à trembler et se disent que leur place n’est pas encore garantie. Les Coqs reviennent comme une balle de fusil et cravachent pour rattraper le dernier wagon. A Thierry Monier,  les Courbevoisiens perdent leur duel contre Valence qu’ils ne pourront donc plus rattraper. La journée qui suit, Courbevoie se rend à Nice, la victoire est impérative pour une place en play off, mais le COC est débouté sur la glace de Jean Bouin et chute lourdement (1-8) ! Les espoirs de terminer dans la cour des huit disparaissent. Les hommes de Rishi-Ovide Etienne ratent les play off pour la seconde année consécutive, ils terminent la saison avec un bon match nul contre Gap et une large victoire contre les Galaxians. Courbevoie échoue à 1 point des play off, rageant !
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10ème : REIMS : Si loin et en même temps si proche
L’an passé le promu rémois a assuré son maintien, cette saison les Phénix voulaient franchir un palier et espéraient se qualifier pour les play off.
La saison démarre bien pour les hommes de François Dusseau avec un bon succès contre Cergy (7-3), les Rémois résistent bien contre Gap et ne s’inclinent que de deux buts (3-5). Reims montre rapidement des bonnes qualités avec un jeu très homogène et très solide, cette équipe-là a toutes les ressources pour accrocher les play off. Les Champenois restent prudents et ne s’emballent pas, ils se jettent corps et âme dans chaque partie et font du mieux qu’ils peuvent. Cette détermination permet a Reims de remporter des bons points (7-5 Avignon, 2-2 Amnéville, 5-4 Caen). Reims reste quand même une équipe de milieu de tableau et a du mal à se rapprocher des séries (1-4 Montpellier, 2-4 Valence, 3-3 Garges, …). Les Phénix savent très bien rebondir et ils ne s’affaiblissent pas après un revers, ils peuvent aussi se montrer très réguliers (3-0 Viry, 5-0 Cergy).

Reims peut accrocher le wagon des 8, mails la défaite contre Nice (3-4) entame une partie de l’espoir rémois. Les hommes de François Dusseau connaissent un coup de mou fatal en fin de saison, (0-2 Bordeaux, 4-7 Amnéville, 2-4 Avignon, 2-3 Montpellier…), les Phénix sont a terre et ne pourront plus renaître de leurs cendres. Une série de trois victoires consécutives sur les toutes dernières journées va permettre aux Rémois de terminer dixième, à trois longueurs de la tant convoitée huitième place.
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11ème : ANNECY : Du rire aux larmes
Cette année Annecy alignait un effectif très hétérogène, composé de joueurs d’expérience mais aussi de jeunes talents. Un mélange intéressant et qui aurait pu se montrer très dangereux si la mayonnaise avait prise.
Les Chevaliers du Lac commencent timidement avec un nul sauvé à la dernière minute contre Garges, on se dit que l’alliance jeunes loups et vieux lions ne va pas fonctionner. Annecy va facilement rebondir et montrer sa puissance, Reims (5-2) et Nice (4-2) vont en faire les frais. Après un revers contre Cergy, les Hauts-Savoyards vont se reprendre de la plus belle des manières en faisant chuter chez lui le favori gapençais (4-2). Amnéville se fait humilier par les rouges et blancs, ceux-ci partagent ensuite les points avec Courbevoie et Bordeaux. Toutes ces performances permettent aux Anneciens de prendre la troisième place du classement général.

Les Chevaliers vont être désarçonnés par deux adversaires directs (Avignon, Montpellier), la situation se gâte lorsqu’ils partagent les points avec Viry qui lutte pour son maintien. La machine annecienne s’est brisée et n’arrive plus a gagner, elle doit s’incliner contre la lanterne rouge gargeoise. La situation se complique pour Annecy qui continue de perdre et qui dégringole dans le classement. Les Chevaliers du Lac font chuter Amnéville le 31 janvier et renouent avec la victoire après douze journées sans succès. Ce renouveau est de courte durée et Annecy retombe dans ses travers avec un nul et trois revers. Les coéquipiers de Jean-François Bonnard terminent sur une note à peine plus positive avec une victoire et un énième match nul.

Annecy qui a commencé en trombe la saison, a connu rapidement un point de rupture sans parvenir à redresser le tir. Le rideau tombe sur une saison gâchée, les Chevaliers du Lac devront rebondir l’an prochain.
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12ème : AMNEVILLE : Difficile, très difficile
Depuis quelques années Amnéville fait partie des meilleures équipes de D1 et s’améliore de saison en saison. La saison passée a été plus difficile pour les Galaxians qui ont longtemps tenu le haut du pavé avant de terminer septième.Cette année, Amnéville voulait accrocher les play off.

D’entrée les Galaxians mordent la glace face à Caen (3-9), mais ils se reprennent en dominant les Chiefs (7-3). Amnéville montre d’inquiétants signes de faiblesse (0-4 Valence, 8-8 Viry, 2-5 Annecy), les défaites s’accumulent en Moselle et les coéquipiers de Jan Rehor ne parviennent pas se (re)lancer. En huit journées, Amnéville ne s’est imposé que deux fois ! Les Mosellans sont incapables de hausser leur niveau de jeu et restent dans les profondeurs du classement. Un semblant de reprise s’amorce avec un bon match nul contre Montpellier, mais les Galaxians ne continuent pas leurs efforts, lors de la journée suivante, ils sont balayés par Avignon (2-7). Les journées passent et se ressemblent pour le MAHC qui accumule les défaites sans parvenir à se ressaisir.
Amnéville coule, ses rares points pris, lui permettent de conserver de l’avance sur les deux relégables. Humilié par les favoris (0-6 Bordeaux, 2-10 Gap…), Amnéville ne peut pas non plus venir à bout des outsiders (3-8 Courbevoie, 5-7 Cergy…).

Le MAHC boucle la saison tant bien que mal et ne doit sa survie qu’au faible niveau des deux relégables, l’an prochain Amnéville devra redresser le tir et être plus compétitif.
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13ème : GARGES-LES-GONESSE : Bien trop juste
Les Chiefs entamaient une nouvelle saison avec le maintien pour objectif, mais on sait bien que Garges crée souvent la surprise et reste une équipe crainte et respectée en D1.

Les Franciliens commencent par un bon match nul à Annecy, ensuite la saison vire au cauchemar pour le club du Val d’Oise. Les Chiefs volent de défaites en défaites sans possibilité de se reprendre, lors du match décisif contre Viry pour « l’attribution » de la dernière place, Garges passe totalement à travers la partie et s’incline lourdement (2-7). Garges-lès-Gonesse subit neuf revers consécutifs avant d’arracher le nul devant Reims. La situation se complique pour les Gargeois, qui continuent de couler. Le départ d’Ales Skokan ne fait qu’empirer les choses. Finalement les Chiefs réussissent à remporter une victoire contre une équipe d’Annecy totalement désabusée (3-2). La défaite contre Amnéville achève de creuser le fossé entre Garges et la sortie de la zone rouge. Plus la fin de saison approche, plus le maintien s’éloigne, le navire gargeois ne répond plus. Une victoire arrachée contre Viry (6-5) permet à Garges d’abandonner la dernière place aux Jets, mais les Chiefs ne pourront pas se sauver.
Garges-lès-Gonesse rejoint la D2, après six ans de bons et loyaux services en D1.
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14ème : VIRY-CHÂTILLON : Les Jets s’écrasent
Viry a bien failli être relégué administrativement, mais le club a réussi à s’en sortir et à débuter cette saison 2008-2009 en D1. L’effectif castelvirois sans cesse remanié, a été l’un des facteurs qui a causé la perte du club de l’Essonne.

Viry-Châtillon étrillé lors des trois premières journées (2-7 Gap, 0-5 Bordeaux, 3-5 Cergy), se reprend lors de la quatrième journée avec un bon match nul contre Amnéville (8-8). Les Jets muets en attaque se font piétiner par Avignon, Montpellier et Courbevoie. Dernier a égalité avec Garges, Viry reçoit ce dernier à la patinoire des Lacs, les Jets déchaînés explosent leurs rivaux (7-2). Les Castelvirois abandonnent la place de lanterne rouge aux Chiefs, mais ils ne sont pas sortis d’affaire pour autant. Les Jets vont prendre un point contre Annecy, mais Ledoux, Marouillat et Kodyjasz peinent à faire marcher l’attaque castelviroise à eux seuls et celle-ci reste terriblement improductive.
Cette saison, Viry va être aussi le spécialiste des courtes défaites, avec un ou deux buts d’écart (1-2 Valence, 1-2 Nice, …).
Viry-Châtillon totalement largué va même être rattrapé par les Gargeois en fin d’exercice, à cause d’un petit revers (5-6). Les Jets terminent donc bons derniers, à des kilomètres de leurs adversaires.
Viry-Châtillon qui continue de lutter sur le plan extra-sportif, n’a pas réussi à se maintenir en D1 et rejoint la D2 avec l’objectif de rebondir dans un futur proche. 
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La D1 qui n’a pas connu de soucis durant l’été 2008, a débuté avec les mêmes équipes que prévues. Le championnat a été bien suivi par le public et les play off à huit équipes ont été bien plus intéressants, petit bémol peut-être avec la relégation automatique des deux derniers, un barrage aurait peut-être été plus juste.
Gap a réussi à remonter après deux échecs, les Bisons de Neuilly devraient redescendre, à moins qu’ils ne soient repêchés pour remplacer Tours, dans ce cas-là, Garges pourrait revenir en D1. Si la D1 perd deux clubs de l’Ile de France (Viry-Châtillon et Garges-lès-Gonesse), elle saura se consoler avec l’arrivée de deux clubs qui font partie du patrimoine du hockey français : Brest et Mulhouse.

En l'état actuel des choses, les clubs de Bordeaux, Brest, Mulhouse, Neuilly/Marne (sous conditions), Valence sont validés. Amnéville, Annecy, Avignon, Cergy Pontoise, Montpellier et Nice (Validations soumise à la signature d’un contrat d’objectifs financiers). Caen et Reims font l'objet d'une demande complémentaire tandis que Courbevoie est convoqué le 9 juillet prochain.

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