Après avoir subi les caprices de la météo , le centre de la France a battu d'autres records sur le glaçon de l'Orléans Loiret Hockey sur Glace. Après la neige, le froid, voilà le temps des avalanches de pénalités...
36 minutes (dont 1 X 10 minutes) contre Wasquehal Lille
Photographe Jacky Dorléac
Orléans a battu ces derniers temps dans le centre de la France des records de froid et de neige et je pense que Mrs BLIEK et MOULIN avaient décidé en venant chez les Renards de ne pas faire attraper froid à leurs sifflets et à la table de marque. 112 mm de pénalités dont 76 pour Orléans, on ne peut pas appeler ça un arbitrage à la maison. Si le corps arbitral a très peu de temps pour prendre une décision et pour siffler, il ne faut surtout pas qu’il siffle et qu’il essaye après coup d’expliquer le pourquoi de ce coup de sifflet à grande vitesse.
Dans ces conditions on comprend facilement l’incompréhension et les manifestations verbales des joueurs punis.
Malgré un banc encore bien maigre (14 joueurs) les Renards entament le match à cent à l’heure et à 25’ Tomas SMOLKA bat Fabien CHARDON à peine en place sur sa ligne.
Alors à 5 contre 3 Frédéric NILLY égalise pour Wasquehal et Alex CANAGUIER donne l’avantage aux siens après une nouvelle faute sifflée contre les Renards. A 7’01 Tomas SMOLKA double la mise et redonne des couleurs à Orléans. Pavel MILEC marque le 3éme but orléanais dans une cage abandonnée par CHARDON à 18’18.
Au retour des vestiaires François DURAND remplace Fabien CHARDON dans la cage des Lions. A 21’21 commence le festival du corps arbitral et le remplissage du banc des prisons de chaque côté. Orléans quasiment en infériorité numérique pendant ce 2ème tiers retourne aux vestiaires après avoir pris un cinglant 4-1.
Photographe Jacky Dorléac
Le 3ème tiers temps est de la même couleur que le 2ème et l’avalanche de pénalités et de méconduites s’abat sur la glace de la patinoire du Baron. A 4 contre 3 Frédéric NILLY premier marqueur des Lions conclu la marque pour Wasquehal.
La sirène finale se fait entendre sous les huées du public orléanais et il faut sur demande de la table l’intervention de la sécurité pour calmer les ardeurs verbales de certains spectateurs.
Si les matchs retours s’annoncent compliqués pour les Renards, rien n’est fini, le 1er tiers prouve qu’Orléans a le potentiel et les individuels pour se maintenir en D2. La trêve et les fêtes de fin d’année vont soigner les blessures et faire du bien au moral des boys de Gilbert LEDIGARCHER.