Pour cette 11ème journée de championnat de France de division 2, on ne peut pas dire que les Sangliers Arvernes et les Corsaires de Dunkerque aient offert leur meilleur hockey.
Même si l’envie de vaincre était présente sur la glace auvergnate, la partie s’est déroulée en 4 rounds et non en trois tiers comme à l’accoutumé. Lors des deux premiers tiers, le jeu semblait équilibrer d’où certainement la parité de score à la fin de chacun d’eux. Pour le troisième tiers, ce dernier s’est scindé en deux parties. Une première fraction avec un jeu à la loyale et domination clermontoise puis une seconde dans laquelle les auvergnats n’ont pas su gérer le stress des dominateurs sans cesse provoquer par des corsaires qui ne tardaient pas à reprendre l’avantage sur la fin pour le garder jusqu’au bout entraînant au passage la récurrente indiscipline clermontoise qui couta fort chère aux auvergnats dont la victoire et un enchainement de sanctions. L’expérience des Corsaires de Dunkerque a eu raison de l’insouciance des marcassins Arvernes au cours d’une rencontre dont la fin fut assez apocalyptique. Dommage car la fin tragique sonne comme le glas annonçant la mort tragique du sanglier dans cette game qui aurait pu finir à l’avantage des Arvernes ... Score final 5 – 3 en faveur des Corsaires de Dunkerque.
Photo : Yannick Martin
Dès l’entame du match, malgré quelques phases de jeu assez brouillonnes, les clermontois montraient leurs envies, dont celle de vaincre les corsaires de dunkerque. Les assauts des visiteurs étaient plus que menaçants, amenant les clermontois à céder lors d’une double infériorité numérique (3 contre 5). L’ouverture du score fut à l’honneur de l’expérimenté dunkerquois François Rozenthal (8ème) alors que deux joueurs locaux de valeurs (Rivon et Mäattä) subissaient leurs sanctions respectives aux bancs des pénalités. Après ce but assommant, les clermontois se réveillaient et montaient à l’assaut du territoire nordique. Dans une énième offensive Raphaël Rivon assisté d’Amaury Girardin (17ème) trouve le chemin des filets dunkerquois, ramenant ainsi le score à parité (1-1). Un but qui laissa assez dubitatif le portier dunkerquois qui sur un revers laisse passer la rondelle entre ses bottines même que le marqueur semble avoir du mal à y croire lui-même.
Photo : Yannick Martin
Le début de la seconde période semble avoir les faveurs des clermontois. En effet à peine de retour du vestiaire, les clermontois, par l’intermédiaire de Benjamin Valère et de Amaury Girardin, prennent les devants et affichent au tableau le second but auvergnat (23ème). Après coup les corsaires réagissent. De plus en plus offensifs, ils montent à l’abordage et malgré une certaine résistance de la part des arvernes, les nordistes font plier le dernier rempart clermontois lors de l’assaut du corsaire Clément Dereper (29ème).Les jeux reviennent à égalité (2 – 2) histoire de remettre les choses à plat dans l’espoir de peaufiner une nouvelle stratégie d’un côté comme de l’autre mais nous en resterons là jusqu’à la fin du tiers.
La tension ayant quelque peu montait en fin de deuxième période, le troisième tiers n’offrira pas ce qui est de plus élogieux pour du hockey surtout en fin de match. Un tiers en deux parties. Un début assez équilibré avec une légère domination dunkerquoise qui semble être à bout de souffle par moment. Situation qui profite à Amaury Girardin lors d’un magnifique slap shoot. Ce dernier catapulte (50ème) le palet dans les filets dunkerquois, reprenant l’avantage au score (3-2). Un but qui redonna espoir aux clermontois laissant même croire un instant que la victoire était déjà acquise.
Photo : Yannick Martin
Après ce fut une fin désastreuse tant sur le plan sportif qu’autre. Les corsaires voyant à leur tour la victoire s’échapper ne tardaient pas longtemps à réagir. Quatre minutes suffirent pour renverser la tendance. Les corsaires réarmèrent leur navire et toutes voiles dehors accostent et s’abordent le territoire arverne pour amasser le butin. Par deux fois le corsaire François Rozenthal se distingua, deux buts dans la même minute (55ème) ceux qui ne pardonnent pas mais surtout qui laissent un profond gout d’amertume. D’abord le but égalisateur et après celui de la victoire potentielle. Tant qu’à faire les corsaires ne s’arrêtent pas là. Suite aux deux buts encaissés le coach auvergnat demande un temps mort pour remobiliser les troupes. Un peu trop combatif les clermontois iront au-delà du raisonnable, ne gérant plus vraiment psychologiquement l’affront qui leur est fait par leurs hôtes quelque peu inquisiteurs. Les auvergnats iront jusqu’à écrire et jouer eux-mêmes le scénario catastrophe qui leur coûte la victoire. Une victoire dont ils auraient pu s’affranchir avec un peu plus de discipline, mais le destin en a décidé autrement. Passage sous silence une partie du scénario qui fait état d’un final explosif. La petite allumette qui enflamme la trainée de poudre qui s’échappe du fut (tonneau) pour cause « pas vu action ». Bref. C’est lors d’une supériorité numérique (5 contre 3) sur un ultime coup de sabre (60ème) de Clément Thomas que les Corsaires de Dunkerque ont soulevé la victoire aux clermontois. Victoire gagnée et non volée au terme d’une rencontre très disputée mais pas grandiose (Score final 5 -3). La fiche technique :
Arbitrage : MM. Llorca (Mont Dore) et Moulin (Roanne) - 423 spectateurs.
Buts :
Pour Clermont : 17’22 Raphaël RIVON (ass. Amaury GIRARDIN) ; 22’26 Benjamin VALERE (ass. Amaury GIRARDIN) [Pénalité différée] ; 50’17 Amaury GIRARDIN (ass. Benjamin VALERE). Pour Dunkerque : 07’40 François ROZENTHAL (ass. Grégory DUBOIS) [5-3] ; 28’27 Clément DEREPPER (ass. Arnaud PEAN; Christophe EICHENHOLC) ; 54’17 François ROZENTHAL (ass. Clément THOMAS, Benjamin NGUYEN VAN); 54’40 François ROZENTHAL (ass. Clément THOMAS) ; 59’18 Clément THOMAS [5-3]
Sans rentrer dans un débat,ici la critique est constructive et je t'en remercie à titre personnel mais aussi pour le lecteur.
Hélas pris par le temps,mes textes sont écrits dans la précipitation avec une relecture rapide et un passage éclair au correcteur orthographique. Ce dernier ne donnant pas vraiment satisfaction il va falloir passer par une remise en question et revoir ma façon d'écrire.
Toutefois Il faut savoir qu'à force de lire le même texte plusieurs fois on finit par ne plus le voir tel qu'il est, surtout un texte écrit soit même.
Cordialement
jobic59 a écrit
le 05/01/2010 à 19:34
bon nous allons passer à la correction. je ne compte ni les fautes de syntaxes, ni les accents etc... par contre : accoutumé (accoutumée) équilibrer (équilibré) provoquer (provoqués) montait (monté) amicalement. au plaisir de te lire une autre fois
NewsHockey a écrit
le 04/01/2010 à 21:49
Toute critique est bonne à prendre encore plus quand elle est constructive.
Dans la précipitation il arrive que l'on fasse des fautes de frappe que le correcteur ne corrige pas forcément.
Le texte est passé par deux fois au correcteur orthographique. Dans un souci d'amélioration de mon français, je suis assez désireux de savoir où sont ces fameuses fautes. A part certainement des problèmes d'accents et des phrases trop longues avec des problèmes de conjugaison s'il y en a, je vois pas vraiment.
Promis la prochaine fois je ferai mieux...
Votre dévoué serviteur.
Gaëtan
jobic59 a écrit
le 27/12/2009 à 09:23
les dicos de correction existent (au bout de 5 fautes j'ai renoncé à compter)
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