Plus vite en place dans son match, Asnières donne l’occasion à Arthur Noale, le portier d’Orléans, de briller. Sur la seule pénalité sifflée contre les Castors dans ce 1er tiers, Milan Cutt en profite pour allumer le tableau d’affichage donnant l’avantage à Orléans à 8’54’’. En infériorité numérique le reste du tiers-temps, les Renards subissent les assauts des tirailleurs blancs mais, dans sa cage, Arthur Noale multiplie les arrêts et conserve la virginité de son but.
| Photographe Jacky Dorléac | |
Au retour des vestiaires, Arthur Rabany remplace, dans les buts des Castors, James Andrew La Cour, ce dernier étant malade. A 22’08’’ Mr Antunes commence son concert de sifflet en envoyant Thomas Saint-André en prison pour 2 mm, Lucas Dehu et Arthur Noale le suivent dans la foulée. Le portier des rouges reste dans sa cage pour entendre, par deux fois, le palet s’écraser sur ses montants. Tomas Tomasik, Julien Depois et Thomas Saint-André goûtent à leur tour les joies de la prison. Il faut attendre la trentième minute de jeu pour voir enfin et, après huit minutes de supériorité numérique, les Castors revenir à la marque par Ville Joonas Appel sous les sifflets des supporters orléanais.
Le jeu reprend, Orléans profite d’un 5 contre 4 pour faire le forcing devant le but d’Arthur Rabany, mais c’est Emilien Rouyer pour les Castors qui donne l’avantage au score pour les siens à 35’52’’.
| Photographe Jacky Dorléac | |
A jouer constamment en infériorité numérique, la fatigue se fait ressentir dans les patins des joueurs de Jérôme Pourtanel et cela se confirme à 42’09’’sur un mauvais renvoi de la défense orléanaise, Elwiss Zelubovskis pour les Castors marque un troisième but. Les Renards ne s’avouent pas vaincus, Thomas Saint-André voit le palet s’arrêter sur la ligne du but vide des Castors. Dans la foulée et en infériorité numérique, c’est une nouvelle fois Ville Joonas Appel qui score pour son équipe. Mais les rouges ont encore de la ressource et c’est Thomas Saint-André qui marque et conclut pour Orléans.
Un score de 4-2 en faveur des Castors d’Asnières. Une victoire méritée pour l’équipe la plus forte sur le papier, mais largement contestée par le brio des Renards d’Orléans et, en particulier, de son gardien Arthur Noale.
Pour pouvoir rester en D2 la saison prochaine, Orléans devra batailler contre Metz, Chambéry et Compiègne, leur compagnon du groupe B.
Une fois n’est pas coutume, quoique critiquer le corps arbitral n’est pas dans les habitudes mais, après réflexion, suite à prestation médiocre, bien que sachant qu’un arbitre ne dispose que d’un minimum de temps de réflexion pour siffler, je conçois très bien que leur travail est rude, mais la prestation de Mr l’arbitre principal force à sortir de toute neutralité. Siffler 36 minutes de pénalités contre une équipe équivaut à priver cette équipe d’un joueur pendant quasiment 2 tiers. Alors quand les fautes sifflées sont justifiées, pas de soucis, mais à l’inverse c’est jouer avec le feu et le calme des joueurs, voir avec la sécurité physique de ces mêmes joueurs car, à tout moment, le match peut exploser »
Commentaires à chaud :
Dimitri Fokine, coach des Castors :
HH « Match compliqué, petite victoire sans retirer la valeur de votre victoire, il vous manquait quoi ce soir ? »
DF « j’ai trouvé que le match était très équilibré, ici c’est pas facile à jouer, c’est une petite piste avec une glace un peu molle, c’est la fin de la saison, mentalement il fallait gagner le match, Orléans est dernier et n’a rien à perdre, moi j’ai vu un match de play-off même si c’est un bas de tableau, mais de notre côté il faut être positif. Globalement, on a fait le maximum aujourd’hui même si on n'a pas été au top, je trouve qu’on patinait plus vite que l’équipe en face, on a triplé nos actions par rapport à Orléans sauf qu’on a pas réussi à marquer plus »
HH « oui c’est vrai, au deuxième tiers vous étiez souvent en supériorité numérique, vous aviez de la place pour marquer plus de buts,pour plier le match ! »
DF « il faut aussi dire que le WE dernier nous n’avons pas joué comme les autres équipes, il manquait le rythme, ça veut dire qu’aujourd’hui le match nous a montré sur quels domaines il faut travailler cette semaine avant le début des play-off »
Jérôme Pourtanel, coach des Renards :
HH « Que dire de ce match ? »
JP « On a joué à trois pendant 10 minutes en deuxième période, je n’ai pas eu l’impression que Mr Antunes était bien dans son match mais bon ! ça arrive à tous les arbitres. Après on a repris le cours du match, on menait 1-0 à la fin du 1er tiers et à la fin des 10mm où on a joué à trois on était menés 2-1, il nous a bien plombé quand même et derrière ça, physiquement, on a laissé beaucoup de force car nous avons utilisé les gros joueurs de l’équipe pour essayer de tenir et du coup on a plus la gouache pour relancer le truc et comme c’est les mêmes joueurs qui jouent en power-play ils n’ont pas su s’installer correctement, il y avait de la précipitation et avec l’usure on s’est fait contrer avec plus ou moins le match perdu. On a essayé de jeter dans la bataille toutes nos forces dans les dix dernières minutes, on a été chercher un petit but mais cela n’a pas suffi. Après on savait qu’Asnières est une équipe avec de bons joueurs bien organisés, je sais pas si c’était bien le client à prendre en poule de relégation du fait que, dans la région parisienne, vous jouez devant trente spectateurs, ça manque d’ambiance et je n’aurais pas aimé que mon équipe, qui n’est pas très très expérimentée, se fasse surprendre sur un match où l’on dort debout. Ne connaissant pas le résultat, on aura la chance de jouer à Clermont ou à Compiègne qui sont des patinoires pleines et motivantes à jouer et je pense que mon équipe pourra répondre présente pour ces play-down.
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