Dans l’antre des Sangliers Arvernes, ce samedi 20 octobre se jouait une partie de hockey qui aurait pu permettre aux locaux d’offrir à son public leur première victoire. A défaut ces derniers ont ouvert leur compteur avec un petit point acquis à la sueur de leur front à la fin du temps réglementaire. Ni la prolongation, ni les tirs au but n’ont permis aux clermontois de faire mieux malgré une certaine envie. Finalement se sont les Valentinois qui dans le doute ont fait le nécessaire pour prendre les deux points de la victoire.

Photographe Yannick Martin

Sur papier les Sangliers Arvernes savaient que la partie ne serait pas facile mais ils étaient en passe de croire que cela pouvait être possible. Alors dès l’entame Clermont joue les premiers pas de danse mais très vite Valence plus fort techniquement impose son jeu.
Face à l’impressionnante technicité du jeu valentinois, un jeu pas toujours au top, les arvernes ne désarment pas même si parfois ils sont dépassés par les événements. Quand la défense clermontoise faiblit c’est le portier, très souvent sollicité, qui œuvre pour empêcher les visiteurs de scorer. Après quelques bévues les auvergnats passent aux attaques contraignant des replis valentinois.
Les imperfections de passes, moins nombreuses qu’accoutumées permettent des relances drômoises. C’est ainsi que le public assiste médusé à un ballet d’allers et retours sur le glaçon clermontois sans qu’aucune des deux équipe n’arrivent à faire fructifier leur compte. Les quelques pénalités infligées aux deux équipes ne permettent pas de changer le score car toutes deux parviennent à tuer les pénalités tant leurs défenses respectives sont opérationnelles et efficaces.
Finalement le score s’ouvre dans les deux dernières minutes du tiers sur une action  de Brajon qui après deux tentatives coup sur coup parvient (18e) à envoyer la rondelle au fond des filets valentinois (1-0).

L’euphorie est de courte durée du côté clermontois suite au relâchement des auvergnats. Les Drômois, sur une action  combinée de Wagret, Pelisse et Gaulier, en profitent pour égaliser (19e) à peine trente secondes après avoir encaissé leur premier but (1-1).

Le peu de temps qu’il reste avant la pose ne permet pas aux protagonistes de la rencontre d’évoluer plus au niveau du score malgré une très belle tentative de Clermont qui dans un face à face avec le gardien, envoie le palet buter le poteau.
 

Photographe Yannick Martin

Au second tiers, le jeu reprend son rythme. Les mêmes erreurs sont commises d’un côté comme de l’autre alors reprend place le ballet incessant d’attaques et de contre attaques. Tout n’est pas négatif, Clermont semble avoir travaillé son jeu de passes même s’il y a quelques ratées. On y voit une amélioration dans leur jeu. Ce petit plus permet au clermontois Faure de se faire plaisir (25e) en envoyant le palet au fond des filets drômois (2-1).

Un second but clermontois qui permet pour la seconde fois aux locaux de prendre le jeu à leur compte même si cela est une nouvelle fois de courte durée. En effet les visiteurs grâce à Pelisse et Wagret parviennent toujours à leur fin pour revenir au score. Ces derniers trompent (32e) la vigilance du portier clermontois quelque peu gêné dans son action par un co-équipier. A deux contre un dans un tel cas de figure cela ne pardonne pas. Toutefois l’action est bien combinée et elle permet aux visiteurs de revenir à égalité (2-2).

Un point qui ne change pas malgré là aussi les situations de jeu favorable (power play) d’un côté comme de l’autre.
 

Photographe Yannick Martin

Le troisième tiers ne permet pas plus d’évolution du score. Un état de fait qui a tendance à énerver les visiteurs. Des visiteurs sanctionnés alors que les clermontois font preuve de sagesse. Cela change du second tiers.
Alors les Clermontois, bien que fatigués de parcourir des longueurs de patinoire sans succès, œuvrent du mieux qu’ils peuvent pour contrer les Valentinois afin de faire la différence. Ainsi ils tentent de temps à autre le diable. De défense, ils passent en contre chaque fois que cela est possible mais rien n’y fait. Ils ne parviennent pas à scorer.
Les visiteurs n’y parviennent pas plus alors on se dirige seconde après seconde vers la prolongation. Cet égrènement semble interminable tant la tension est palpable dans la patinoire. Clermont se démène pour ne pas perdre tout en tentant de gagner. Le coup de sirène salutaire retentit.
Les Clermontois sont à la fois déçus mais aussi contents d’avoir su contenir l’adversaire pendant le temps réglementaire.
 

La prolongation n’est pas plus à l’avantage des locaux que des visiteurs ceci malgré quelques timides tentatives. Alors on se dirige vers l’inéluctable série de tirs au but qui sera fatale à l’une ou l’autre équipe. Clermont à l’instar de Valence, n’a pas vraiment de marqueur. C’est par ce manque flagrant que les valeureux  Sangliers Arvernes vont laisser s’échapper la victoire après avoir mené un rude combat pendant soixante cinq minutes de jeu épuisant.


Conclusion :
Les Clermontois ont fait du mieux qu’ils pouvaient avec les armes qu’ils possèdent à savoir une équipe formée principalement à Clermont. Notons une petite amélioration sur la construction du jeu à moins que cela ne soit du hasard ou un simple leurre.
Bien que classés en milieu de tableau, les Valentinois, ont tout de même un sacré problème. Leur jeu n’est pas aussi impressionnant qu’on peut penser malgré l’expérience. Certes il est assez technique avec une pression qui pourrait faire défaillir n’importe quelle équipe mais sans aucun résultat probant. Comment est-il possible d’en arriver là. Ce n’est pourtant pas une équipe de débutants. La résistance arverne serait-elle si impressionnante que çà ?